SR2 - Afficher la vue PMSD ‭[4]‬

Programme pour une maternité sans danger (PMSD)

Propriétés physiques pertinentes 1 2 3 4 5 6

Mise à jour : 2022-05-31

État physique : Liquide
Tension de vapeur : 13 mm de Hg    (1,7 kPa) à 20 °C
Autre(s) valeur(s) : 10 mm de Hg (1,3 kPa) à 16,6 °C
Point d'ébullition : 117,9 °C
Solubilité dans l'eau : 66 g/l à 20 °C
Coefficient de partage (eau/huile) : 0,355
Masse moléculaire : 92,52

Voies d'absorption

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Effets sur le développement

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Effets sur la reproduction

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Effets sur l'allaitement 

Mise à jour : 2002-09-26

  • Il n'y a aucune donnée concernant l'excrétion ou la détection dans le lait.

Cancérogénicité 7 8 9 10 11 12 13

Mise à jour : 2024-09-16

Évaluation du R.S.S.T. : Effet cancérogène soupçonné chez l'humain.
Évaluation du C.I.R.C. : L'agent (le mélange) est probablement cancérogène pour l'homme (groupe 2A).
Évaluation de l'A.C.G.I.H. : Cancérogène humain suspecté (groupe A2).
Évaluation du N.T.P. : La substance est raisonnablement anticipée cancérogène (R).

Évaluation de la cancérogénicité par des organismes officiels

Le CIRC (1999) considère que l'épichlorohydrine est probablement cancérogène pour l'homme. Le mode d'exposition à cet agent entraîne des expositions qui sont probablement cancérogènes pour l'homme (groupe 2A).

L'ACGIH (2022) considère que l'épichlorohydrine est un cancérogène suspecté chez l'humain (groupe A2).

Mutagénicité10 14

Mise à jour : 2016-06-15

  • Il existe des études chez l'humain ou chez l'animal suggérant un effet mutagène.

Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales

Études chez l'animal

Sram et al. (1976) ont obtenu une réponse négative à un essai de mutation dominante létale chez la souris (oral; 20 mg/kg; dose unique). 

Lors d'un test de morphologie des spermatozoïdes chez le rat (oral; 50 mg/kg; dose unique), Cassidy et al. (1983) ont obtenu une réponse positive.

Gingell et al. (1985) ont observé une augmentation significative des aberrations chromosomiques dans les spermatogonies chez la souris (inhalation; 5 mg/m³ pendant 120 heures).

Effet sur cellules somatiques

Études chez l'humain
Dans deux études chez des travailleurs exposés à des concentrations allant de 0.5 à 5.0 mg/m³, on a observé une augmentation des aberrations chromosomiques dans les lymphocytes (CIRC 1997).

Études chez l'animal
Lors de trois études d'aberration chromosomique dans la moelle osseuse de souris, les deux études par voie orale (50 et 200 mg/kg; dose unique) ont obtenu des résultats négatifs (Smyth et Langvardt 1979;  Rossi et al. 1983) et l'étude par inhalation (5 mg/m³ pendant 120 heures) a donné un résultat positif (Gingell et al. 1985).

Études In vitro
Des résultats positifs ont été obtenus dans deux études de bris de brin (Sina et al. 1983; Garberg et al 1988).

Lors de cinq études de mutation génétique (Amacher et Zelljadt 1984; Nishi et al 1984; Jotz et Mitchell 1981; Knaap et al 1982; Amacher et Dunn 1985), il y a eu quatre études positives et une négative.

Lors de trois études d'aberration chromosomique in vitro sur des cellules animales ( Natarajan et van Kesteren-van Leeuwen 1981; Asita 1989; Dean et Hodson-Walker 1979), il y a eu deux études positives et une négative.

Lors de quatorze études d'échange de chromatides soeurs in vitro sur des cellules animales et humaines ( Evans et Mitchell 1981; Natarajan et van Kesteren-van Leeuwen 1981; Perry et Thomson 1981; Nishi et al 1984; von der Hude et al 1984 et 1991; Sasaki 1980; Ishidate et al 1981; White 1980; Carbone et al 1981; Norppa et al 1981; Kucerova et polivkova 1976; Sram 1976 ), il y a eu treize études positives et une négative.

Note: Les articles cités ci-haut sont détaillés dans le volume 71 du CIRC (1999) et dans l'ACGIH (2001).

Références

La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.