Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 5989-27-5
Formule moléculaire brute : C10H16
Noms français :
Noms anglais :
Le limonène existe sous deux formes isomériques (d- et l- limonène) qui sont des images miroir l'une de l'autre. Le d-limonène est un constituant naturel de certains arbres, plantes, fruits et légumes. On le retrouve entre autres dans la pelure des agrumes (orange, citron, lime, etc.), les cornichons, le céleri, dans l'huile d'orange et dans plusieurs huiles essentielles. L'autre isomère (l-limonène) se retrouve principalement dans les huiles de pin, la térébenthine et les huiles de menthe. Le mélange, en proportions égales, des deux isomères est souvent appelé dipentène.
La concentration du d-limonène dans le produit commercial varie en général entre 60 et 98 %, selon le secteur d'activité où il est utilisé; les autres composants du mélange sont habituellement de type terpènes ainsi que des aldéhydes (octanal, nonanal, décanal) et alcools (linalool, etc.).
Comme le d-limonène est présent dans plusieurs plantes et aliments, il a été estimé que l'air intérieur pouvait causer l'équivalent d'une exposition à environ 10 µg/kg poids corporel/jour, alors que l'air extérieur pourrait équivaloir à une exposition à environ 0,1 µg/kg poids corporel/jour, et que la nourriture pouvait générer une exposition à environ 0,25 mg/kg poids corporel/jour.
Le d-limonène est utilisé comme
Mise à jour : 2006-06-16
Le d-limonène est un liquide incolore à odeur citronnée.
L'exposition au d-limonène en milieu de travail se fait autant par les vapeurs ou les brouillards que par contact avec le liquide.
Exposition aux vapeursLe d-limonène a une odeur caractéristique d'agrumes, qui est détectée rapidement (limite de détection olfactive d'environ 0,5 ppm). Le d-limonène est peu volatil: sa tension de vapeur (1,4 mm Hg) est environ douze fois plus faible que celle de l'eau et son point d'ébullition (178 °C) est passablement plus élevé que celui de l'eau. Ses vapeurs étant plus lourdes que l'air (4,7 fois), elles auront tendance à rester au niveau du sol.
Exposition au liquideLe d-limonène est pratiquement insoluble dans l'eau mais très soluble dans l'huile. Lors d'un contact accidentel du liquide avec la peau, l'utilisation du savon en plus de l'eau est nécessaire afin d'éliminer le produit.Lors d'une fuite ou d'un déversement, le d-limonène aura tendance à flotter sur l'eau, car il est très peu soluble dans l'eau et moins dense que cette dernière.
Mise à jour : 2003-10-21
Mise à jour : 2003-10-20
InflammabilitéLe d-limonène est un liquide combustible.
Moyens d'extinctionUtiliser les agents chimiques secs, le dioxyde de carbone ou la mousse régulière. Refroidir les contenants exposés au feu en les arrosant d'eau pulvérisée. Ne pas utiliser l'eau sous forme de jet pour éteindre l'incendie.
Le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone.
Le d-limonène est utilisé comme produit de remplacement des solvants chlorés, des éthers glycoliques, de la méthyl éthyl cétone (MEC) et des chlorofluorocarbones (CFC), ainsi que du xylène.
StabilitéLe d-limonène est stable dans des conditions normales d'utilisation. Cependant, lorsqu'il est exposé plusieurs semaines à l'air, il s'oxyde et produit une variété de terpènes oxygénés monocycliques tel le carvone. Si l'exposition à l'air se prolonge, le d-limonène polymérise et produit un liquide visqueux non-toxique, qui forme un film à la surface.L'addition des produits antioxydants comme le di-tert-butyl-hydroxytoluène (BHT) empêche l'oxydation du d-limonène par l'air.
IncompatibilitéIl est incompatible avec les agents oxydants.
IncompatibilitéLa littérature rapporte un cas d'explosion accidentelle impliquant le d-limonène, le pentafluorure d'iode et le tétrafluoro-1,1,2,2 éthylène.
Mise à jour : 2015-04-08
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
Manipuler à l'écart des sources d'ignition, des flammes nues et des étincelles, dans un endroit bien ventilé. Manipuler de façon sécuritaire selon les méthodes standards et conformes avec le RSST, le NFPA 30 et le CNPI au besoin. Ce produit est combustible et il peut accumuler une charge électrostatique par écoulement ou par agitation : l'appareillage doit être mis à la terre. Ne pas manger ou boire pendant l'utilisation. Éviter le contact avec les yeux et le contact répété avec la peau.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
L'entreposage de ce liquide combustible doit s'effectuer conformément au code des liquides inflammables et combustibles NFPA 30. Entreposer à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition, dans un récipient hermétique placé dans un endroit frais, sec et bien ventilé, à l'abri des matières oxydantes.
En cas de fuite ou de déversement, contenir la fuite si possible. Éliminer toute source d'ignition et ventiler. Réduire la concentration des vapeurs en arrosant avec de l'eau pulvérisée. En cas de déversement majeur, l'eau pulvérisée peut réduire les émanations de vapeurs, mais ne préviendra pas l'ignition dans les endroits clos.Absorber ou couvrir avec de la terre sèche, du sable ou tout autre produit non combustible et mettre dans des contenants hermétiques.Tout équipement utilisé pour manipuler ce produit doit être mis à la terre. Utiliser des outils anti-étincelles propres pour récupérer le matériel absorbé.
Consulter le bureau régional du ministère de l'Environnement.
Mise à jour : 2004-08-10
En milieu de travail, le d-limonène est absorbé rapidement par les voies respiratoires et par la peau. Il est également absorbé par les voies digestives.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
Le d-limonène est un irritant modéré pour la peau et léger pour les yeux. On rapporte une sensation de brûlure, de l'oedème, de l'érythème et des démangeaisons chez un volontaire dont la main a été immergée pendant deux heures dans le d-limonène.
Des volontaires exposés aux vapeurs pendant 2 heures à des concentrations de 10, 225 ou 450 mg/m³ n'ont rapporté aucun symptôme d'irritation.
Des volontaires exposés à des concentrations de 10, 225 ou 450 mg/m³ de d-limonène pendant 2 heures en effectuant un effort léger n'ont pas rapporté d'effet sur le système nerveux central. Le seul effet observé était une légère diminution (2 %) de la capacité vitale à la plus forte dose. Il n'y a eu aucun changement en ce qui concerne les autres paramètres de la fonction respiratoire.
Des études ont été effectuées afin de déterminer la possibilité d'utiliser le d-limonène à des fins thérapeutiques pour dissoudre des pierres au niveau de la vessie. L'une d'elles mentionne que l'ingestion de 20 g de d-limonène par des volontaires a causé de la diarrhée et une faible protéinurie, mais aucun changement biochimique dans le foie.
En cas d'ingestion, ce produit pourrait être aspiré et provoquer une atteinte pulmonaire.
Aucune donnée chez l'humain concernant les effets chroniques de ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez vous référer aux autres sections de cette fiche.
Mise à jour : 2016-07-26
Ce produit peut causer la sensibilisation respiratoire.
Plusieurs cas de sensibilisation cutanée ont été rapportés mais les études indiquent que ce sont les produits d'oxydation du d-limonène qui en sont responsables et non le d-limonène lui-même.
Guarneri F. et al. (2008) rapportent un cas de sensibilisation cutanée (dermite de contact allergique) et respiratoire (asthme) chez un travailleur qui manipulait des agrumes. Le d-limonène se retouve naturellement dans la pelure de ce type de fruits. Le patient a subi plusieurs épisodes d'asthme bronchique, des problèmes cutanés ainsi que de l'oedème aux paupières. Les tests pulmonaires spirométriques effectués ont montré une légère insuffisance respiratoire démontrant ainsi de l'asthme. Cependant, aucun test de provocation spécifique n'a été effectué. Des tests cutanés fermés se sont avérés positifs entre autres, pour le dl-limonène (2 % dans de la Vaseline).
Des études ont montré que le d-limonène oxydé peut induire de la sensibilisation cutanée. Cette oxydation se produit lorsque le d-limonène est conservé à l'air libre sans stabilisant pendant plusieurs semaines. Plusieurs études récentes ont démontré que divers produits d'oxydation du d-limonène sont sensibilisants. On ne peut donc être certains que les cas de sensibilisation cutanée répertoriés à ce jour soient dus au d-limonène lui-même puisque l'état d'oxydation du produit n'était pas pris en considération dans ces études. Des études effectuées chez l'animal avec du d-limonène purifié n'ont pas mis en évidence de sensibilisation cutanée. Cependant, lorsque ces études sont effectuées avec du d-limonène ayant été exposé à l'air pour une période prolongée, les résultats obtenus sont positifs. Ces résultats supportent l'hypothèse que la sensibilisation cutanée serait imputable aux dérivés oxydés du d-limonène.
Mise à jour : 2011-07-11
Développement prénatal
Études chez l'animalTrois études par ingestion ont été effectuées chez l'animal. Il faut cependant mentionner que, dans tous les cas, le nombre d'animaux utilisés était faible et les données disponibles restreintes. La première étude a été effectuée chez le rat (0, 591 et 2 869 mg/kg/j; jours 9 à 15 de la gestation). On rapporte un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à la plus forte dose. Les auteurs ont observé une augmentation significative des retards d'ossification et une diminution du poids du thymus, de la rate, des testicules et des ovaires chez les rejetons de mères exposées à 2 869 mg/kg/j (Tsuji, 1975). La seconde étude a été effectuée chez la souris (0, 591 et 2 363 mg/kg/j; jours 7 à 12 de la gestation). On a observé une diminution significative du gain de poids maternel à la dose la plus élevée. C'est à cette dose qu'on a noté, chez les rejetons, un retard de l'ossification qui s'est rétabli au cours du développement postnatal, ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence de côtes fusionnées. On a également observé une réduction significative du poids des rejetons mâles à la plus forte dose (Kodama, 1977). La troisième étude a été faite chez le lapin (0, 250, 500 et 1 000 mg/kg/j; jours 6 à 18 de la gestation). On rapporte de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (diminution significative du gain de poids et de la consommation de nourriture à 500 et 1 000 mg/kg/j, ainsi qu'un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à 1 000 mg/kg/j). Les auteurs ont noté certaines anomalies (retards réversibles de l'ossification, variation du poids de certains organes, lobulation incomplète des poumons) qui n'étaient pas fonction de la dose administrée et de signification incertaine (Kodama, 1977).
Études chez l'animalTrois études par ingestion ont été effectuées chez l'animal. Il faut cependant mentionner que, dans tous les cas, le nombre d'animaux utilisés était faible et les données disponibles restreintes.
La première étude a été effectuée chez le rat (0, 591 et 2 869 mg/kg/j; jours 9 à 15 de la gestation). On rapporte un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à la plus forte dose. Les auteurs ont observé une augmentation significative des retards d'ossification et une diminution du poids du thymus, de la rate, des testicules et des ovaires chez les rejetons de mères exposées à 2 869 mg/kg/j (Tsuji, 1975).
La seconde étude a été effectuée chez la souris (0, 591 et 2 363 mg/kg/j; jours 7 à 12 de la gestation). On a observé une diminution significative du gain de poids maternel à la dose la plus élevée. C'est à cette dose qu'on a noté, chez les rejetons, un retard de l'ossification qui s'est rétabli au cours du développement postnatal, ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence de côtes fusionnées. On a également observé une réduction significative du poids des rejetons mâles à la plus forte dose (Kodama, 1977).
La troisième étude a été faite chez le lapin (0, 250, 500 et 1 000 mg/kg/j; jours 6 à 18 de la gestation). On rapporte de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (diminution significative du gain de poids et de la consommation de nourriture à 500 et 1 000 mg/kg/j, ainsi qu'un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à 1 000 mg/kg/j). Les auteurs ont noté certaines anomalies (retards réversibles de l'ossification, variation du poids de certains organes, lobulation incomplète des poumons) qui n'étaient pas fonction de la dose administrée et de signification incertaine (Kodama, 1977).
Développement postnatalLes trois mêmes études ont également tenté d'évaluer les conséquences postnatales de l'ingestion de d-limonène. Aucun effet sur la survie des rejetons n'a été observé jusqu'à la septième semaine chez la souris, le rat et le lapin. Chez le rat mâle, on rapporte une diminution significative du poids corporel aux semaines 1, 2, 5, 6 et 7 lorsque les mères étaient exposées à 2 869 mg/kg/j. Toutefois le nombre de portées et le nombre de paramètres mesurés étaient trop restreints pour conclure.
Effets sur le système reproducteur
Chez la femelleUne étude chez le chien par voie orale a montré une légère diminution du poids relatif des ovaires à toutes les doses(0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975). Chez le mâleUne étude chez le chien par voie orale a montré une diminution du poids relatif des testicules à toutes les doses (0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975). Une seconde étude effectuée par voie orale chez le rat a montré une augmentation significative du poids des testicules à la plus forte dose en présence d'une diminution du gain de poids et de la consommation d'eau (0, 277, 554 et 1 385 mg/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée (Tsuji, 1975).
Chez la femelleUne étude chez le chien par voie orale a montré une légère diminution du poids relatif des ovaires à toutes les doses(0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975).
Chez le mâleUne étude chez le chien par voie orale a montré une diminution du poids relatif des testicules à toutes les doses (0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975).
Une seconde étude effectuée par voie orale chez le rat a montré une augmentation significative du poids des testicules à la plus forte dose en présence d'une diminution du gain de poids et de la consommation d'eau (0, 277, 554 et 1 385 mg/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée (Tsuji, 1975).
La présence du d-limonène a été rapportée lors d'une étude destinée à identifier, en milieu urbain, les contaminants pouvant se retrouver dans le lait maternel. Cependant, aucune relation avec l'exposition professionnelle ne peut être établie. L'étude ne spécifie pas lequel des deux isomères du limonène (d ou l) est détecté. On estime toutefois que le d-limonène peut être détecté dans le lait.
Effets cancérogènesLe CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) considère que le d-limonène cause des tumeurs des tubules rénaux chez les rats mâles par un mécanisme qui implique la liaison réversible entre la protéine alpha-2-micro-globuline et le d-limonène ou son produit d'oxydation. L'absence de cette protéine chez l'homme, chez le rat femelle (très faible concentration) et chez d'autres espèces animales explique la spécificité de cet effet cancérogène aux rats mâles. Ainsi, ce mécanisme de cancérogénicité n'est pas transposable à l'homme.
Effets cancérogènes
Évaluation des autres aspects reliés à la cancérogénicité Plusieurs études chez l'animal rapportent que le d-limonène peut inhiber la formation de tumeurs lorsqu'il est administré en même temps ou après un traitement avec des substances cancérogènes. Un test de transformation cellulaire s'est avéré négatif.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études chez l'animalUne étude de spot test effectuée par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale) s'est avérée négative chez la souris, même à des doses toxiques. Études in vitroDes tests d'aberration chromosomique et d'échange de chromatides-soeurs ont donné des résultats négatifs sur des cellules ovariennes de hamster chinois.
Études chez l'animalUne étude de spot test effectuée par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale) s'est avérée négative chez la souris, même à des doses toxiques.
Études in vitroDes tests d'aberration chromosomique et d'échange de chromatides-soeurs ont donné des résultats négatifs sur des cellules ovariennes de hamster chinois.
Effet sur cellules somatiques
Études in vitroUn test de mutation (locus spécifique) chez la souris a donné des résultats négatifs.
Mise à jour : 2004-08-17
Chez le rat, le d-limonène augmente de façon importante l'absorption cutanée du kétoprofène (médicament anti-inflammatoire) lorsqu'il est appliqué sur la peau en présence d'éthanol (application sous forme d'un gel contenant 2 % de kétoprofène, 50 % d'éthanol et 1 à 2 % de d-limonène).
Les mêmes auteurs ont aussi étudié l'effet du d-limonène sur l'absorption cutanée d'un autre médicament anti-inflammatoire, l'indométhacine, dans des conditions similaires. Ils ont également observé une augmentation importante de l'absorption cutanée de ce médicament en présence de d-limonène et d'éthanol.
Selon Bégin et al. (1999), ceci soulève la possibilité que le d-limonène puisse favoriser la pénétration de certaines substances toxiques à travers la peau, en milieu de travail.
DL50
InhalationEn cas d'inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l'eau pendant 5 minutes ou jusqu'à ce que le produit soit éliminé. Enlever les lentilles cornéennes s'il est possible de le faire facilement. Si l'irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer immédiatement les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Laver abondamment la peau avec de l'eau et du savon. Mouiller abondamment les vêtements contaminés. Consulter un médecin si l'irritation persiste ou en cas d'éruption cutanée.
IngestionNe PAS faire vomir. Rincer la bouche avec de l'eau. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
Mise à jour : 2015-03-16
Cette substance n'est pas réglementée selon l'annexe I du Règlement
Danger
Liquide et vapeurs inflammables (H226) Provoque une irritation cutanée (H315) Peut provoquer une allergie cutanée (H317) Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires (H304)
Divulgation des ingrédients
Mise à jour : 2004-11-30
Classification
Numéro UN : UN2052
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.