Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 111-76-2
Formule moléculaire brute : C6H14O2
Noms français :
Noms anglais :
Le butoxy-2 éthanol est utilisé comme solvant, agent de couplage ou ingrédrient dans plusieurs secteurs d'activités. Il se retrouve, entre autres, dans :
Ce produit sert aussi d'intermédiaire dans la synthèse de composés acétates de la famille des esters et de plastifiants de type phtalate et stéarate.
Mise à jour : 2021-08-19
Le butoxy-2 éthanol est un liquide incolore. Il dégage une légère odeur d'éther.
En milieu de travail, l'exposition au butoxy-2 éthanol se fait par les vapeurs ou par contact avec le liquide.
Exposition aux vapeurs :
L'odeur du butoxy-2 éthanol peut être détectée à partir de 0,1 ppm. Cette valeur est inférieure à la VEMP (20 ppm) et à la DIVS (700 ppm). L'odeur pourrait donc être un signe d'avertissement à une exposition potentiellement dangereuse. Cependant, elle ne demeure qu'un indicateur de danger. Seule l'utilisation d'un instrument de mesure permet d'identifier le produit et d'en quantifier la concentration. En effet, la perception des odeurs demeure une donnée variable selon l'individu. Il a été démontré que plusieurs facteurs influencent la réponse olfactive chez l'homme, tels que l'état de vigilance, l'accoutumance, les conditions de température et d'humidité et les effets de masque par d'autres substances.
Le butoxy-2 éthanol a une faible volatilité (tension de vapeur = 0,76 mm de Hg ou 0,10 kPa à 20 °C, nettement inférieure à celle de l'eau), donc il s'évapore lentement. Sa concentration à saturation est de 1 000 ppm à 20 °C. Elle est 50 fois supérieure à la VEMP et 1,4 fois supérieure à la DIVS. En conséquence, lors d'une fuite ou d'un déversement, la concentration en vapeur de butoxy-2 éthanol dans l'air risque de dépasser la VEMP et la DIVS.
Exposition au liquide :
À cause de sa faible volatilité, le butoxy-2 éthanol peut rester longtemps sur une surface. En cas de contact avec le liquide, ce produit est absorbé par la peau. Il est aussi irritant. En raison de sa miscibilité avec l'eau, un rinçage à l'eau devrait permettre l'élimination du produit.
Mise à jour : 2021-07-28
Mise à jour : 2004-07-06
InflammabilitéLe butoxy-2 éthanol est un liquide combustible. Il peut s'enflammer s'il est chauffé modérément en présence d'une source d'ignition. Il peut également s'enflammer au contact des matières oxydantes fortes.
ExplosibilitéIl peut exploser au contact des matières oxydantes fortes.
Moyens d'extinctionDioxyde de carbone, poudre chimique sèche, mousse, eau pulvérisée.
Techniques spécialesPorter un appareil de protection respiratoire autonome.
Monoxyde de carbone, dioxyde de carbone.
Se référer à la méthode d'analyse 94-2 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante :
http://www.irsst.qc.ca/-RSST111-76-2.html
Mise à jour : 2021-09-16
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d'équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (20 ppm).
PeauPorter un équipement de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un équipement de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.
NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
PeauLes équipements de protection de la peau doivent être conformes à la réglementation.
Les gants suivants sont recommandés
YeuxLes équipements de protection des yeux et de la figure doivent être conformes à la réglementation.
Les protecteurs oculaires suivants sont recommandés
StabilitéLe butoxy-2 éthanol est stable dans des conditions normales d'utilisation.
IncompatibilitéIl est incompatible avec les agents oxydants forts. Les bases le décomposent en présence d'eau, formant de l'alcool butylique normal et de l'éthylène glycol. Il attaque les métaux légers (aluminium, magnésium) avec dégagement d'hydrogène, un gaz inflammable et/ou explosible.Le butoxy-2 éthanol peut attaquer certains types de plastique, de caoutchouc ou de revêtements.
Mise à jour : 2015-04-08
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
Éviter le contact avec la peau et les yeux. Ce produit est toxique; s'il est manipulé ou transvasé régulièrement ou fréquemment, installer des douches de secours et des douches oculaires conformes dans le voisinage immédiat des travailleurs exposés. Porter un équipement de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil de protection respiratoire approprié. La manipulation de ce liquide combustible doit se faire conformément au Code des liquides inflammables et combustibles NFPA-30. Manipuler à l'abri des matières incompatibles. Ne pas manger et ne pas boire pendant l'utilisation. En présence d'air et particulièrement lors d'un entreposage prolongé, ce produit peut former des peroxydes explosifs. Il est conseillé de vérifier s'il y a présence de peroxydes avant de le distiller.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Ce liquide combustible doit être entreposé selon les dispositions prévues par le Code des liquides inflammables et combustibles NFPA 30. Conserver dans un endroit bien ventilé, à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition. Conserver à l'abri des matières oxydantes et des bases.
En présence d'air et particulièrement lors d'un entreposage prolongé, ce produit peut former des peroxydes explosifs. Il est conseillé de vérifier s'il y a présence de peroxydes avant de le distiller.
Porter des gants et des vêtements protecteurs appropriés, des lunettes de sécurité et, si nécessaire, un appareil de protection respiratoire adéquat. En cas de fuite ou de déversement, contenir la fuite si on peut le faire sans risque. Éliminer toute source d'ignition du site et ventiler. Ramasser à l'aide de sable, de terre ou d'un autre type d'absorbant non combustible.
Ne pas déverser les résidus dans les égouts et ne pas jeter les absorbants contaminés aux ordures. Si nécessaire, consulter le bureau régional du ministère de l'Environnement.
Le butoxy-2 éthanol est absorbé par les voies respiratoires et la peau. L'absorption cutanée des vapeurs est faible. Il peut également être absorbé par les voies digestives.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
Les demi-vies moyennes suivantes ont été mesurées chez des volontaires suite à l'inhalation de 20 ppm de butoxy-2 éthanol pendant deux heures lors d'un exercice léger :
Les demi-vies moyennes suivantes ont été mesurées suite à l'exposition cutanée de volontaires qui avaient deux à quatre doigts immergés dans du butoxy-2 éthanol pendant deux heures :
Mise à jour : 2019-05-03
Ce produit est irritant pour la peau et les yeux.
Des volontaires exposés à la vapeur du produit à des concentrations de 98 à 195 ppm pendant 8 heures ont rapporté de l'irritation des voies respiratoires supérieures (nez et gorge) et des yeux.
L'inhalation de fortes concentrations (98 à 195 ppm pendant 4 à 8 heures) a causé, chez certains volontaires, des maux de tête ainsi qu'une perturbation du goût. Aucun effet sur la fragilité osmotique des érythrocytes, qui est un signe précurseur de l'hémolyse, n'a été observé.
Plusieurs cas d'intoxication accidentelle ou volontaire liés à l'ingestion de produits contenant une concentration variable de butoxy-2 éthanol ont été rapportés. Les symptômes observés étaient les suivants : hypotension, acidose métabolique, anémie hémolytique, hémoglobinurie, hématurie, excrétion urinaire accrue d'acide oxalique, coma, mort.
Chez l'animal, l'ingestion ou l'absorption percutanée de doses élevées du produit a des effets hémolytiques.
Malgré un usage fort répandu, aucun effet toxique n'a été rapporté chez l'homme à la suite de l'exposition au butoxy-2 éthanol uniquement.
En ce qui concerne les expositions mixtes, une étude chez 31 travailleurs exposés au butoxy-2 éthanol (0,6 ppm) et à la méthyl éthyl cétone (concentration inconnue) a analysé certains paramètres sanguins, rénaux et hépatiques. Une légère modification significative de deux paramètres sanguins (pourcentage d'hématocrite et concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine) a été observée, mais ceux-ci se situaient à l'intérieur des valeurs de référence. Les autres paramètres sanguins mesurés (tel que la fragilité osmotique des globules rouges), ainsi que les paramètres hépatiques et rénaux étaient normaux.
Les paramètres hématologiques de 47 travailleurs exposés au butoxy-2 éthanol (environ 4,3 ppm) et à l'acétone (concentration inconnue) ont été vérifiés. Les concentrations d'hémoglobine et de globules rouges dans le sang des travailleurs exposés étaient significativement plus faibles que celles des travailleurs contrôles. Les cas d'anémie étaient aussi plus fréquents chez les travailleurs exposés.
Chez le rat et la souris, l'inhalation des vapeurs cause l'anémie hémolytique et peut causer les effets suivants: hémoglobinurie, hématurie, dommages au foie, aux reins, à la rate et à la moelle osseuse. Ces effets sont associés à l'hémolyse des globules rouges.
Cependant, il a été démontré, par des études in vitro, que les globules rouges humains sont plus résistants à l'hémolyse causée par l'acide butoxy-2 acétique que les globules rouges des rongeurs.
De plus, le modèle PBPK de Corley estime qu'une exposition par inhalation à 1 160 pm de butoxy-2 éthanol ou une exposition cutanée, ne produira pas de concentration d'acide butoxy-2 acétique susceptible de causer l'anémie hémolytique des globules rouges chez l'humain.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Les études de sensibilisation cutanée effectuées chez l'humain et l'animal sont négatives.
Une étude de sensibilisation cutanée (test épicutané fermé (Patch test) chez 201 volontaires) a donné des résultats négatifs.
Des études de sensibilisation cutanée (maximisation chez le cobaye (GPMT)) ont donné des résultats négatifs.
Mise à jour : 2016-07-20
Développement prénatal
Études chez l'humainPlusieurs études épidémiologiques ont étudié les effets sur le développement de l'exposition des travailleuses et travailleurs à la famille des éthers de glycol. Aucune conclusion concernant le butoxy-2 éthanol ne peut être tirée de ces études puisqu'il y avait exposition simultanée à plusieurs produits. Études chez l'animal Voie respiratoire : Une étude chez le rat par inhalation (0, 150, 200 ppm; 7 h/j; jours 7 à 15 de la gestation) n'a mis en évidence aucun effet sur le nombre de résorptions, le poids et le pourcentage de foetus vivants, ni sur l'incidence de malformations ou variations viscérales et squelettiques. De l'hématurie a été observée chez les mères lors du premier jour d'exposition à la dose de 200 ppm (Nelson 1984). Tyl et al. (1984) ont également effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 25, 50, 100 et 200 ppm; 6 h/j; jours 6 à 15 de la gestation). Ils ont observé de la toxicité maternelle (diminution significative de la consommation d'eau et de nourriture et du gain de poids aux doses de 100 et 200 ppm ainsi que de l'hématotoxicité à 200 ppm). Un retard d'ossification significatif a été observé aux doses de 100 et 200 ppm. Une augmentation significative du nombre de résorptions totales ainsi qu'une diminution significative du nombre d'implants viables et du pourcentage de foetus vivants ont été observés à 200 ppm. Par contre, l'étude n'a mis en évidence aucune augmentation des malformations externes, viscérales, squelettiques ou totales. Tyl et al. (1984) ont effectué la même étude chez le lapin (0, 25, 50, 100 et 200 ppm; 6 h/j; jours 6 à 18 de la gestation). Ils ont observé de la toxicité maternelle à 200 ppm (diminution significative du gain de poids corporel et du poids de l'utérus). À cette dose, ils rapportent une diminution du nombre d'implants totaux et viables ainsi qu'un retard d'ossification significatif chez les rejetons. L'étude n'a mis en évidence aucune augmentation des malformations externes, viscérales, squelettiques ou totales. Voie cutanée : Hardin et al. (1984) ont effectué une étude par voie cutanée chez un nombre restreint de rats (0 et 0,12 ml, 4 fois par jour; jours 7 à 16 de la gestation). Ils n'ont détecté aucun effet embryotoxique ou foetotoxique, ni d'anomalie externe, viscérale ou squelettique chez les rejetons, en absence de toxicité maternelle. Voie digestive : Une étude par gavage chez la souris (0 et 1 180 mg/kg/j; jours 7 à 14 de la gestation) rapporte une diminution significative du nombre de portées viables mais aucun effet sur le poids et le nombre des rejetons vivants en présence d'une toxicité maternelle excessive (20 % de mortalité) (Schuler et al., 1984). Wier et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez un nombre restreint de souris (0, 350, 650, 1 000, 1 500, 2 000 mg/kg/j; jours 8 à 14 de la gestation). De la toxicité maternelle a été observée aux doses élevées (papier du fond de la cage taché de rouge à 1 000 mg/kg/j, 50 % de mortalité à 1 500 mg/kg/j et 100 % de mortalité à 2 000 mg/kg/j). Ils ont observé une augmentation significative du nombre de résorptions à 1 000 et 1 500 mg/kg/j. Une augmentation non significative de l'incidence de fente palatine non reliée à la dose a été observée à 1 000 mg/kg/j seulement. Les malformations viscérales et squelettiques n'ont pas été étudiées. Le NTP (1989) a effectué une étude par gavage chez le rat lors de quatre périodes de traitement et de prélèvement, choisies dans le but d'évaluer l'effet du butoxy-2 éthanol pendant la période critique du développement cardiovasculaire :I et II : 0, 30, 100 et 200 mg/kg/j; jours 9 à 11 de la gestation; sacrifice jour 12 ou 20; III et IV : 0, 30, 100 et 300 mg/kg/j; jours 11 à 13 de la gestation; sacrifice jour 14 ou 20;De la toxicité maternelle a été observée aux deux plus fortes doses de toutes les périodes de traitement (diminution significative de la consommation d'eau, d'aliments, du poids du corps et de certains organes, hématotoxicité). Le nombre de foetus vivants par portée était significativement réduit aux deux plus fortes doses pour toutes les périodes de traitement. On note de l'hématotoxicité chez les rejetons pour les jours de traitement 9 à 11, sacrifice au jour 20, à toutes les doses ainsi qu'une augmentation significative du nombre de résorptions, d'implants non vivants et d'implants affectés par portée. On rapporte également de l'hématotoxicité aux jours de traitement 11 à 20, sacrifice au jour 20, à la plus forte dose. Aucune malformation viscérale, squelettique ou externe n'a été observée. Une étude de «Reproductive Assessment by Continuous Breeding protocol (RACB)» a été effectuée chez des souris mâles et femelles par voie orale (0, 0,5, 1 et 2 % dans l'eau de boisson équivalant à des concentrations de 0, 0,7, 1,3 et 2 g/kg/j; 7 jours avant l'accouplement et 14 semaines pendant la cohabitation). On rapporte une incidence excessive de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (30 % de mortalité à la dose de 1 % et 65 % de mortalité à la dose de 2 %, ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la consommation d'eau et une augmentation du poids des reins). On note une diminution du poids corporel et de la consommation d'eau chez les pères exposés aux doses de 1 et 2 %. Les auteurs ont observé une diminution significative du nombre de rejetons vivants par portée ainsi que du poids absolu et relatif des rejetons vivants aux doses de 1 et 2 % (Heindel, 1990).
Études chez l'humainPlusieurs études épidémiologiques ont étudié les effets sur le développement de l'exposition des travailleuses et travailleurs à la famille des éthers de glycol. Aucune conclusion concernant le butoxy-2 éthanol ne peut être tirée de ces études puisqu'il y avait exposition simultanée à plusieurs produits.
Études chez l'animal
Voie respiratoire :
Une étude chez le rat par inhalation (0, 150, 200 ppm; 7 h/j; jours 7 à 15 de la gestation) n'a mis en évidence aucun effet sur le nombre de résorptions, le poids et le pourcentage de foetus vivants, ni sur l'incidence de malformations ou variations viscérales et squelettiques. De l'hématurie a été observée chez les mères lors du premier jour d'exposition à la dose de 200 ppm (Nelson 1984).
Tyl et al. (1984) ont également effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 25, 50, 100 et 200 ppm; 6 h/j; jours 6 à 15 de la gestation). Ils ont observé de la toxicité maternelle (diminution significative de la consommation d'eau et de nourriture et du gain de poids aux doses de 100 et 200 ppm ainsi que de l'hématotoxicité à 200 ppm). Un retard d'ossification significatif a été observé aux doses de 100 et 200 ppm. Une augmentation significative du nombre de résorptions totales ainsi qu'une diminution significative du nombre d'implants viables et du pourcentage de foetus vivants ont été observés à 200 ppm. Par contre, l'étude n'a mis en évidence aucune augmentation des malformations externes, viscérales, squelettiques ou totales.
Tyl et al. (1984) ont effectué la même étude chez le lapin (0, 25, 50, 100 et 200 ppm; 6 h/j; jours 6 à 18 de la gestation). Ils ont observé de la toxicité maternelle à 200 ppm (diminution significative du gain de poids corporel et du poids de l'utérus). À cette dose, ils rapportent une diminution du nombre d'implants totaux et viables ainsi qu'un retard d'ossification significatif chez les rejetons. L'étude n'a mis en évidence aucune augmentation des malformations externes, viscérales, squelettiques ou totales.
Voie cutanée :
Hardin et al. (1984) ont effectué une étude par voie cutanée chez un nombre restreint de rats (0 et 0,12 ml, 4 fois par jour; jours 7 à 16 de la gestation). Ils n'ont détecté aucun effet embryotoxique ou foetotoxique, ni d'anomalie externe, viscérale ou squelettique chez les rejetons, en absence de toxicité maternelle.
Voie digestive :
Une étude par gavage chez la souris (0 et 1 180 mg/kg/j; jours 7 à 14 de la gestation) rapporte une diminution significative du nombre de portées viables mais aucun effet sur le poids et le nombre des rejetons vivants en présence d'une toxicité maternelle excessive (20 % de mortalité) (Schuler et al., 1984).
Wier et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez un nombre restreint de souris (0, 350, 650, 1 000, 1 500, 2 000 mg/kg/j; jours 8 à 14 de la gestation). De la toxicité maternelle a été observée aux doses élevées (papier du fond de la cage taché de rouge à 1 000 mg/kg/j, 50 % de mortalité à 1 500 mg/kg/j et 100 % de mortalité à 2 000 mg/kg/j). Ils ont observé une augmentation significative du nombre de résorptions à 1 000 et 1 500 mg/kg/j. Une augmentation non significative de l'incidence de fente palatine non reliée à la dose a été observée à 1 000 mg/kg/j seulement. Les malformations viscérales et squelettiques n'ont pas été étudiées.
Le NTP (1989) a effectué une étude par gavage chez le rat lors de quatre périodes de traitement et de prélèvement, choisies dans le but d'évaluer l'effet du butoxy-2 éthanol pendant la période critique du développement cardiovasculaire :I et II : 0, 30, 100 et 200 mg/kg/j; jours 9 à 11 de la gestation; sacrifice jour 12 ou 20; III et IV : 0, 30, 100 et 300 mg/kg/j; jours 11 à 13 de la gestation; sacrifice jour 14 ou 20;De la toxicité maternelle a été observée aux deux plus fortes doses de toutes les périodes de traitement (diminution significative de la consommation d'eau, d'aliments, du poids du corps et de certains organes, hématotoxicité). Le nombre de foetus vivants par portée était significativement réduit aux deux plus fortes doses pour toutes les périodes de traitement. On note de l'hématotoxicité chez les rejetons pour les jours de traitement 9 à 11, sacrifice au jour 20, à toutes les doses ainsi qu'une augmentation significative du nombre de résorptions, d'implants non vivants et d'implants affectés par portée. On rapporte également de l'hématotoxicité aux jours de traitement 11 à 20, sacrifice au jour 20, à la plus forte dose. Aucune malformation viscérale, squelettique ou externe n'a été observée.
Une étude de «Reproductive Assessment by Continuous Breeding protocol (RACB)» a été effectuée chez des souris mâles et femelles par voie orale (0, 0,5, 1 et 2 % dans l'eau de boisson équivalant à des concentrations de 0, 0,7, 1,3 et 2 g/kg/j; 7 jours avant l'accouplement et 14 semaines pendant la cohabitation). On rapporte une incidence excessive de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (30 % de mortalité à la dose de 1 % et 65 % de mortalité à la dose de 2 %, ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la consommation d'eau et une augmentation du poids des reins). On note une diminution du poids corporel et de la consommation d'eau chez les pères exposés aux doses de 1 et 2 %. Les auteurs ont observé une diminution significative du nombre de rejetons vivants par portée ainsi que du poids absolu et relatif des rejetons vivants aux doses de 1 et 2 % (Heindel, 1990).
Développement postnatal
Aucun effet sur le gain de poids et la survie postnatale (jusqu'à l'âge de 3 jours) n'a été trouvé chez des souris exposées par gavage (0 et 1 180 mg/kg/j; jours 6 à 13 de la gestation) en présence de 20 % de mortalité maternelle (Schuler et al., 1984).
Une autre étude chez les souris (0, 650 et 1 000 mg/kg/j; jours 8 à 14 de la gestation) n'a pas montré d'effet sur le gain de poids et la survie postnatale jusqu'à l'âge de 22 jours (Wier et al., 1987).
Lors d'une étude de Reproductive Assessment by Continuous Breeding protocol (RACB), des souris mâles et femelles ont été exposés par voie orale (eau de boisson; 0, 0,5, 1 et 2 %; 7 jours avant et 14 semaines pendant la période de cohabitation). On rapporte une incidence excessive de la toxicité chez les mères exposées aux deux plus fortes doses (30 % de mortalité à la dose de 1 % et 65 % de mortalité à la dose de 2 %, ainsi qu’une diminution significative du poids corporel et de la consommation d’eau et une augmentation du poids des reins). On note une diminution du poids corporel et de la consommation d'eau chez les pères exposés aux doses de 1 et 2 %. Les auteurs ont observé une diminution significative de la fertilité aux deux plus fortes doses. Les rejetons ont ensuite été accouplés entre eux et exposés à une dose de 0,5 %. Aucun effet sur l'indice de fertilité et certains paramètres de reproduction (poids des rejetons, nombre de rejetons vivants par portée, proportion de rejetons vivants) n'a été observé.
Par la suite, ils ont effectué une expérience d'accouplement croisé à la dose de 1 % (femelles exposées accouplées avec mâles non exposés et vice-versa) afin de déterminer si la diminution de fertilité observée chez les parents aux doses de 1 et 2 % était causée par un effet chez les mâles ou les femelles. Ils ont ainsi observé une diminution de l'indice de fertilité lorsque des femelles exposées étaient accouplées avec des mâles non exposés. Ceci indique que les femelles sont plus sensibles à l'effet du butoxy-2 éthanol sur la reproduction (Heindel et al., 1990).
Effets sur le système reproducteur
Chez la femelle Voie respiratoire: Une étude de toxicité aiguë n'a montré aucun changement macroscopique au niveau du système reproducteur (ovaires, utérus, col de l'utérus, vagin et vulve) des cochons d’Inde (691 ppm pendant 1 heure; 14 jours d'observation). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Nachreiner 1994 cité dans l'ATSDR 1998). Voie cutanée: Aucun changement histopathologique n’a été observé dans les glandes mammaires, les ovaires, l’utérus et le vagin chez des lapins (10, 50, et 150 mg/kg/j; 6 heures/j; 5 j/sem pendant 90 jours). Le poids des ovaires n'était pas affecté (Chemical Manufacturers Association 1983 cité dans l'ATSDR, 1998). Lors d'une étude de toxicité aiguë, aucun changement macroscopique n'a été observé au niveau du système reproducteur (ovaires, trompes de Fallope, utérus, col de l'utérus, vagin) des cochons d’Inde exposés par voie cutanée (2 g/kg pendant 24 heures; période d'observation de 14 jours). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Shepard, 1994 cité dans l'ATSDR, 1998). Voie digestive: Après exposition orale, aucune lésion histopathologique n’a été observée dans les glandes mammaires, les ovaires et l’utérus chez les rats et les souris (0, 3 000, 4 500 et 6 000 ppm dans l'eau de boisson pendant 13 semaines). Une altération du cycle oestral (dioestrus prolongé) a été observée chez les rates à toutes les doses. Par contre, cet effet n’a pas été observé chez la souris (NTP 1993). Heindel et al. (1990) n'ont observé aucun effet sur la durée du cycle oestral de souris d'une première génération exposées à 1 % de butoxy- 2 éthanol dans l'eau de boisson pendant 14 semaines, en présence de toxicité (diminution du poids corporel et augmentation du poids du foie et des reins). Le cycle oestral des rejetons exposés à 0,5 % n'a pas été affecté.Chez le mâle Voie respiratoire: Aucune atteinte des testicules (histopathologie ou poids) n’a été observée chez le rat (245 ppm, 4h/j pendant 9 jours ou 0, 13, 25 et 77 ppm, 4 h/j, 5j/sem pendant 13 semaines) (Dodd et al., 1983). Doe (1984) n'a rapporté aucun effet sur le poids des testicules des rats, en présence d'hématurie (0 et 800 ppm pendant 4 heures). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants. Dans une étude de toxicité aiguë (692 ppm pendant 1 heure; période d'observation de 14 jours), aucun changement macroscopique n’a été observé dans les organes reproducteurs (testicules, pénis, vésicules séminales, épididymes et prostate) des cochons d’Inde. La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Nachreiner, 1994 cité dans l'ATSDR 1998). Voie cutanée: Aucun changement histopathologique n’a été observé dans les testicules, les épididymes, les vésicules séminales et la prostate des lapins exposés par voie cutanée (10, 50, et 150 mg/kg/j; 6 h/j; 5 j/sem pendant 90 jours). On a noté une légère augmentation significative du poids des testicules à la dose de 150 mg/kg/j (Chemical Manufacturers Association 1983 cité dans l'ATSDR 1998). Aucun effet sur le poids des testicules n’a été observé chez des lapins (18 à 361 mg/kg/j; 6 h/j; 9 applications cutanées pendant 11 jours) (Union Carbide 1980 cité dans l'ATSDR 1998). Aucun changement macroscopique n'a été observé dans les testicules et les épididymes des cochons d’Inde exposés par voie cutanée lors d'une étude de toxicité aiguë (2 g/kg pendant 24 heures; période d'observation de 14 jours). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Shepard 1994 cité dans l'ATSDR 1998). Voie digestive : Aucun effet sur les testicules, les vésicules séminales, les épididymes ou la prostate (histopathologie ou poids), n’a été observé dans une dizaine d'études de toxicité aiguë et subchronique, effectuées chez des rats et chez des souris. Une seule étude (Weil et Carpenter, 1963) rapporte de l'atrophie testiculaire chez les rats (188 mg/kg/jour pendant 93 jours). Cependant, ces résultats sont probablement causés par la présence d'impuretés dans le produit utilisé (Tyler, 1984). Une étude chez des rats (0 et 1,0 % dans l’eau de boisson; pendant 14 semaines) n’a pas démontré d'effet sur l’incidence des spermatozoïdes anormaux, sur leur motilité et leur concentration (Heindel, 1990).
Chez la femelle
Voie respiratoire:
Une étude de toxicité aiguë n'a montré aucun changement macroscopique au niveau du système reproducteur (ovaires, utérus, col de l'utérus, vagin et vulve) des cochons d’Inde (691 ppm pendant 1 heure; 14 jours d'observation). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Nachreiner 1994 cité dans l'ATSDR 1998).
Voie cutanée:
Aucun changement histopathologique n’a été observé dans les glandes mammaires, les ovaires, l’utérus et le vagin chez des lapins (10, 50, et 150 mg/kg/j; 6 heures/j; 5 j/sem pendant 90 jours). Le poids des ovaires n'était pas affecté (Chemical Manufacturers Association 1983 cité dans l'ATSDR, 1998).
Lors d'une étude de toxicité aiguë, aucun changement macroscopique n'a été observé au niveau du système reproducteur (ovaires, trompes de Fallope, utérus, col de l'utérus, vagin) des cochons d’Inde exposés par voie cutanée (2 g/kg pendant 24 heures; période d'observation de 14 jours). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Shepard, 1994 cité dans l'ATSDR, 1998).
Voie digestive:
Après exposition orale, aucune lésion histopathologique n’a été observée dans les glandes mammaires, les ovaires et l’utérus chez les rats et les souris (0, 3 000, 4 500 et 6 000 ppm dans l'eau de boisson pendant 13 semaines). Une altération du cycle oestral (dioestrus prolongé) a été observée chez les rates à toutes les doses. Par contre, cet effet n’a pas été observé chez la souris (NTP 1993).
Heindel et al. (1990) n'ont observé aucun effet sur la durée du cycle oestral de souris d'une première génération exposées à 1 % de butoxy- 2 éthanol dans l'eau de boisson pendant 14 semaines, en présence de toxicité (diminution du poids corporel et augmentation du poids du foie et des reins). Le cycle oestral des rejetons exposés à 0,5 % n'a pas été affecté.
Aucune atteinte des testicules (histopathologie ou poids) n’a été observée chez le rat (245 ppm, 4h/j pendant 9 jours ou 0, 13, 25 et 77 ppm, 4 h/j, 5j/sem pendant 13 semaines) (Dodd et al., 1983).
Doe (1984) n'a rapporté aucun effet sur le poids des testicules des rats, en présence d'hématurie (0 et 800 ppm pendant 4 heures). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants.
Dans une étude de toxicité aiguë (692 ppm pendant 1 heure; période d'observation de 14 jours), aucun changement macroscopique n’a été observé dans les organes reproducteurs (testicules, pénis, vésicules séminales, épididymes et prostate) des cochons d’Inde. La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Nachreiner, 1994 cité dans l'ATSDR 1998).
Aucun changement histopathologique n’a été observé dans les testicules, les épididymes, les vésicules séminales et la prostate des lapins exposés par voie cutanée (10, 50, et 150 mg/kg/j; 6 h/j; 5 j/sem pendant 90 jours). On a noté une légère augmentation significative du poids des testicules à la dose de 150 mg/kg/j (Chemical Manufacturers Association 1983 cité dans l'ATSDR 1998).
Aucun effet sur le poids des testicules n’a été observé chez des lapins (18 à 361 mg/kg/j; 6 h/j; 9 applications cutanées pendant 11 jours) (Union Carbide 1980 cité dans l'ATSDR 1998).
Aucun changement macroscopique n'a été observé dans les testicules et les épididymes des cochons d’Inde exposés par voie cutanée lors d'une étude de toxicité aiguë (2 g/kg pendant 24 heures; période d'observation de 14 jours). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Shepard 1994 cité dans l'ATSDR 1998).
Aucun effet sur les testicules, les vésicules séminales, les épididymes ou la prostate (histopathologie ou poids), n’a été observé dans une dizaine d'études de toxicité aiguë et subchronique, effectuées chez des rats et chez des souris. Une seule étude (Weil et Carpenter, 1963) rapporte de l'atrophie testiculaire chez les rats (188 mg/kg/jour pendant 93 jours). Cependant, ces résultats sont probablement causés par la présence d'impuretés dans le produit utilisé (Tyler, 1984).
Une étude chez des rats (0 et 1,0 % dans l’eau de boisson; pendant 14 semaines) n’a pas démontré d'effet sur l’incidence des spermatozoïdes anormaux, sur leur motilité et leur concentration (Heindel, 1990).
Le NTP (National Toxicology Program aux États-Unis) a effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 31,2, 62,5 et 125 ppm; 6 h/j pendant 104 semaines). Aucun effet cancérogène n'a été observé chez les mâles et les femelles (NTP 2000).
Lors d'une seconde étude chez la souris, le NTP (2000) a observé une augmentation significative d'hémangiome hépatique chez les mâles à 250 ppm (0, 62,5, 125 et 250 ppm; 6 h/j ; pendant 104 semaines). L'organisme rapporte également une augmentation significative de l'incidence de papillome ou de carcinome à cellules squameuses du préestomac (portion de l'estomac absente chez l'humain) chez les femelles à la même dose et en présence d'ulcérations.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études chez l'animalKeith et al. (1996) n'ont pas observé de dommage à l'ADN (adduits, méthylation) dans des cellules testiculaires après une exposition orale (dose unique de 120 mg/kg) chez le rat.
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'humainSohnlein et al. (1993) n'ont pas rapporté d'augmentation des micronoyaux ou des échanges de chromatides-soeurs chez des travailleurs exposés simultanément à divers éthers de glycol dont le butoxy-2 éthanol (<0,1 à 1,4 ppm), l'éthoxy-2 éthanol (<0,1 à 15,2 ppm) et l'acétate d'éthoxy-2 éthanol (<0,1 à 3,7 ppm). Études chez l'animalKeith et al. (1996) n'ont pas observé de dommage à l'ADN (adduits, méthylation) dans des cellules du cerveau, des reins, du foie et de la rate après une exposition orale (dose unique de 120 mg/kg) chez le rat. Trois études de micronoyaux chez le rat et la souris par des voies non usuelles en milieu de travail ont donné des résultats négatifs (voie intrapéritonéale) (Elliott, 1997). Études in vitroPlusieurs tests in vitro sur des cellules de mammifères (échange de chromatides-soeurs, aberrations chromosomiques, synthèse non programmée d'ADN) ont donné des résultats contradictoires (Elliott, 1997).
Études chez l'humainSohnlein et al. (1993) n'ont pas rapporté d'augmentation des micronoyaux ou des échanges de chromatides-soeurs chez des travailleurs exposés simultanément à divers éthers de glycol dont le butoxy-2 éthanol (<0,1 à 1,4 ppm), l'éthoxy-2 éthanol (<0,1 à 15,2 ppm) et l'acétate d'éthoxy-2 éthanol (<0,1 à 3,7 ppm).
Études chez l'animalKeith et al. (1996) n'ont pas observé de dommage à l'ADN (adduits, méthylation) dans des cellules du cerveau, des reins, du foie et de la rate après une exposition orale (dose unique de 120 mg/kg) chez le rat.
Trois études de micronoyaux chez le rat et la souris par des voies non usuelles en milieu de travail ont donné des résultats négatifs (voie intrapéritonéale) (Elliott, 1997).
Études in vitroPlusieurs tests in vitro sur des cellules de mammifères (échange de chromatides-soeurs, aberrations chromosomiques, synthèse non programmée d'ADN) ont donné des résultats contradictoires (Elliott, 1997).
La consommation de boissons alcoolisées peut diminuer l'élimination du butoxy-2-éthanol.
DL50
CL50
Les valeurs de DL50 chez le rat varient avec l'âge, les jeunes étant moins sensibles que les adultes.
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Éviter de donner la respiration bouche à bouche à moins d’utiliser un dispositif de protection buccale (à cause du danger de contamination pour la personne qui administre les premiers secours).
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.Contact avec la peauRetirer immédiatement les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Laver abondamment la peau avec de l’eau et du savon pendant 15 à 20 minutes. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise et si l'irritation persiste. Mouiller abondamment les vêtements contaminés.
IngestionRincer la bouche avec de l’eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Mise à jour : 2021-05-27
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.