SR2 - Afficher la vue PMSD ‭[4]‬

Programme pour une maternité sans danger (PMSD)

Propriétés physiques pertinentes 1

Mise à jour : 2004-02-20

État physique : Solide
Tension de vapeur : Sans objet 
Point d'ébullition : 1 740 °C
Solubilité dans l'eau : Insoluble 
Coefficient de partage (eau/huile) : Sans objet 
Masse moléculaire : 207,21

Voies d'absorption

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Effets sur le développement 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Mise à jour : 2016-08-29

  • Il traverse le placenta chez l'humain.
  • Il y a possibilité d'incidence accrue d'avortement spontané chez l'humain.
  • Il a un effet embryotoxique et/ou foetotoxique chez l'animal.
  • Il peut affecter le développement postnatal chez l'humain.

Placenta

Les données chez l'humain indiquent que le plomb traverse la barrière placentaire tout au long de la grossesse. Certaines études suggèrent même que la plombémie maternelle puisse être augmentée de 14 à 40 % dans la seconde moitié de la grossesse. Ceci serait dû au plomb mobilisé du compartiment osseux et relargué dans la circulation systémique, à la suite des changements métaboliques induits par la grossesse. Le taux de plomb dans le sang du foetus est environ 0,9 fois celui du plomb sanguin maternel.

Développement prénatal

Chez l'humain

Plusieurs études ont montré qu'une plombémie élevée est associée à une augmentation de l'incidence d'avortements spontanés. Santé Canada (2013) indique qu'il y a peu de preuves indiquant que le risque est plus élevé à des plombémies inférieures à 300 µg/dL. Cependant, quelques études suggèrent la possibilité d'un effet à plus faible concentration (NTP, 2012). Les évidences montrant que l'exposition paternelle d'origine professionnelle peut être associée à une augmentation de l'incidence d'avortements spontanés chez des conjointes sont très faibles en raison de plusieurs limitations dans les études (Bellinger, 2005).

Les études concernant un lien potentiel entre la plombémie et la mortinaissance ne permettent pas de conclure.

Les résultats relatifs à l'incidence d'accouchement prématuré ne sont pas convaincants, certaines études montrant une association avec la plombémie et d'autres pas. 

Les données disponibles chez l'humain ne suggèrent pas d'association entre l'exposition au plomb et l'apparition d'anomalies congénitales majeures. Une étude épidémiologique rapporte une association entre la plombémie dans le cordon ombilical et des anomalies mineures (hémangiomes, lymphangiomes, hydrocèle, etc.), mais elle n'a pas été corroborée par d'autres études ayant mesuré la plombémie chez les mères.

Quelques études ont tenté de démontrer un risque accru de malformations congénitales chez les enfants lorsque le père était exposé au plomb. La plupart présentent des problèmes méthodologiques (nombre restreint de sujets, exposition concomitante à d'autres substances, exposition des travailleurs qui n'était pas basée sur la plombémie, mais plutôt sur le titre de l'emploi). Certaines études ont montré une augmentation des malformations mais la relation entre l'exposition au plomb et les malformations ne peut être établie (Bellinger, 2005).

Chez l'animal

Le plomb est embryotoxique et/ou foetotoxique chez les animaux selon de nombreuses études. Chez le rat, la souris, le hamster, le cobaye et le chien, le plomb administré par diverses voies cause de la mortalité embryonnaire et foetale ainsi qu'un retard de croissance.

Les études effectuées chez le rat et la souris, peu importe la voie d'absorption, ne fournissent pas de preuves quant à l'effet tératogène des composés inorganiques de plomb.

Développement postnatal

Chez l'humain

Les résultats des études relatives au développement neurologique des enfants exposés durant la grossesse à de faibles niveaux de plomb ne sont pas très cohérents. Ceci peut, en partie, être attribué à la conception différente des protocoles qui comportaient des conditions d'exposition et des examens neurocomportementaux différents.

Le NTP (2012) conclut à une association inverse entre la plombémie de la mère et un effet sur la croissance (circonférence de la tête). Les données d'études concernant la taille ou le poids ne sont pas concluantes. Selon le NTP (2012), des données limitées suggèrent qu'une exposition prénatale (plombémie maternelle inférieure à 5 µg/dl) est associée à une diminution de certaines fonctions cognitives. Des évidences limitées indiquent qu'une plombémie inférieure à 10 µg/dl pourrait être associée à une diminution du quotient intellectuel et une augmentation de l'incidence de problèmes liés à l'attention et au comportement social (hyperactivité).

Chez l'animal

Les études sur les animaux viennent appuyer les données chez l'humain quant aux effets toxiques neurocomportementaux reliés à l'exposition prénatale.

Effets sur la reproduction 2 3 4 6 10 11 12 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

Mise à jour : 2016-08-29

  • Il exerce des effets néfastes sur l'aptitude générale à la reproduction chez l'homme.

Effets sur le système reproducteur

Quelques revues de la littérature traitant de la toxicité du plomb sur le système reproducteur ont été publiées : INERIS (2016), EPA (2013), NTP (2012), ATSDR (2007) et Landrigan et al. (2000).

Chez le mâle

Chez l'homme, l'EPA (2013) rapporte que plusieurs études épidémiologiques chez des travailleurs ayant des plombémies de 25 µg/dl ou plus ont montré des effets délétères sur les spermatozoïdes. Cependant, certaines études comportaient des biais. Une étude bien menée a montré un effet néfaste à 49 µg/dl. Le NTP (2012) juge que les preuves sont suffisantes pour conclure qu'une plombémie supérieure à 15 µg/dl est associée avec un effet néfaste sur les spermatozoïdes ou le sperme chez l'homme. L'ATSDR (2007) mentionne que les effets néfastes sur les spermatozoïdes (compte spermatique et anomalie des spermatozoïdes) peuvent se produire à des plombémies supérieures à 40 µg/dl, bien que les résultats des diverses études soient variables. Bonde et Apostoli (2005) situent ce seuil à 40-50 µg/dl. Landrigan et al. (2000) ont conclu que des plombémies supérieures à 40 µg/dl semblent être associées à une diminution du compte spermatique, une diminution de la motilité des spermatozoïdes et à une augmentation de l'incidence des altérations morphologiques des spermatozoïdes.

Chez l'animal, plusieurs études rapportent des troubles de la spermatogénèse chez le rat et d'autres rongeurs ayant des concentrations sanguines de plomb > 30-40 µg/dl pendant au moins 30 jours. Plusieurs facteurs peuvent interférer avec les résultats observés dont le type de composé de plomb étudié, la présence ou non d'une intoxication systémique, l'âge des animaux, la durée de l'exposition et la variabilité interespèce (Apostoli et al., 1998). Certaines études ont montré des altérations histopathologiques dans les testicules et d'autres pas (ATSDR, 2007; Apostoli et al. 1998).

Chez la femelle

Une étude chez le singe rapporte des troubles menstruels (ingestion de 1,3 ou 15 mg plomb/kg/j pendant 75 mois) (Franks et al., 1989 cités dans ATSDR, 2007).

Effets sur la fertilité

Plusieurs études concernant l'effet du plomb sur la fertilité des hommes ont été publiées. Les principales sont présentées ci-dessous.

Gennart et al. (1992) cités dans Brodeur et al. (1992) et Bellinger (2005) ont étudié la fertilité de travailleurs exposés au plomb pendant au moins un an. Ceux-ci ont eu au moins une mesure de plomb sanguin supérieure à 20 µg/dl (de 24 à 75 µg/dl). Ils ont observé que la fertilité tendait à diminuer en fonction du nombre d'années d'exposition, mais n'était pas significativement associée à la concentration sanguine de plomb. Vyskocil et al. (1992) mentionnent que cette étude présente une lacune majeure, car les auteurs n'ont pas vérifié le passé médical et professionnel des épouses.

Coste et al. (1992) cités dans Brodeur et al. (1992) n'ont pas observé d'association entre la plombémie et une diminution de la fertilité lors d'une étude utilisant une méthodologie semblable à celle de Gennart et al. (1992), chez un groupe de travailleurs dont la plombémie moyenne était de 46,3 µg/dl. La plombémie du groupe témoin n'était pas précisée dans l'étude.

Lin et al. (1996) cités dans Bellinger (2005) ont observé la fertilité (nombre de nouveau-nés vivants par couple) chez des travailleurs exposés au plomb. Les travailleurs ont été répartis dans différents groupes selon leur plombémie et la durée de leur exposition, soit 25-34, 35-49 et > 50 µg/dl pendant moins d'un an, 1-5 ans et plus de 5 ans. Leur plombémie variait de 24 à 75 µg/dl (moyenne de 46 µg/dl) tandis que celle du groupe témoin était inférieure à 10 µg/dl. Ils ont observé une diminution de la fertilité dans tous les groupes, mais celle-ci était plus importante chez les travailleurs exposés pendant 5 ans ou plus.

Bonde et Kolstad (1997) cités dans Bellinger (2005) n'ont pas observé d'effet sur le taux de naissances lors d'une étude effectuée chez des travailleurs ayant une plombémie moyenne de 36 µg/dl. Le nombre d'années d'exposition n'avait pas d'influence sur la fertilité.

Apostoli et al. (2000) ont publié une étude sur le temps requis pour devenir enceinte chez les conjointes de travailleurs exposés au plomb. Les travailleurs ont été classés dans l'un des quatre groupes suivants, selon leur plombémie : < 20, 20-29, 30-39 et > 40 µg/dl. Étonnamment, les données ont montré une réduction du temps requis pour devenir enceinte ainsi qu'un plus grand nombre d'enfants dans le groupe des travailleurs exposés comparativement à ceux qui ne l'étaient pas, peu importe le degré d'exposition. Par la suite, les auteurs ont comparé un sous-groupe de travailleurs (exposés ou non) qui avaient le même nombre d'enfants (un seul enfant). Ils ont alors observé une augmentation significative du temps requis pour devenir enceinte chez les conjointes des travailleurs exposés à > 40 µg/dl. Les auteurs ont précisé que la prudence s'impose dans l'interprétation de ces résultats en raison du nombre restreint de sujets.

Sallmen (2000a) cité dans Bellinger (2005) a évalué la probabilité de conception chez des couples dont l'homme était exposé au plomb. Le risque d'absence de grossesse était proportionnel à la concentration sanguine de plomb. Ce risque variait de 1,3 chez des travailleurs avec une plombémie de 10-20 µg/dl à 1,9 pour une plombémie supérieure à 50 µg/dl. Cependant, aucune association entre l'exposition au plomb et une diminution de la fertilité n'a été mise en évidence lorsque l'analyse était restreinte aux couples qui ont connu une grossesse.

Sallmen (2000b) cité dans Bellinger (2005) a mesuré le temps requis pour devenir enceinte chez les épouses de travailleurs exposés ayant une plombémie supérieure à 10 µg/dl. Les travailleurs étaient répartis en quatre groupes selon leur plombémie, soit 10-20, 21-30, 31-40 et > 40 µg/dl. Les travailleurs avec une plombémie inférieure à 10 µg/dl constituaient le groupe contrôle. Les auteurs ont observé une augmentation du temps requis pour devenir enceinte dans tous les groupes, mais celle-ci n'était pas fonction de la concentration sanguine de plomb.

Joffe et al. (2003) ont repris les groupes de travailleurs de l'étude de Apostolli et al. (2000) et les ont inclus dans une étude plus vaste conduite dans quatre pays européens (cités dans Bellinger, 2005). La plombémie moyenne des travailleurs était d'environ 30 µg/dl. Les travailleurs ont été répartis en quatre groupes selon leur plombémie, soit < 20, 20-29, 30-39 et > 40 µg/dl. Aucune différence significative n'a été observée entre les quatre groupes en ce qui concerne le temps requis pour devenir enceinte.

Shiau et al. (2004) ont fait une étude portant sur le temps requis pour devenir enceinte chez des femmes dont les conjoints étaient exposés au plomb. Ils ont calculé que le temps requis est augmenté de 0,15 cycle menstruel pour chaque 1 µg/dl d'augmentation de plomb sanguin, en comparant le temps requis chez les épouses des travailleurs avant qu'ils n'aient été exposés au plomb et le temps requis après qu'ils aient débuté un travail les exposant au plomb. Cette étude a montré que des concentrations sanguines de plomb inférieures à 40 µg/dl peuvent augmenter le temps requis pour devenir enceinte.

Une revue de la littérature concernant la fertilité a été publiée par Bellinger (2005). Suite à l'analyse des diverses études citées plus haut, l'auteur conclut que la fertilité est réduite lorsque les concentrations sanguines de plomb chez les hommes excèdent 40 µg/dl, ou 25 µg/l pendant quelques années. Le risque d'avortement spontané et de retard de développement sont quant à eux, augmentés. Ils indiquent qu'une plombémie de 10 µg/dl chez les mères pourrait augmenter le risque d'avortement spontané, d'hypertension de grossesse et de retard de développement comportemental. 

Pour Bonde et Apostoli (2005), des concentrations sanguines de 40-50 µg/dl constituaient le seuil pour les effets néfastes sur la reproduction (fertilité, compte spermatique, motilité et anomalies morphologiques des spermatozoïdes) jusqu'à la publication de l'étude de Shiau et al. (2004) décrite ci-dessus. Ils mentionnent qu'un examen approfondi de la méthodologie de l'étude de Shiau et al. n'a pas permis de mettre en évidence de biais expérimentaux. Ils précisent cependant que le nombre de sujets par groupe n'était pas très élevé.

L'ATSDR (2007) mentionne que, bien que les preuves appuyant une diminution de la fertilité ne sont pas concluantes, un seuil de 30-40 µg/dl pourrait être plausible en ce qui concerne les effets sur la fertilité chez l'homme.

Selon l'EPA (2013), les études épidémiologiques ne permettent pas de conclure quant à un lien possible entre la plombémie chez les femmes et un effet sur la fertilité.

Le NTP (2012) indique que les études disponibles permettent de conclure qu'une plombémie paternelle supérieure à 20 µg/dL est associée à une augmentation du temps de conception.

Effets hormonaux

Selon l'EPA (2013), les niveaux de diverses hormones féminines sont parfois altérés, mais les variations entre les diverses études (hormones étudiées, moment des prélèvements, âge des femmes, etc.) ne permettent pas de conclure. De même, les études chez l'homme montrent des résultats présentant une grande variabilité. Les données obtenues chez l'animal supportent une association entre l'exposition au plomb et des niveaux hormonaux altérés malgré le manque de constance dans les résultats.

Effets sur l'allaitement 4 9 10 25 26 27

Mise à jour : 2016-08-29

  • Il est trouvé dans le lait maternel chez l'humain.

Une concentration moyenne de plomb dans le lait de 24,7 µg/l a été observée chez une femme ayant une plombémie de 45 µg/dl. Des concentrations dans le lait de <5 µg/l et <10 µg/l ont été rapportées dans une autre étude concernant deux femmes qui allaitaient et dont les plombémies étaient respectivement de 29 et 33 µg/dl.

Les mères subissant une thérapie de chélation, pour éliminer le plomb, peuvent mettre en circulation sanguine (mobiliser) des quantités significatives de plomb et ne doivent pas allaiter pendant la période de traitement.

Cancérogénicité 2 4 8 9 10 11 14 18 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38

Mise à jour : 2016-08-29

Évaluation du R.S.S.T. : Effet cancérogène démontré chez l'animal. Pour ces substances, les résultats des études relatives à la cancérogénicité chez l'animal ne sont pas nécessairement transposables à l'humain.
Évaluation du C.I.R.C. : L'agent (le mélange) est peut-être cancérogène pour l'homme (groupe 2B).
Évaluation de l'A.C.G.I.H. : Cancérogène confirmé chez l'animal; la transposition à l'humain est inconnue (groupe A3).
Évaluation du N.T.P. : La substance est raisonnablement anticipée cancérogène (R).

Le CIRC a révisé son évaluation de la cancérogénicité des composés de plomb inorganiques en 2006. L'évaluation est alors passée de 2B à 2A. Cependant, l'évaluation du plomb sous forme métallique demeure inchangée, soit 2B.

Chez l'humain

Plusieurs études épidémiologiques n'ont pas permis de montrer d'association entre le plomb et l'induction de cancers.

Deux études de cas et d'autres données épidémiologiques fournissent une indication très limitée d'association entre l'exposition professionnelle au plomb et le cancer rénal, mais plusieurs variables n'ont pas été prises en considération (l'usage du tabac et l'exposition à d'autres substances). Deux études ont révélé l'existence d'un nombre anormalement élevé de cancers du système digestif. Dans une autre étude, on a relevé un nombre anormalement élevé de cancers des voies respiratoires, mais deux études portant sur le même sujet n'ont pas permis de corroborer ce résultat. L'augmentation anormale du nombre de cancers était relativement faible et pouvait être associée à des facteurs tels que le tabagisme ou l'exposition à l'arsenic. Dans les études récentes chez des travailleurs de l'industrie du verre (exposition au plomb et à d'autres agents), on a observé une augmentation du risque de cancer de l'estomac, du côlon et des poumons.

Chez l'animal

Plusieurs études chez le rat et la souris au cours desquelles on a administré de façon répétée des composés de plomb par voie orale (dans la nourriture ou dans l'eau) ou parentérale ont produit des tumeurs du rein, du cerveau et du poumon. Cependant, l'interprétation des résultats de ces études est difficile à faire en raison des problèmes méthodologiques qu'elles présentent. L'adénocarcinome rénal a été observé chez un pourcentage élevé d'animaux exposés au plomb et l'incidence des tumeurs a été associée à la durée et à l'importance de l'exposition. Les mâles semblent être plus vulnérables aux tumeurs que les femelles. Les doses étaient élevées et il est difficile d'extrapoler pour une exposition à un niveau plus bas chez l'humain.

L'EPA (2013) résume les études plus récentes dans sa revue de la littérature scientifique.

Mutagénicité2 10 14 15 24 29 38

Mise à jour : 2016-08-29

  • Les données ne permettent pas de faire une évaluation adéquate de l'effet mutagène.

Effet mutagène héréditaire / sur les cellules germinales

Une augmentation du taux de mortalité foetale a été observé dans une étude effectuée chez les conjointes d'ouvriers exposés au plomb. Cet effet a été attribué à l’action du plomb sur les cellules germinales mâles, mais n'est pas nécessairement lié uniquement à l'exposition professionnelle, puisqu'il y avait également contamination par le plomb apporté à la maison. Les études chez l'animal ont donné des résultats contradictoires.

Effet sur les cellules somatiques

Chez l'humain

Les études chez les travailleurs suggèrent la possibilité d'un effet mutagène. Cependant, il n'est pas possible de tirer de conclusions, car les travailleurs étaient simultanément exposés à d'autres contaminants. 

Chez l'animal

Les résultats sont très variables. Ceci peut s'expliquer par la diversité des tests (micronoyaux, aberrations chromosomiques, bris de brins, échanges de chromatides soeurs),  des composés de plomb étudiés, des voies d'administration et des espèces testées.

Études in vitro

Les résultats d'études in vitro portant sur les aberrations chromosomiques et sur l’échange de chromatides soeurs se sont révélés contradictoires. Des tests de micronoyaux ont donné des résultats positifs et les tests de bris de brins d'ADN ont souvent donné des résultats positifs.

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