Répertoire toxicologiqueFiche complète
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Mise à jour : 2007-10-12
Les poussières de bois ne sont pas absorbées par les voies respiratoires. Cependant, les poussières de bois inhalées peuvent se déposer dans les voies respiratoires.
Mise à jour : 2004-10-19
Ce produit peut causer de la sensibilisation respiratoire (rhinite).
Une étude rapporte de la rhinite chez un ébéniste qui était exposé quotidiennement aux poussières de bois de hêtre (Fagus sylvatica). Les symptômes augmentaient durant les heures de travail et diminuaient les fins de semaine. Des tests de provocation nasale ainsi que de tests cutanés (prick) ont démontré des réponses positives immédiates aux poussières de hêtre. Le travailleur était également exposé à l'iroko mais les tests effectués étaient négatifs à ces poussières. Des tests immunologiques ont démontré la présence d'IgE spécifiques au hêtre. Un autre cas de rhinite est rapporté chez un travailleur. Il a démontré des réponses positives aux poussières de hêtre suite à des tests de provocation.
Pour causer un effet toxique sur le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le foetus) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur le développement.
Pour causer un effet toxique sur la reproduction, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le système reproducteur) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur la reproduction.
Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur ou via l’allaitement.
Plusieurs organismes tant nationaux qu’internationaux ont des données concernant la cancérogénicité de poussières de bois en général ou spécifiques pour certaines poussières de bois :
Notes :
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'humain Palus et al. (1998) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple et de la réparation d’ADN des lymphocytes chez les travailleurs (13 hommes, 11 femmes, pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois (pin, hêtre et chêne) exposés aux poussières de bois et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis). Études chez l'animal Mohtashamipur et Norpoth (1989) ont traité des souris par gavage (4 doses non mortelles dans l’huile de maïs) avec une fraction extraite de la poussière de bois de hêtre (Fagus silvatica). Ils ont rapporté une augmentation significative des micronoyaux et des corps apoptotiques dans le petit intestin 24 heures suivant le gavage. Il s’agit d’un résumé incomplet. Nelson et al. (1993) ont fait une étude de micronoyaux chez le rat avec des extraits aqueux et alcooliques (éthanol ou méthanol) de poussières de bois de hêtre appliqués sur l’épithélium nasal (essence non spécifiée; 0, 0,5, 1 et 2 g/kg; 3 expositions pendant 24 h). Ils ont observé une augmentation significative du nombre de micronoyaux avec l’extrait alcoolique à 1 et 2 g/kg. Il n’y a pas eu d’augmentation significative d’adduits d’ADN dans les tissus nasaux. Études in vitro Schmezer et al. (1994) ont évalué les dommages causés à l’ADN d’hépatocytes de rats par des extraits (cyclohexanol ou éthanol) de hêtre (Fagus sylvatica), de chêne (Quercus robur) et d’épinette (Picea abies). Ils ont observé une faible augmentation des dommages avec le hêtre et une augmentation des dommages à l’ADN avec le chêne tous les deux en absence d’activation métabolique. Il n’y a pas eu de dommage à l’ADN avec l’épinette en présence ou en absence d’activation métabolique. Une étude des aberrations chromosomiques sur une lignée de cellules embryonnaires pulmonaires humaines (MRC-5) a été faite par Zhou et al. (1995). Les essais ont été faits avec des extraits alcooliques (méthanol) de poussières de bois de hêtre, de chêne et de pin (essence non spécifiée) en présence (0,00, 0,033, et 1,0 mg/ml pour le hêtre) ou en absence (0,00, 0,033, 1,10, 0,33 et 1,0 mg/ml pour le hêtre) d’activation métabolique. Il y a eu une augmentation significative des aberrations chromosomiques à la plus forte dose en présence d’activation, et aux doses les plus fortes en absence d’activation pour le hêtre.
Études chez l'humain
Palus et al. (1998) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple et de la réparation d’ADN des lymphocytes chez les travailleurs (13 hommes, 11 femmes, pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois (pin, hêtre et chêne) exposés aux poussières de bois et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis).
Études chez l'animal
Mohtashamipur et Norpoth (1989) ont traité des souris par gavage (4 doses non mortelles dans l’huile de maïs) avec une fraction extraite de la poussière de bois de hêtre (Fagus silvatica). Ils ont rapporté une augmentation significative des micronoyaux et des corps apoptotiques dans le petit intestin 24 heures suivant le gavage. Il s’agit d’un résumé incomplet.
Nelson et al. (1993) ont fait une étude de micronoyaux chez le rat avec des extraits aqueux et alcooliques (éthanol ou méthanol) de poussières de bois de hêtre appliqués sur l’épithélium nasal (essence non spécifiée; 0, 0,5, 1 et 2 g/kg; 3 expositions pendant 24 h). Ils ont observé une augmentation significative du nombre de micronoyaux avec l’extrait alcoolique à 1 et 2 g/kg. Il n’y a pas eu d’augmentation significative d’adduits d’ADN dans les tissus nasaux.
Études in vitro
Schmezer et al. (1994) ont évalué les dommages causés à l’ADN d’hépatocytes de rats par des extraits (cyclohexanol ou éthanol) de hêtre (Fagus sylvatica), de chêne (Quercus robur) et d’épinette (Picea abies). Ils ont observé une faible augmentation des dommages avec le hêtre et une augmentation des dommages à l’ADN avec le chêne tous les deux en absence d’activation métabolique. Il n’y a pas eu de dommage à l’ADN avec l’épinette en présence ou en absence d’activation métabolique.
Une étude des aberrations chromosomiques sur une lignée de cellules embryonnaires pulmonaires humaines (MRC-5) a été faite par Zhou et al. (1995). Les essais ont été faits avec des extraits alcooliques (méthanol) de poussières de bois de hêtre, de chêne et de pin (essence non spécifiée) en présence (0,00, 0,033, et 1,0 mg/ml pour le hêtre) ou en absence (0,00, 0,033, 1,10, 0,33 et 1,0 mg/ml pour le hêtre) d’activation métabolique. Il y a eu une augmentation significative des aberrations chromosomiques à la plus forte dose en présence d’activation, et aux doses les plus fortes en absence d’activation pour le hêtre.
Mise à jour : 1999-11-01
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La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.