Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 7440-06-4
Formule moléculaire brute : Pt
Noms français :
Noms anglais :
Catalyseur, fabrication de bijoux
Mise à jour : 1991-02-05
Solide métallique, argent, inodore
Mise à jour : 2000-01-11
Présentement, l'IRSST n'a pas de méthode d'analyse pour ce contaminant.L'IRSST recommande la méthode ID121 de OSHA.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST7440-06-4-F2.html
Mise à jour : 1994-05-15
StabilitéCe produit est stable.
IncompatibilitéAucune incompatibilité connue pour ce produit
Produits de décompositionAucun
Mise à jour : 1991-10-04
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.
Conserver dans un endroit bien ventilé.
Ramasser les déchets et mettre à la poubelle.
Mettre à la poubelle.
Mise à jour : 2003-12-22
Le platine métallique n'est pas un sensibilisant respiratoire et cutané.
Le terme de platinose est utilisé pour désigner les effets causés par le platine et ses sels c'est-à-dire la sensibilisation respiratoire et cutanée. Les symptômes sont du prurit localisé, de l’érythème prurigineux et de l’urticaire qui disparaissent après l’arrêt de l’exposition. Les troubles respiratoires se manifestent par une rhinite, une conjonctivite, une toux sèche, une respiration bruyante, une constriction thoracique et des crises d’asthme. Les troubles se produisent généralement lors de l’exposition au produit (lors de différents procédés) et persistent une heure après l’arrêt de travail. Cependant, les crises d’asthme peuvent se manifester également à la maison. Les symptômes respiratoires ou cutanés s’atténuent et peuvent disparaître complètement durant les fins de semaine ou durant la période de vacances, mais réapparaissent lors du retour au travail.
L’allergie dite au platine est en fait une allergie liée au platine sous forme ionique (donc aux sels hydrosolubles de platine), notamment à un groupe de composés ou de sels contenant un groupement réactif. Le potentiel le plus élevé est dû à la présence d’un groupement de chlore sur la molécule. Les composés de platine ayant un groupement de brome ou d’iode sont aussi allergènes, mais à degré moindre. Les complexes de platine non halogénés et les complexes neutres ne sont pas allergènes.
Les études ont été effectuées généralement dans les affineries de platine et démontrent que ce sont les sels sous forme de tétrachloroplatinates (tels que le tétrachloroplatinate d’ammonium, le tétrachloroplatinate de potassium) et d’hexachloroplatinates (tels que l’acide hexachloroplatinique, l’hexachloroplatinate d’ammonium, l’hexachloroplatinate de sodium, l’hexachloroplatinate de potassium) qui causent de la sensibilisation respiratoire et cutanée chez les travailleurs. La prévalence chez les travailleurs sensibilisés peut aller jusqu'à 50 % et plus. La période de latence entre la première exposition et l’apparition des premiers symptômes varie de quelques semaines à 3 ans.
Le mécanisme de sensibilisation semble être un mécanisme relié à la production d'IgE. On peut retrouver des IgE spécifiques mais plusieurs études rapportent une augmentation d’IgE totales. Ce ne sont pas tous les individus exposés aux sels de platine qui démontrent des réponses immunologiques positives. Il existe généralement une bonne corrélation avec les travailleurs ayant eu des réponses positives lors de tests cutanés et des tests immunologiques positifs, mais on retrouve également des travailleurs avec des tests cutanés négatifs et qui ont des réponses immunologiques positives. Les travailleurs ayant déjà été exposés aux sels de platine, démontrent encore des tests cutanés positifs même plusieurs années après l’arrêt de l’exposition.
Des études ont démontré que le risque de développer de la sensibilisation aux sels de platine est de 4 à 5 fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non fumeurs.
Mise à jour : 1995-08-18
Mise à jour : 2012-09-20
Mise à jour : 1991-10-02
En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré. Si elle ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Appeler un médecin.
Rincer les yeux avec beaucoup d'eau. Laver la peau au savon et à l'eau.
En cas d'ingestion, voir un médecin.
Mise à jour : 2012-12-12
Modification à la suite de la révision du règlement publiée dans la Gazette officielle du Québec du 28 novembre 2012 (144e année, no 48
Une mention d'avertissement, une mention de danger et un pictogramme peuvent être requis
Divulgation des ingrédients
Commentaires : Ce produit pourrait appartenir à la classe de danger "Poussières combustibles" en fonction de divers facteurs qui influencent la combustibilité et l'explosivité des poussières, notamment la composition, la forme et la taille des particules.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.