Programme pour une maternité sans danger (PMSD)

Propriétés physiques pertinentes 1 2 3 4 5 6 7 8

Mise à jour : 2021-07-28

État physique : Liquide
Tension de vapeur : 0,76 mm de Hg    (0,10 kPa) à 20 °C
Autre(s) valeur(s) : 0,88 mm de Hg (0,12 kPa) à 25 °C; 10 mm de Hg (1,33 kPa) à 81 °C; 300 mm de Hg (40,0 kPa) à 140 °C
Point d'ébullition : 171,2 °C
Solubilité dans l'eau : Miscible 
Coefficient de partage (eau/huile) : 0,158
Masse moléculaire : 118,17

Voies d'absorption

Mise à jour : 2004-07-06

Voies respiratoires : Absorbé
Voies digestives : Absorbé
Percutanée : Absorbé

Effets sur le développement 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Mise à jour : 2016-07-20

  • Il n'a pas d'effet embryotoxique et/ou foetotoxique en absence de toxicité maternelle.
  • Les données ne permettent pas de faire une évaluation adéquate de l'effet postnatal.

Développement prénatal

Études chez l'humain
Plusieurs études épidémiologiques ont étudié les effets sur le développement de l'exposition des travailleuses et travailleurs à la famille des éthers de glycol. Aucune conclusion concernant le butoxy-2 éthanol ne peut être tirée de ces études puisqu'il y avait exposition simultanée à plusieurs produits.

Études chez l'animal

Voie respiratoire :

Une étude chez le rat par inhalation (0, 150, 200 ppm; 7 h/j; jours 7 à 15 de la gestation) n'a mis en évidence aucun effet sur le nombre de résorptions, le poids et le pourcentage de foetus vivants, ni sur l'incidence de malformations ou variations viscérales et squelettiques. De l'hématurie a été observée chez les mères lors du premier jour d'exposition à la dose de 200 ppm (Nelson 1984).

Tyl et al. (1984) ont également effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 25, 50, 100 et 200 ppm; 6 h/j; jours 6 à 15 de la gestation). Ils ont observé de la toxicité maternelle (diminution significative de la consommation d'eau et de nourriture et du gain de poids aux doses de 100 et 200 ppm ainsi que de l'hématotoxicité à 200 ppm). Un retard d'ossification significatif a été observé aux doses de 100 et 200 ppm. Une augmentation significative du nombre de résorptions totales ainsi qu'une diminution significative du nombre d'implants viables et du pourcentage de foetus vivants ont été observés à 200 ppm. Par contre, l'étude n'a mis en évidence aucune augmentation des malformations externes, viscérales, squelettiques ou totales.

Tyl et al. (1984) ont effectué la même étude chez le lapin (0, 25, 50, 100 et 200 ppm; 6 h/j; jours 6 à 18 de la gestation). Ils ont observé de la toxicité maternelle à 200 ppm (diminution significative du gain de poids corporel et du poids de l'utérus). À cette dose, ils rapportent une diminution du nombre d'implants totaux et viables ainsi qu'un retard d'ossification significatif chez les rejetons. L'étude n'a mis en évidence aucune augmentation des malformations externes, viscérales, squelettiques ou totales.

Voie cutanée :

Hardin et al. (1984) ont effectué une étude par voie cutanée chez un nombre restreint de rats (0 et 0,12 ml, 4 fois par jour; jours 7 à 16 de la gestation). Ils n'ont détecté aucun effet embryotoxique ou foetotoxique, ni d'anomalie externe, viscérale ou squelettique chez les rejetons, en absence de toxicité maternelle.

Voie digestive :

Une étude par gavage chez la souris (0 et 1 180 mg/kg/j; jours 7 à 14 de la gestation) rapporte une diminution significative du nombre de portées viables mais aucun effet sur le poids et le nombre des rejetons vivants en présence d'une toxicité maternelle excessive (20 % de mortalité) (Schuler et al., 1984).

Wier et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez un nombre restreint de souris (0, 350, 650, 1 000, 1 500, 2 000 mg/kg/j; jours 8 à 14 de la gestation). De la toxicité maternelle a été observée aux doses élevées (papier du fond de la cage taché de rouge à 1 000 mg/kg/j, 50 % de mortalité à 1 500 mg/kg/j et 100 % de mortalité à 2 000 mg/kg/j). Ils ont observé une augmentation significative du nombre de résorptions à 1 000 et 1 500 mg/kg/j. Une augmentation non significative de l'incidence de fente palatine non reliée à la dose a été observée à 1 000 mg/kg/j seulement. Les malformations viscérales et squelettiques n'ont pas été étudiées.

Le NTP (1989) a effectué une étude par gavage chez le rat lors de quatre périodes de traitement et de prélèvement, choisies dans le but d'évaluer l'effet du butoxy-2 éthanol pendant la période critique du développement cardiovasculaire :
I et II : 0, 30, 100 et 200 mg/kg/j; jours 9 à 11 de la gestation; sacrifice jour 12 ou 20;
III et IV : 0, 30, 100 et 300 mg/kg/j; jours 11 à 13 de la gestation; sacrifice jour 14 ou 20;
De la toxicité maternelle a été observée aux deux plus fortes doses de toutes les périodes de traitement (diminution significative de la consommation d'eau, d'aliments, du poids du corps et de certains organes, hématotoxicité). Le nombre de foetus vivants par portée était significativement réduit aux deux plus fortes doses pour toutes les périodes de traitement. On note de l'hématotoxicité chez les rejetons pour les jours de traitement 9 à 11, sacrifice au jour 20, à toutes les doses ainsi qu'une augmentation significative du nombre de résorptions, d'implants non vivants et d'implants affectés par portée. On rapporte également de l'hématotoxicité aux jours de traitement 11 à 20, sacrifice au jour 20, à la plus forte dose. Aucune malformation viscérale, squelettique ou externe n'a été observée.

Une étude de «Reproductive Assessment by Continuous Breeding protocol (RACB)» a été effectuée chez des souris mâles et femelles par voie orale (0, 0,5, 1 et 2 % dans l'eau de boisson équivalant à des concentrations de 0, 0,7, 1,3 et 2 g/kg/j; 7 jours avant l'accouplement et 14 semaines pendant la cohabitation). On rapporte une incidence excessive de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (30 % de mortalité à la dose de 1 % et 65 % de mortalité à la dose de 2 %, ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la consommation d'eau et une augmentation du poids des reins). On note une diminution du poids corporel et de la consommation d'eau chez les pères exposés aux doses de 1 et 2 %. Les auteurs ont observé une diminution significative du nombre de rejetons vivants par portée ainsi que du poids absolu et relatif des rejetons vivants aux doses de 1 et 2 % (Heindel, 1990).

Développement postnatal

Aucun effet sur le gain de poids et la survie postnatale (jusqu'à l'âge de 3 jours) n'a été trouvé chez des souris exposées par gavage (0 et 1 180 mg/kg/j; jours 6 à 13 de la gestation) en présence de 20 % de mortalité maternelle (Schuler et al., 1984).

Une autre étude chez les souris (0, 650 et 1 000 mg/kg/j; jours 8 à 14 de la gestation) n'a pas montré d'effet sur le gain de poids et la survie postnatale jusqu'à l'âge de 22 jours (Wier et al., 1987).

Effets sur la reproduction 11 13 14 18 19 20 21

Mise à jour : 2004-07-06

  • Les données ne permettent pas de faire une évaluation adéquate des effets sur la reproduction.

Lors d'une étude de Reproductive Assessment by Continuous Breeding protocol (RACB), des souris mâles et femelles ont été exposés par voie orale (eau de boisson; 0, 0,5, 1 et 2 %; 7 jours avant et 14 semaines pendant la période de cohabitation).  On rapporte une incidence excessive de la toxicité chez les mères exposées aux deux plus fortes doses (30 % de mortalité à la dose de 1 % et 65 % de mortalité à la dose de 2 %, ainsi qu’une diminution significative du poids corporel et de la consommation d’eau et une augmentation du poids des reins). On note une diminution du poids corporel et de la consommation d'eau chez les pères exposés aux doses de 1 et 2 %. Les auteurs ont observé une diminution significative de la fertilité aux deux plus fortes doses. Les rejetons ont ensuite été accouplés entre eux et exposés à une dose de 0,5 %. Aucun effet sur l'indice de fertilité et certains paramètres de reproduction (poids des rejetons, nombre de rejetons vivants par portée, proportion de rejetons vivants) n'a été observé.

Par la suite, ils ont effectué une expérience d'accouplement croisé à la dose de 1 % (femelles exposées accouplées avec mâles non exposés et vice-versa) afin de déterminer si la diminution de fertilité observée chez les parents aux doses de 1 et 2 % était causée par un effet chez les mâles ou les femelles. Ils ont ainsi observé une diminution de l'indice de fertilité lorsque des femelles exposées étaient accouplées avec des mâles non exposés. Ceci indique que les femelles sont plus sensibles à l'effet du butoxy-2 éthanol sur la reproduction (Heindel et al., 1990).

Effets sur le système reproducteur

Chez la femelle

Voie respiratoire:

Une étude de toxicité aiguë n'a montré aucun changement macroscopique au niveau du système reproducteur (ovaires, utérus, col de l'utérus, vagin et vulve) des cochons d’Inde (691 ppm pendant 1 heure; 14 jours d'observation). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Nachreiner 1994 cité dans l'ATSDR 1998).

Voie cutanée:

Aucun changement histopathologique n’a été observé dans les glandes mammaires, les ovaires, l’utérus et le vagin chez des lapins (10, 50, et 150 mg/kg/j; 6 heures/j; 5 j/sem pendant 90 jours). Le poids des ovaires n'était pas affecté (Chemical Manufacturers Association 1983 cité dans l'ATSDR, 1998).

Lors d'une étude de toxicité aiguë, aucun changement macroscopique n'a été observé au niveau du système reproducteur (ovaires, trompes de Fallope, utérus, col de l'utérus, vagin) des cochons d’Inde exposés par voie cutanée (2 g/kg pendant 24 heures; période d'observation de 14 jours). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Shepard, 1994 cité dans l'ATSDR, 1998).

Voie digestive:

Après exposition orale, aucune lésion histopathologique n’a été observée dans les glandes mammaires, les ovaires et l’utérus chez les rats et les souris (0, 3 000, 4 500 et 6 000 ppm dans l'eau de boisson pendant 13 semaines). Une altération du cycle oestral (dioestrus prolongé) a été observée chez les rates à toutes les doses. Par contre, cet effet n’a pas été observé chez la souris (NTP 1993).

Heindel et al. (1990) n'ont observé aucun effet sur la durée du cycle oestral de souris d'une première génération exposées à 1 % de butoxy- 2 éthanol dans l'eau de boisson pendant 14 semaines, en présence de toxicité (diminution du poids corporel et augmentation du poids du foie et des reins). Le cycle oestral des rejetons exposés à 0,5 % n'a pas été affecté.

Chez le mâle 

Voie respiratoire:

Aucune atteinte des testicules (histopathologie ou poids) n’a été observée chez le rat (245 ppm, 4h/j pendant 9 jours ou 0, 13, 25 et 77 ppm, 4 h/j, 5j/sem pendant 13 semaines) (Dodd et al., 1983).

Doe (1984) n'a rapporté aucun effet sur le poids des testicules des rats, en présence d'hématurie (0 et 800 ppm pendant 4 heures). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants.

Dans une étude de toxicité aiguë (692 ppm pendant 1 heure; période d'observation de 14 jours), aucun changement macroscopique n’a été observé dans les organes reproducteurs (testicules, pénis, vésicules séminales, épididymes et prostate) des cochons d’Inde. La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Nachreiner, 1994 cité dans l'ATSDR 1998).

Voie cutanée:

Aucun changement histopathologique n’a été observé dans les testicules, les épididymes, les vésicules séminales et la prostate des lapins exposés par voie cutanée (10, 50, et 150 mg/kg/j; 6 h/j; 5 j/sem pendant 90 jours). On a noté une légère augmentation significative du poids des testicules à la dose de 150 mg/kg/j (Chemical Manufacturers Association 1983 cité dans l'ATSDR 1998). 

Aucun effet sur le poids des testicules n’a été observé chez des lapins (18 à 361 mg/kg/j; 6 h/j; 9 applications cutanées pendant 11 jours) (Union Carbide 1980 cité dans l'ATSDR 1998).

Aucun changement macroscopique n'a été observé dans les testicules et les épididymes des cochons d’Inde exposés par voie cutanée lors d'une étude de toxicité aiguë (2 g/kg pendant 24 heures; période d'observation de 14 jours). La période de traitement et le nombre de doses étaient insuffisants (Shepard 1994 cité dans l'ATSDR 1998).

Voie digestive :

Aucun effet sur les testicules, les vésicules séminales, les épididymes ou la prostate (histopathologie ou poids), n’a été observé dans une dizaine d'études de toxicité aiguë et subchronique, effectuées chez des rats et chez des souris. Une seule étude (Weil et Carpenter, 1963) rapporte de l'atrophie testiculaire chez les rats (188 mg/kg/jour pendant 93 jours). Cependant, ces résultats sont probablement causés par la présence d'impuretés dans le produit utilisé (Tyler, 1984).

Une étude chez des rats (0 et 1,0 % dans l’eau de boisson; pendant 14 semaines) n’a pas démontré d'effet sur l’incidence des spermatozoïdes anormaux, sur leur motilité et leur concentration (Heindel, 1990).

Effets sur l'allaitement 

Mise à jour : 2004-07-06

  • Il n'y a aucune donnée concernant l'excrétion ou la détection dans le lait.

Cancérogénicité 22 23 24 25

Mise à jour : 2004-07-06

Évaluation du R.S.S.T. : Effet cancérogène démontré chez l'animal. Pour ces substances, les résultats des études relatives à la cancérogénicité chez l'animal ne sont pas nécessairement transposables à l'humain.
Évaluation du C.I.R.C. : L'agent (le mélange, les circonstances d'exposition) ne peut pas être classé quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3).
Évaluation de l'A.C.G.I.H. : Cancérogène confirmé chez l'animal; la transposition à l'humain est inconnue (groupe A3).

Le NTP (National Toxicology Program aux États-Unis) a effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 31,2, 62,5 et 125 ppm; 6 h/j pendant 104 semaines). Aucun effet cancérogène n'a été observé chez les mâles et les femelles (NTP 2000).

Lors d'une seconde étude chez la souris, le NTP (2000) a observé une augmentation significative d'hémangiome hépatique chez les mâles à 250 ppm (0, 62,5, 125 et 250 ppm; 6 h/j ; pendant 104 semaines). L'organisme rapporte également une augmentation significative de l'incidence de papillome ou de carcinome à cellules squameuses du préestomac (portion de l'estomac absente chez l'humain) chez les femelles à la même dose et en présence d'ulcérations.

Mutagénicité26 27 28

Mise à jour : 2004-07-06

  • Les données ne permettent pas de faire une évaluation adéquate de l'effet mutagène.

Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales

Études chez l'animal
Keith et al. (1996) n'ont pas observé de dommage à l'ADN (adduits, méthylation) dans des cellules testiculaires après une exposition orale (dose unique de 120 mg/kg) chez le rat.

Effet sur cellules somatiques

Études chez l'humain
Sohnlein et al. (1993) n'ont pas rapporté d'augmentation des micronoyaux ou des échanges de chromatides-soeurs chez des travailleurs exposés simultanément à divers éthers de glycol dont le butoxy-2 éthanol (<0,1 à 1,4 ppm), l'éthoxy-2 éthanol (<0,1 à 15,2 ppm) et l'acétate d'éthoxy-2 éthanol (<0,1 à 3,7 ppm).

Études chez l'animal
Keith et al. (1996) n'ont pas observé de dommage à l'ADN (adduits, méthylation) dans des cellules du cerveau, des reins, du foie et de la rate après une exposition orale (dose unique de 120 mg/kg) chez le rat.

Trois études de micronoyaux chez le rat et la souris par des voies non usuelles en milieu de travail ont donné des résultats négatifs (voie intrapéritonéale) (Elliott, 1997).

Études in vitro
Plusieurs tests in vitro sur des cellules de mammifères (échange de chromatides-soeurs, aberrations chromosomiques, synthèse non programmée d'ADN) ont donné des résultats contradictoires (Elliott, 1997).

Références

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    http://ntp.niehs.nih.gov/index.cfm?objectid=070AC403-B110-CA79-3A23AF79DE7B752A
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La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.