Programme pour une maternité sans danger (PMSD)

Propriétés physiques pertinentes 

Mise à jour : 1986-05-30

État physique : Liquide
Tension de vapeur : 0,2 mm de Hg    (0,027 kPa) à 20 °C
Point d'ébullition : 193,00 °C
Solubilité dans l'eau : Miscible 
Masse moléculaire : 120,17

Voies d'absorption

Mise à jour : 2011-01-17

Voies respiratoires : Absorbé
Voies digestives : Absorbé
Percutanée : Absorbé

Effets sur le développement 1 2 3 4 5

Mise à jour : 2011-01-17

  • Les études animales suggèrent la possibilité d'une augmentation des malformations congénitales mais la relation entre l'exposition et l'effet n'est pas satisfaisante en raison de limitations expérimentales.
  • Il a un effet embryotoxique et/ou foetotoxique chez l'animal.
  • Les données ne permettent pas de faire une évaluation adéquate de l'effet postnatal.

Développement prénatal

Études chez l'animal

Une étude préliminaire a été effectuée chez la souris par la voie orale (0, 4 000 mg/kg). Le nombre de portées viables a été significativement réduit en présence de 10 % de mortalité maternelle (Schuler et al., 1984). Cependant un nombre restreint d'animaux et une dose unique très élevée ont été utilisés.

Yamano et al. (1993) ont publié une étude chez le rat (gavage; 0, 200, 600 et 1 800 mg/kg; jours 7 à 17 de la gestation). De la toxicité maternelle a été observée à la plus forte dose (diminution significative du gain de poids, de la consommation de nourriture et du poids du thymus)ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence de malformations externes (oedème généralisé et absence de queue) et viscérales (cardiovasculaires). À cette dose, la durée de la gestation était prolongée d'environ 2 jours. Une diminution significative du poids des rejetons et un retard d'ossification ont été observés à 600 et 1 800 mg/kg.

Dans une autre étude, des rats ont été exposés par la voie orale (0, 720 et 2 165 mg/kg; jours 7 à 16 de la gestation). Une faible toxicité maternelle a été observée à la plus forte dose diminution du poids corporel et de la prise alimentaire). Le poids des rejetons et la taille des portées étaient significativement réduits à 2 165 mg/kg. Une augmentation significative des malformations osseuses a été observée aux deux doses et une augmentation significative de l'incidence de malformations viscérales (cardiovasculaires) à la plus forte dose (Hardin et al., 1986).

Une seule étude a été effectuée par la voie cutanée chez le lapin (0, 50, 250 et 750 mg/kg; jours 6 à 18 de la gestation). De la toxicité maternelle a été notée à 750 mg/kg (diminution significative du gain de poids corporel et effet hématologique). À cette dose, le pourcentage de résorptions était fortement augmenté. Un retard d'ossification a été observé à 250 et 750 mg/kg alors qu'une dilatation du pelvis rénal et une légère flexion des pattes antérieures ont été rapportés à 750 mg/kg.(Scortichini et al., 1986).

 

Développement postnatal

Yamano et al. (1993) ont publié une étude chez le rat (0, 200, 600 et 1 800 mg/kg; jours 7 à 17 de la gestation). De la toxicité maternelle a été observée à la plus forte dose (diminution du gain de poids, de la consommation de nourriture et du poids du thymus). La survie postnatale au jour 4 était significativement réduite (58 rejetons sur 93 de la dose de 600 mg/kg et 2 ratons sur 37 étaient vivants à 4 jours). Le poids corporel était également réduit. Il y a eu une diminution non significative de la viabilité à 600 mg/kg et significative à 1 800 mg/kg.

Effets sur la reproduction

L'information relative à cette section n'est pas disponible actuellement

Effets sur l'allaitement 

Mise à jour : 2011-01-17

  • Il n'y a aucune donnée concernant l'excrétion ou la détection dans le lait.

Cancérogénicité 

Mise à jour : 2011-01-17

  • Aucune donnée concernant un effet cancérogène n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.

Mutagénicité3

Mise à jour : 2011-01-17

  • Aucune donnée concernant un effet mutagène in vivo n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.

Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales

Études In vitro
Une étude d'aberrations chromosomiques sur des cellules ovariennes de hamster chinois a donné des résultats négatifs.

Références

  • ▲1.  Schuler, R.L. et al., «Results of testing fifteen glycol ethers in a short-term in vivo reproductive toxicity assay.» Environmental Health Perspectives. Vol. 57, p. 141-146. (1984). [AP-016303]
  • ▲2.  Hardin, B, Goad, P et Burg, J, «Developmental toxicity of diethylene glycol monomethylether (diEGME).» Fundamental and Applied Toxicology. Vol. 6, no. 3, p. 430-439. (1986).
  • ▲3.  Bureau européen des substances chimiques, European Union Risk Assessment Report : 2-(2methoxyethoxy)ethanol. 1st Priority List, Vol. 1. Luxembourg : Office for Official Publications of the European Communities. (2000). EUR 18999 EN.   http://ecb.jrc.ec.europa.eu/esis/
    http://ecb.jrc.it/DOCUMENTS/Existing-Chemicals/RISK_ASSESSMENT/REPORT/degmereport005.pdf
  • ▲4.  Scortichini, B. et al., «Teratologic evaluaiton of rdremally applied diethylene glycol monomethyl ether in rabbits.» Fundamental and Applied Toxicology. Vol. 7, no. 1, p. 68-75. (1986).
  • ▲5.  Yamano, T. et al., «Effects of diethylene glycol monomethyl ether on pregnancy and postnatal development in rats.» Archives of Environmental Contamination and Toxicology. Vol. 24, no. 2, p. 228-235. (1993).

La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.