Programme pour une maternité sans danger (PMSD)

Propriétés physiques pertinentes 

Mise à jour : 2009-02-03

État physique : Solide
Tension de vapeur : Sans objet 
Point d'ébullition : 2 230 °C
Solubilité dans l'eau : Insoluble 
Coefficient de partage (eau/huile) : Sans objet 
Masse moléculaire : 60,08

Voies d'absorption

Mise à jour : 2009-02-02

L'information relative à cette section n'est pas disponible actuellement.

Effets sur le développement 

Mise à jour : 2009-02-02

Pour causer un effet toxique sur le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tels que le système reproducteur et le foetus) et y causer des changements nocifs. La silice cristalline sous forme de quartz et de cristobalite n'est pas absorbée dans l'organisme et il est probable qu'il en soit de même avec la silice cristalline sous forme de tridymite. Ainsi, l'exposition à la tridymite ne devrait pas causer d'effet sur le développement.

Effets sur la reproduction 

Mise à jour : 2009-02-02

Pour causer un effet toxique sur la reproduction, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tels que le système reproducteur et le foetus) et y causer des changements nocifs. La silice cristalline sous forme de quartz et de cristobalite n'est pas absorbée dans l'organisme et il est probable qu'il en soit de même avec la silice cristalline sous forme de tridymite. Ainsi, l'exposition à la tridymite ne devrait pas causer d'effet sur la reproduction.

Effets sur l'allaitement 

Mise à jour : 2009-02-02

La silice cristalline sous forme de quartz et de cristobalite n'est pas absorbée dans l'organisme et il est probable qu'il en soit de même avec la silice cristalline sous forme de tridymite. Ainsi, la tridymite ne devrait pas se trouver pas dans le lait maternel.

Cancérogénicité 1 2 3 4 5

Mise à jour : 2009-02-02

Le National Toxicology Program (NTP, 2005) considère la silice cristalline (fraction respirable) comme un cancérogène reconnu chez l'homme. Leur évaluation est basée sur des données d'exposition à la silice cristalline, principalement sous forme de quartz, en milieu de travail. Selon cet organisme, le lien entre le cancer et l'exposition à la silice cristalline est le plus fort dans les études chez les travailleurs oeuvrant dans les carrières, l'industrie du granit, de la céramique, de la poterie, des briques réfractaires et de la terre de diatomée. Le NTP précise que, dans ces études, le risque accru de cancer était associé à l'exposition au quartz et à la cristobalite, mais pas à la silice amorphe. Leur rapport indique un risque relatif global d'approximativement 1,3 à 1,5, le risque le plus élevé étant observé chez les travailleurs ayant subi l'exposition la plus élevée ou ayant une plus longue période de latence. La silicose est associée à un risque relatif de cancer plus élevé, soit 2,0 à 4,0.

Le CIRC (1997) n'a pas établi de classification globale pour la tridymite en raison d'un manque de données.

MAK (2000, 2007) considère la silice cristalline sous forme de quartz, cristobalite, tridymite (fraction respirable) comme une substance qui cause le cancer chez l'homme.

NIOSH (2002, 2007) considère que la silice cristalline sous forme de quartz, cristobalite et tridymite est un cancérogène professionnel potentiel (Ca). L'organisme a conclu que la silicose augmente le risque de cancer mais que les données sont moins claires en ce qui concerne la cancérogénicité de la silice cristalline (quartz et cristobalite) en absence de silicose. La méta-analyse des études épidémiologiques concernant l'exposition à la silice cristalline et le cancer indique un facteur de risque relatif de 1,3 pour les travailleurs exposés à la silice et un facteur de risque relatif de 2,2 à 2,8 pour les travailleurs silicotiques.

Mutagénicité2

Mise à jour : 2009-02-02

  • Les données ne permettent pas de faire une évaluation adéquate de l'effet mutagène.

Effet sur cellules somatiques

Études in vitro
Le CIRC (1997) rapporte un test d'échange de chromatides-soeurs sur des lymphocytes humains qui s'est avéré négatif. Le même test effectué sur des lymphocytes et des monocytes humains a donné des résultats positifs.

Commentaires 

Mise à jour : 2009-02-02

En milieu de travail, les poussières de silice cristalline sous forme de quartz et de cristobalite ne sont pas absorbées. Suite à l'inhalation, elles se déposent dans les voies respiratoires d'où elles peuvent être éliminées ou être encapsulées dans des nodules silicotiques. Elles ne sont pas absorbées par la voie digestive et par la peau. Il est probable qu'il en soit de même avec la silice cristalline sous forme de tridymite.

Références

  • ▲1.  Report on Carcinogens, 15th edition. Research Triangle Park, NC : U.S. Department of Health and Human Services, Public Health Service, National Toxicology Program. (2021).   https://ntp.niehs.nih.gov/pubhealth/roc/index-1.html
  • ▲2.  IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Silica, some silicates, coal dust and para-aramid fibrils. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 68. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (1997).   https://monographs.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/06/mono68.pdf
    http://www.iarc.fr
  • ▲3.  Deutsche Forschungsgemeinschaft. Kommission zur Prüfung Gesundheitsschädlicher Arbeitsstoffe, Occupational toxicants : critical data evaluation for MAK values and classification of carcinogens. Vol. 14. Weinheim; New York : VCH. (2000). [MO-020680]
  • ▲4.  Deutsche Forschungsgemeinschaft, List of MAK and BAT Values 2007 : maximum concentrations and biological tolerance values at the workplace. Report no. 43. Weinheim : Wiley-VCH. (2007). [RM-515093]   http://ca.wiley.com
  • ▲5.  IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, A Review of Human Carcinogens: Arsenic, Metals, Fibres, and Dusts. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 100C. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (2012).   http://monographs.iarc.fr/
    http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol100C/mono100C.pdf

La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.