Répertoire toxicologiqueFiche complète
L'information disponible sur cette substance est partielle. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Répertoire toxicologique.
Noms français :
Noms anglais :
Mise à jour : 2009-08-25
Trois types d'analyse sont disponibles : sur filtre, sur tube ou avec IDL l'IRSST.
Pour obtenir la description de ces méthodes, consulter le Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante :
http://www.irsst.qc.ca/-RSST7439-97-6-F1.html
Mise à jour : 2015-05-07
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L’entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Mise à jour : 2016-04-28
Des évidences chez l'animal indiquent que les composés inorganiques de mercure peuvent être réduits en mercure métallique suite à leur oxydation. Les données indiquent que le métabolisme est similaire chez l'homme et l'animal. Par conséquent, il est raisonnable d'estimer que les effets toxiques seront les mêmes que ceux du mercure sous forme métallique. Nous vous invitons à consulter nos données sur le mercure métallique.
La biodisponibilité des composés inorganiques insolubles du mercure est moindre (mais pas nulle) que celle des composés inorganiques solubles du mercure. Les composés inorganiques du mercure peuvent atteindre la majorité des organes. Cependant, leur faible liposolubilité réduit leur capacité à traverser la barrière hématoencéphalique et à s'accumuler dans le cerveau.
L'intoxication aiguë résulte le plus souvent de l'ingestion accidentelle ou volontaire de larges quantités. On observe alors une gastro-entérite aiguë (nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales), une inflammation de la muqueuse buccale, des vomissements sanguinolents, de la salivation, de l'anurie, des dommages aux reins (nécrose des tubules rénaux) et un état de choc.
Les composés inorganiques du mercure ont des effets sur les reins, le système gastro-intestinal et les yeux.
Une forte exposition aux composés inorganiques du mercure cause des dommages aux reins (syndrome néphrotique classique) qui se traduisent par de l'oedème. Ce dernier est souvent très important sur les membres inférieurs, l'abdomen, le visage et la région lombaire. On peut observer une prise de poids de plusieurs kilogrammes.
On note aussi une coloration brunâtre du cristallin (mercurialentis) qui n'amène pas de changement de l'acuité visuelle.
Le système nerveux n'est généralement pas considéré comme la cible des composés inorganiques du mercure en raison de leur faible liposolubilité qui diminue leur habileté à pénétrer la barrière hémato-encéphalique. La littérature rapporte tout de même quelques cas anecdotiques de perturbation du système nerveux central et de polyneuropathie.
L'information relative à cette section n'est pas disponible actuellement.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.