Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 7782-50-5
Formule moléculaire brute : Cl2
Noms français :
Noms anglais :
Les données présentées dans cette fiche sont celles du chlore gazeux.
On appelle souvent, à tort, "chlore liquide" des solutions aqueuses d'hypochlorite de sodium en milieu très basique, qui sont en réalité de l'eau de javel 6 % ou de l'eau de javel 12 % . On entend aussi, fréquemment, l'expression "chlore solide" pour désigner des cristaux d'hypochlorite de calcium ou d'acide trichloroisocyanurique (chlore de piscine en granules).
Le chlore gazeux est utilisé comme agent désinfectant et stérilisant (traitement des eaux) et il sert de matière première pour la synthèse de nombreux composés organiques et inorganiques. Au Québec, il a été utilisé longtemps comme agent de blanchiment pour les pâtes et papiers.L'exposition la plus fréquente au chlore gazeux survient suite au mélange accidentel d'un acide fort avec une solution aqueuse d'hypochlorite de sodium en milieu très basique ( eau de javel 6 % ou eau de javel 12 % ). L'exposition au chlore gazeux peut aussi survenir lors de l'ouverture de contenants d'hypochlorite de calcium solide ou d'acide trichloroisocyanurique (chlore de piscine en granules). Le répertoire toxicologique vous suggère de consulter ces produits spécifiques, si vous cherchez de l'information à leur sujet.
Mise à jour : 2024-05-09
Gaz jaune verdâtre à odeur piquante et suffocante. Généralement vendu sous forme de gaz liquéfié.
L'exposition au chlore en milieu de travail se produit généralement par la forme gazeuse, puisque c'est un gaz à température ambiante. Il est possible qu'une fuite du gaz liquéfié puisse causer une exposition au liquide. Une telle fuite de chlore liquéfié génère rapidement une concentration importante de gaz en raison de son point d'ébullition très bas.
Exposition au gazL'odeur du chlore peut être détectée à partir de 0,08 ppm. Cette valeur est inférieure à la valeur plafond de (0.5 ppm) et à la valeur de DIVS (10 ppm). L'odeur pourrait donc être un signe d'avertissement à une exposition potentiellement dangereuse. Cependant, l'odeur demeure qu'un indicateur de danger, seule l'utilisation d'un instrument de mesure permet d'identifier le produit et d'en quantifier la concentration. De plus, la perception des odeurs demeure une donnée variable selon l'individu. Il a aussi été démontré que plusieurs facteurs influencent la réponse olfactive chez l'homme, tels que l'état de vigilance, l'accoutumance, les conditions de température et d'humidité et les effets de masque par d'autres substances.
Exposition au gaz liquéfiéLe chlore est un liquide dont le point d'ébullition est de -34 °C. À l'état liquide, il faut tenir compte de tous les aspects que comporte l'exposition à un liquide à basse température (gelure). En cas de contact avec le liquide, il est corrosif. En raison de sa faible solubilité en milieu aqueux, un rinçage à l'eau abondant devrait permettre l'élimination du produit. L'utilisation de savon peut être nécessaire pour un nettoyage efficace.
Mise à jour : 2020-01-29
Mise à jour : 2004-04-16
InflammabilitéLe chlore comme tel est ininflammable mais il supportera la combustion, étant un produit oxydant très réactif. Le chlore réagit violemment (jusqu'à l'inflammation et l'explosion) avec de nombreux composés organiques et produits combustibles, ainsi qu'avec le phosphore, l'arsenic, l'antimoine et les métaux sous forme de poudre.Il y a également risque d'inflammation violente lorsqu'il est en contact avec les graisses, les huiles et les silicones.ExplosibilitéLes mélanges de chlore avec l'hydrogène, l'acétylène, l'éthane, l'éthylène et l'ammoniac peuvent exploser sous l'action d'une étincelle, de la lumière ou de certains catalyseurs.
Moyens d'extinctionPour combattre un incendie impliquant le chlore, utiliser tout moyen d'extinction convenant aux matières environnantes.
Techniques spécialesPorter un appareil de protection respiratoire autonome muni d'un masque facial complet et des vêtements protecteurs adéquats. Fermer la soupape d'arrivée du gaz si vous pouvez le faire sans danger. Refroidir les contenants exposés au feu en les arrosant d'eau froide à partir d'une distance sécuritaire. Rester en amont du vent par rapport au sinistre.
Présentement, l'IRSST n'a pas de méthode d'analyse pour ce contaminant.L'IRSST recommande la méthode 6011de NIOSH.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST7782-50-5.html
Des tubes colorimétriques spécifiques pour le chlore peuvent être utilisés pour une évaluation rapide du niveau d'exposition.
Complément d'information, propriétés physico-chimiques: (1) densité du gaz liquéfié: 1,4 g/ml à 20 °C et 569 kPa; (2) pression absolue du gaz à 20 °C: 4 268 mm de Hg (569 kPa);(3) les sources documentaires rapportent des variations importantes du seuil de détection olfactive, allant de 0,08 ppm à plus de 1,0 ppm.
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d'équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la valeur plafond (0,5 ppm).
PeauPorter un équipement de protection de la peau. La sélection de cet équipement dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un équipement de protection des yeux. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
PeauLes équipements de protection de la peau doivent être conformes à la réglementation.
Les gants et les habits suivants sont recommandés :
YeuxLes équipements de protection des yeux et de la figure doivent être conformes à la réglementation.
Les protecteurs oculaires suivants sont recommandés :
StabilitéLe chlore est un produit oxydant très réactif. Il réagit avec l'eau ou en présence d'humidité, avec formation d'acide chlorhydrique et d'acide hypochloreux.
IncompatibilitéLe chlore est incompatible et peut réagir violemment, avec un grand nombre de substances dont les alcools, les éthers, les agents réducteurs, les bases, les hydrocarbures aliphatiques saturés et insaturés, les hydrures, les silicones, les sulfures, les trialkylboranes, les alkylphosphines, les métaux ou leurs alliages sous forme de poudre, le phosphore, l'arsenic et l'antimoine. Les mélanges gazeux de chlore avec l'hydrogène, l'acétylène, l'éthane, l'éthylène et l'ammoniac peuvent exploser sous l'action d'une étincelle, de la lumière ou de certains catalyseurs.
Produits de décompositionLe chlore ne se décompose pas, c'est une substance élémentaire.
Mise à jour : 2015-04-08
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
Éviter tout contact avec la peau. Porter un équipement de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié. Ce produit est un oxydant fort, il doit être manipulé à l'abri des matières combustibles ou facilement oxydables. Les bouteilles de gaz comprimé ne doivent pas subir de chocs violents et il ne faut jamais utiliser une bouteille endommagée. Elles doivent être attachées debout ou retenues dans un chariot lorsqu'elles sont utilisées. Ce produit est corrosif : aux endroits où des contacts directs sont susceptibles de se produire, des douches oculaires ou des douches de secours conformes doivent être mises à la disposition des travailleurs et être situées aux environs du poste de travail. Les travailleurs engagés dans la manipulation et le transvasement des liquides cryogéniques doivent porter l'équipement de protection individuelle approprié.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L’entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Il est fortement recommandé d'élaborer un plan de mesures d'urgence avec les autorités responsables si plus de 700 kg de chlore sont entreposés sur les lieux de travail. Entreposer à l'écart des matières combustibles, à l'abri des matières réductrices et de toute source d'ignition. Conserver dans un endroit frais, sec et bien ventilé. Les bouteilles de gaz comprimé doivent être conformes à la Loi sur les appareils sous pression (L.R.Q., c. A-20.01) et aux règlements qui en découlent. Les bouteilles de gaz comprimé doivent être tenues à l'écart de toute source de chaleur susceptible d'élever la température du contenu au-delà de 55 °C, être munies du capuchon protecteur des soupapes quand elles ne sont pas utilisées, être emmagasinées debout, les soupapes dirigées vers le haut, et être solidement retenues en place. Des bouteilles de gaz comprimé reliées en série par un collecteur doivent être supportées, maintenues ensemble et former une unité, à l'aide d'un cadre ou d'une autre installation conçue à cette fin. Les robinets et les dispositifs de sécurité doivent être à l'abri des chocs.
Mise à jour : 2010-12-30
Il est fortement recommandé d'élaborer un plan de mesures d'urgence avec les autorités responsables. Suivre à la lettre le plan de mesures d'urgence préétabli. S'il n'en existe aucun, évacuer la zone dangereuse et établir un périmètre de sécurité; consulter un expert. Porter un équipement de protection totale, incluant un appareil de protection respiratoire autonome. Fermer le robinet, si on peut le faire sans risque. Garder les substances combustibles (bois, papier, huile, etc.) loin du déversement. Éliminer toute source d'ignition du site et ventiler. Ne pas verser d'eau au point de fuite. Si nécessaire, redresser le contenant afin de laisser fuir le gaz plutôt que le liquide. Utiliser un brouillard d'eau pour disperser les émanations. Restreindre l'accès des lieux jusqu'au nettoyage complet. Le nettoyage ne doit être effectué que par du personnel qualifié. Si possible, empêcher la dispersion du gaz dans les égouts, les systèmes de ventilation et les endroits clos.
Fermer la bouteille, indiquer si elle est vide ou pleine et la retourner au fournisseur.
Mise à jour : 2018-03-29
Ce produit n'est pas absorbé dans l’organisme, il exerce une action locale qui détruit les tissus.
Aucune donnée sur la distribution, le métabolisme et l'élimination du chlore inhalé n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Mécanisme d'action :
En raison de sa solubilité et de sa grande réactivité, le chlore réagit principalement avec les voies respiratoires supérieures et endommage habituellement cette région. À de fortes concentrations, il peut pénétrer plus loin et affecter les voies respiratoires inférieures.
Lorsque le chlore est en contact avec les tissus vivants, il y a libération d'oxygène et d'acide chlorhydrique. Les radicaux libres d'oxygène produisent des lésions tissulaires. Dans l'organisme, l'acide chlorhydrique est rapidement transformé en acide hypochloreux (HOCl) qui réagit avec les protéines cellulaires afin de former des chloramines. Ces dernières détruisent la structure cellulaire et induisent des lésions corrosives et oedémateuses.
Ce produit est irritant et corrosif pour la peau, les yeux et les voies respiratoires supérieures (nez et gorge). La gravité des symptômes peut varier selon les conditions d'exposition (durée de contact, concentration du produit, etc.).
Les substances corrosives sont capables de produire de graves brûlures, des vésicules, des ulcères, de la nécrose ou des cicatrices permanentes de la peau. Elles peuvent aussi produire des brûlures et des lésions irréversibles aux yeux, voire de la cécité.
Les premiers signes d'une exposition sont une sensation de brûlure aux yeux accompagnée de blépharospasmes, de rougeurs et de larmoiements. On rapporte également une faible toux, de l'irritation des muqueuses des voies respiratoires de même qu'une légère difficulté respiratoire.
L'exposition à de fortes concentrations (30 ppm) peut entraîner une sensation de brûlure au nez, à la bouche et aux yeux accompagnée de toux, de douleurs à la poitrine, de difficultés respiratoires (dyspnée) et de suffocation.
Dans les cas graves (40 à 60 ppm), on observe un oedème pulmonaire pouvant évoluer vers la mort par suffocation. Les symptômes de l’oedème pulmonaire (principalement toux et difficultés respiratoires) se manifestent souvent après un délai pouvant aller jusqu'à 48 heures. L'effort physique peut aggraver ces symptômes. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels. Des complications infectieuses (bronchopneumonie, abcès pulmonaire) peuvent survenir à la suite d'un oedème pulmonaire.
L'exposition accidentelle à de fortes concentrations peut également provoquer un syndrome d'irritation bronchique.
Un contact direct avec le gaz liquéfié peut causer des gelures ainsi que la corrosion des yeux et de la peau.
Une exposition prolongée peut causer de l'érosion dentaire provoquée par la formation de l'acide chlorhydrique au contact de la salive.
Cette exposition peut également favoriser l'apparition de bronchite chronique et de troubles oculaires tels la conjonctivite, la kératite et la blépharite.
Une étude rapporte une réduction de la fonction pulmonaire chez des travailleurs quelques années suivant une exposition accidentelle à de fortes concentrations. D'autres études indiquent que la récupération est complète pour des expositions similaires.
Des symptômes généraux peuvent être associés à l'exposition au chlore. Ce sont des nausées, des vomissements, des céphalées, des étourdissements, des douleurs abdominales et épigastriques.
Une étude a noté une possibilité d'effets neurocomportementaux (perte de mémoire, diminution de la concentration, dépression) chez un travailleur et 6 individus exposés à de fortes concentrations suite à un déversement de chlore dans l'environnement. Ces effets ont été rapportés de 15 à 50 mois après l'accident. L'étude mentionne également des effets sur le système respiratoire. Toutefois, cette seule étude ne permet pas de conclure puisqu'il n'y a pas de donnée précise sur la durée de l'exposition et les concentrations.
Des troubles généraux comme de l'amaigrissement, de l'anémie, des céphalées et des vertiges ainsi que des troubles digestifs comme de l'anorexie, des brûlements d'estomac et des vomissements peuvent être associés à l'exposition prolongée au chlore.
L'exposition répétée ou prolongée peut engendrer une certaine tolérance, c'est-à-dire que l'odeur et les effets irritants seront perçus à des concentrations plus élevées.
Une étude épidémiologique chez 332 travailleurs de plusieurs usines utilisant le procédé d'électrolyse chloro-alcaline n'a pas rapporté d'effets sur la fonction pulmonaire. Ces travailleurs ont été exposés à des concentrations moyennes de 0,15 ppm pendant environ 11 ans.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire et cutanée n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Mise à jour : 2018-06-18
Développement prénatal
Études chez l'humain Une étude des issues de grossesse, citée dans l'IPCS (1982), a été effectuée par Skljanskaja et al. (1935) auprès de 15 femmes ayant travaillé dans une usine de chlore entre 1932 et 1933. Parmi les 15 naissances, 2 étaient prématurées; un foetus femelle était mort-né et l'avortement a été suspecté, la cause de l'autre mort n'a pas été identifiée. Aucune mention sur les malformations congénitales n'a été rapportée. Selon l'IPCS, les auteurs ne mentionnent aucun autre effet. De plus, les concentrations auxquelles les travailleuses ont été exposées et la période d'exposition n'ont pas été mentinonnées. Études chez l'animal L'étude de Skljanskaja et Rapoport (1935), citée dans l'IPCS (1982), effectuée chez des lapins ne permet pas de tirer de conclusion à cause de biais expérimentaux.
Études chez l'humain
Une étude des issues de grossesse, citée dans l'IPCS (1982), a été effectuée par Skljanskaja et al. (1935) auprès de 15 femmes ayant travaillé dans une usine de chlore entre 1932 et 1933. Parmi les 15 naissances, 2 étaient prématurées; un foetus femelle était mort-né et l'avortement a été suspecté, la cause de l'autre mort n'a pas été identifiée. Aucune mention sur les malformations congénitales n'a été rapportée. Selon l'IPCS, les auteurs ne mentionnent aucun autre effet. De plus, les concentrations auxquelles les travailleuses ont été exposées et la période d'exposition n'ont pas été mentinonnées.
Études chez l'animal
L'étude de Skljanskaja et Rapoport (1935), citée dans l'IPCS (1982), effectuée chez des lapins ne permet pas de tirer de conclusion à cause de biais expérimentaux.
Mise à jour : 2004-04-23
Mise à jour : 2004-04-22
Évaluation de la cancérogénicité par des organismes officielsL'ACGIH (2018) considère que le produit est non classifiable comme un cancérogène chez l'humain (groupe A4).
Effets cancérogènes
Il n'y a aucune étude concernant la cancérogénicité du chlore chez l'humain.
Une étude de l'International Research and Development Corporation (IRDC, 1984) effectuée chez le singe (inhalation; 0, 0,1, 0,5 et 2,5 ppm, 6h/j, 5j/sem; pendant 1 an) a rapporté une augmentation de l'incidence de métaplasie au niveau de la cavité nasale. Par contre, il n'y avait pas de donnée statistique, l'étude était de courte durée et le nombre d'animaux limité.
Une étude de Wolf et al. (1995) effectuée par inhalation chez le rat (mâles: 0, 0,4, 1 et 2,5 ppm, 6 h/j, 5 j/sem; femelles : 0, 0,4, 1 et 2,5 ppm, 6 h/j, 3 j/sem; pendant 2 ans) et la souris (mâles et femelles : 0, 0,4, 1 et 2,5 ppm, 6 h/j, 5 j/sem; pendant 2 ans) n'a pas rapporté d'augmentation significative de l'incidence de néoplasie. Une augmentation significative de l'hyperplasie nasale a été observée à toutes les doses chez les souris et les rats femelles ainsi qu'aux deux plus fortes doses chez les rats mâles. Chez les rats des deux sexes, une augmentation significative des lésions nasales non néoplasiques a aussi été observée.
CL50
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré et la placer en position semi-assise. Si elle ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Éviter de donner la respiration bouche à bouche à moins d’utiliser un dispositif de protection buccale (à cause du danger de contamination pour la personne qui administre les premiers secours).
Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin. Administrer de l’oxygène s’ils le recommandent. L’administration d’oxygène nécessite une formation complémentaire, tel qu’indiqué dans le manuel Secourisme en milieu de travail de la CSST.
Les symptômes de l'oedème pulmonaire peuvent apparaître après un délai de plusieurs heures et sont aggravés par l'effort physique. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.Contact avec les yeuxRincer rapidement les yeux en utilisant une grande quantité d’eau pendant au moins 30 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
En cas de gelure, appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.Contact avec la peauRincer immédiatement et abondamment les vêtements contaminés et la peau avec de l’eau, puis enlever les vêtements en utilisant les gants appropriés. Continuer à rincer la peau avec de l'eau pendant 20 minutes ou jusqu'à ce que le produit soit éliminé. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
En cas de gelure, appliquer de l'eau tiède, rincer abondamment et consulter un médecin.
Danger
Peut provoquer ou aggraver un incendie; comburant (H270) Corrosif pour les voies respiratoires ; Mortel par inhalation (H330) Provoque de graves brûlures de la peau et de graves lésions des yeux (H314)
Divulgation des ingrédients
Mise à jour : 2015-04-16
Classification
Numéro UN : UN1017
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.