Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 7440-48-4
Formule moléculaire brute : Co
Noms français :
Noms anglais :
Le cobalt est une substance élémentaire qui n'est pas trouvée dans la nature sous forme de métal mais plutôt sous forme d'arséniures, de sulfures ou d'oxydes. La carrolite, la cobaltite, la smaltite, l'érythrite et l'hétérogénite sont quelques-uns de ces minéraux. On le trouve aussi dans certains minerais de cuivre, de nickel, d'argent, de plomb ou de fer, dont il est un sous-produit.
Il y a peu d'utilisations du cobalt métallique. Le cobalt est surtout utilisé sous forme d'alliage, tels que :
Le cobalt entre aussi dans la composition d'aciers magnétiques et d'aciers inoxydables. Il est employé en galvanisation pour son apparence, sa dureté et sa résistance à l'oxydation.
Il existe de nombreux composés de cobalt, dont des sels organiques (par exemple, acétate ou naphténate de cobalt), des sels inorganiques (par exemple, chlorure, nitrate ou sulfate de cobalt) ou des complexes organométalliques (tétracarbonyle de cobalt et hydrocarbonyle de cobalt). Plusieurs composés de cobalt sont la base de pigments bleus pour la porcelaine, le verre, la poterie, les tuiles, les émaux de même que pour certaines encres d'imprimerie.
Le cobalt est aussi un composant de la vitamine B12 et est donc un élément essentiel de la nutrition humaine et animale.
Mise à jour : 2019-01-31
Mise à jour : 1995-11-28
InflammabilitéCe produit est inflammable dans les conditions suivantes:Peut s'enflammer si ses poudres ou poussières se retrouvent dans l'air.
Informations supplémentaires: Peut s'enflammer lorsqu'il réagit avec des agents oxydants forts.
ExplosibilitéLes poudres ou poussières de cobalt peuvent exploser lorsqu'elles sont mélangées avec l'air, en présence d'une source d'ignition. Les poudres fines en présence d'oxydants forts peuvent exploser.
Mise à jour : 2006-09-13
Moyens d'extinctionInformations supplémentaires: Pour les poudres fines: sable, graphite, dolomite, chlorure de sodium.
Techniques spécialesPorter un appareil respiratoire autonome et des vêtements protecteurs appropriés.
Oxydes de cobalt.
Mise à jour : 1999-12-23
Se référer à la méthode d'analyse 2-2 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST7440-48-4.html
Paramètre biologique, indice biologique d'exposition et moment du prélèvement:
Autres indicateurs d'exposition:
Facteurs à considérer lors de l'interprétation:
Pour obtenir plus de détails, consulter le «Guide de surveillance biologique de l'IRSST - prélèvement et interprétation des résultats».
Mise à jour : 2008-06-25
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d’équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (0,02 mg/m³).
PeauPorter un appareil de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un appareil de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
StabilitéCe produit est instable dans les conditions suivantes: Note: le produit existe sous forme alpha à une température inférieure à 417 °C ou sous forme bêta à une température supérieure à 417 °C.
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances: Réagit lentement avec l'acide chlorhydrique et l'acide sulfurique avec formation d'hydrogène (gaz inflammable et/ou explosible. Le contact des poudres fines avec des oxydants forts tels que le pentafluorure de brome peut provoquer une réaction violente.
Produits de décompositionInformation non disponible
Mise à jour : 1996-02-01
L'exposition à ce produit requiert de la formation et de l'information préalables. Prendre connaissance des renseignements inscrits sur l'étiquette et la fiche de données de sécurité avant de manipuler ce produit. La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (en particulier les sections VIII et XI), le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus. La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs. Ne pas manipuler avant d'avoir lu et compris toutes les précautions de sécurité. Éviter de respirer les poussières et fumées. Porter un appareil de protection respiratoire approprié, lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Porter des gants de protection adaptés à la nature du travail à effectuer. Éviter tout contact avec la peau. Les vêtements de travail contaminés ne devraient pas sortir du lieu de travail. Éviter les opérations produisant un nuage de poudres ou de poussières. Dans un local où on ne peut éviter la formation de poudres ou de poussières, il faut en prévenir l'accumulation, mettre tous les équipements à la terre et utiliser des outils anti-étincelles.
La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (en particulier les sections VIII et XI), le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus.
La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs.
Ne pas manipuler avant d'avoir lu et compris toutes les précautions de sécurité. Éviter de respirer les poussières et fumées. Porter un appareil de protection respiratoire approprié, lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Porter des gants de protection adaptés à la nature du travail à effectuer. Éviter tout contact avec la peau. Les vêtements de travail contaminés ne devraient pas sortir du lieu de travail. Éviter les opérations produisant un nuage de poudres ou de poussières. Dans un local où on ne peut éviter la formation de poudres ou de poussières, il faut en prévenir l'accumulation, mettre tous les équipements à la terre et utiliser des outils anti-étincelles.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (notamment les sections X et XI), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Conserver dans un récipient hermétique. Conserver dans un endroit bien ventilé. Conserver à l'abri des matières oxydantes.
Ramasser dans un contenant hermétique dûment identifié en utilisant une technique appropriée afin d'empêcher la contamination du milieu.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2019-01-30
En milieu de travail, le cobalt est principalement absorbé par les voies respiratoires. La peau est une voie d'absorption négligeable. Le produit peut également être absorbé par les voies digestives.
L'exposition à ce produit ou aux poussières et fumées contenant du cobalt métallique peut causer l'irritation des yeux et voies respiratoires supérieures.
Aucune donnée concernant les effets aigus de ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez vous référer aux autres sections de cette fiche.
L'inhalation répétée de poussières de cobalt et de métaux durs ou l'ingestion de certains composés solubles peut engendrer une dégénérescence du myocarde.
Des dommages aux nerfs optiques et des problèmes d'audition ont été rapportés chez un travailleur exposé à des concentrations élevées de poussières de cobalt métallique pendant 20 mois.
Maladie des métaux dursL'inhalation répétée de poussières de métaux durs peut causer la maladie des métaux durs (hard metal disease). Cette maladie pulmonaire peut conduire à une alvéolite subaiguë et à une fibrose pulmonaire au stade final. Les métaux durs sont des alliages composés de 5 à 15 % de cobalt métallique, de carbure de tungstène, de stellite ou de vitallium. Les causes exactes de la maladie des métaux durs ne sont pas clairement définies. La faible incidence d'alvéolite fibrosante chez les travailleurs exposés au cobalt et les similarités avec des alvéolites allergiques suggèrent que l'hypersensibilité serait une cause de cette maladie.
Cette pathologie apparaît après une durée d'exposition de plusieurs années; des cas ont été rapportés après des délais de moins de 2 ans allant jusqu'à plus de 20 ans. Les symptômes sont une toux spasmodique, une dyspnée intense à l'effort progressivement croissante et amaigrissante avec des râles crépitants. À ces symptômes s'ajoutent une diminution de la capacité pulmonaire et une cyanose. Au début, la toux et la gêne respiratoire sont améliorées pendant les fins de semaine simulant un asthme professionnel. C'est lors de radiographies pulmonaires qu'un diagnostic peut être porté. Lorsqu'il y a arrêt de l'exposition, les symptômes diminuent. Lors d'atteintes peu prononcées, l'alvéolite fibrosante peut évoluer vers la guérison, sans traitement médical. S'il y a traitement médical, il pourrait y avoir une nette amélioration pouvant aller jusqu'à la guérison, mais la fibrose pulmonaire continuera d'évoluer.
La fibrose pulmonaire interstitielle diffuse se développe à la suite d'une exposition prolongée à de fortes concentrations de poussières métaux durs. La prévalence de ce type de fibrose chez les travailleurs exposés varie beaucoup selon les études (< 1 % à 18 %). Ceci est sans doute causé par des conditions d'exposition différentes. Aussi, la composante immunologique de cette maladie et une possible contribution génétique augmenteraient le risque pour certains individus.
Le cobalt ou avec le cobalt en association avec d’autres métaux (poussières de métaux durs) est un sensibilisant respiratoire et cutané.
Sensibilisation respiratoireChez les travailleurs des métaux durs, l'asthme professionnel est caractérisé par une respiration bruyante, de la toux et de la dyspnée, prouvé par la présence d'IgE spécifiques au cobalt et un test de provocation bronchique positif avec le chlorure de cobalt. Ces tests démontrent des réponses positives immédiates, tardives, immédiates et tardives à la suite de l'inhalation de cobalt. L'asthme est probablement une réaction de type I (hypersensibilité immédiate) basée sur la présence d'IgE spécifiques chez les travailleurs asthmatiques. Une étude effectuée chez 703 travailleurs de métaux durs a démontré que l'âge (plus de 40 ans), l'atopie, l'exposition (prévalence plus élevée chez les travailleurs exposés que chez ceux non exposés), la présence d'IgE contre le cobalt étaient des facteurs de risque significatifs chez ces travailleurs.
En plus des alliages de métaux durs, une exposition au cobalt métallique peut produire de l'asthme. Les symptômes d'asthme apparaissent habituellement après 4 à 6 heures suivant l'exposition, et s'aggravent durant la soirée. Il y a amélioration durant les fins de semaine ou durant la période de vacances. Cependant, les réactions tardives à la suite de l'inhalation de cobalt peuvent apparaître jusqu'à 48 heures après l'exposition.
La prévalence de l'asthme relié aux métaux durs varie de 5,6 % à 10,9 %. L'hypothèse voulant que l'asthme causé par le métal dur soit uniquement dû au cobalt a été largement démontrée par des tests de provocation. En effet, l'autre composant principal du métal dur, le tungstène, est inactif. De plus, le cobalt peut induire la production d'IgE et d'IgG spécifiques.
On a trouvé des lésions pulmonaires chez des travailleurs dans l'industrie du diamant comparables à celles trouvées chez les travailleurs de métaux durs. L'exposition venait des disques de diamant-cobalt servant au polissage du diamant. Ces disques étaient composés de microdiamants cimentés avec un liant qui était composé exclusivement de cobalt. Environ 1 % (47) des travailleurs exposés avaient développé une pathologie bronchopulmonaire due au cobalt. Dix-neuf avaient une alvéolite fibrosante démontrée par un lavage broncho-alvéolaire; treize avaient de l'asthme professionnel démontré par un test de provocation bronchique spécifique au cobalt ou par des débits de pointe déterminés sur les lieux de travail.
La suite des informations se trouve dans la section commentaires.
Des études rapportent qu'il y a de la cosensibilisation avec le chrome et le nickel.
Mise à jour : 1996-02-05
Mise à jour : 2000-07-17
DL50
CL50
Suite de la section sensibilisationUne étude rapporte de la sensibilisation respiratoire chez huit travailleurs dans une usine de métaux durs. Ces travailleurs n'étaient pas asthmatiques avant de commencer leur travail. Quatre des huit travailleurs étaient atopiques. Des tests cutanés fermés (patch) avec le dichlorure de cobalt hexahydraté ont donné des réponses positives chez seulement 2 travailleurs. Cependant, les tests de provocation bronchique se sont avérés positifs chez les 8 travailleurs : 4 travailleurs ont eu des réponses tardives, 2 des réponses immédiates et 2 ont eu des réponses immédiates et tardives. Des tests immunologiques (RAST) ont démontré la présence d'IgE spécifiques au cobalt chez 4 travailleurs (2 atopiques et 2 non atopiques). Cette étude a mis en évidence de l'asthme professionnel relié au cobalt dans l'industrie des métaux durs. Les travailleurs n'avaient aucun signe de fibrose interstitielle.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire (asthme) chez trois polisseurs de diamant. L'asthme développé par ces travailleurs était causé uniquement par une exposition au cobalt. Les travailleurs ont développé des problèmes respiratoires (rhinite, irritation de la gorge, toux, serrements à la poitrine, respiration bruyante, dyspnée). Les symptômes diminuaient les fins de semaine ou pendant des absences, mais ne disparaissaient pas complètement. Un travailleur a développé un rash cutané relié au travail. À la suite des tests cutanés, il a eu des réponses positives aux mites de maison, cependant les tests immunologiques (RAST) étaient négatifs. Des tests de provocation spécifiques au cobalt se sont avérés positifs chez les trois travailleurs. Les auteurs concluent que cet asthme bronchique relié au travail est causé par une hypersensibilité au cobalt et n'est pas relié à l'atopie, mais peut induire une hyperréactivité non spécifique.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire (asthme) chez un polisseur de diamant. Il n'avait pas d'histoire d'atopie personnelle et familiale. Il a développé une respiration bruyante et de la dyspnée surtout le soir après les journées de travail ainsi qu'une hyperréactivité bronchique non spécifique. Pendant un certain temps, il a utilisé des disques de polissage sans cobalt et il n'avait pas de symptômes. Lorsqu'il a utilisé à nouveau des disques à base de cobalt, il a eu de la dyspnée, des serrements à la poitrine, des frissons et une perte de poids. Il a dû quitter son travail. Des tests de provocation spécifiques au cobalt se sont avérés positifs. D'autres tests ont permis de montrer, en plus de l'asthme, que le travailleur avait également une alvéolite induite par le cobalt.
Sensibilisation cutanéeDes cas d'allergies au cobalt sont rapportés chez des travailleurs de plusieurs industries : des métaux durs, de la construction (ciment), de l'imprimerie (encres contenant du cobalt), de la poterie et la céramique (argile pouvant contenir du cobalt ainsi que les pigments "bleu de cobalt"), du caoutchouc. L'allergie cutanée au cobalt a aussi été rapportée chez des peintres (peintures contenant des agents siccatifs à base de cobalt), des mécaniciens (l'huile de machine avec des additifs contenant du cobalt), des boulangers (plaques de cuisson), des travailleurs manipulant de la nourriture pour les animaux et chez le personnel d'entretien utilisant des produits de nettoyage contenant du cobalt.
L'allergie au cobalt (sans allergie associée au nickel et au chrome) est rare. Sur 4 034 personnes testées avec du chlorure de cobalt (1 % dans de la Vaseline), 286 (7,1 %) avaient une réaction positive et seulement 50 d'entre elles (1,2 %) avaient une allergie uniquement pour le cobalt. L'allergie au cobalt est identique pour les 2 sexes. Dans une autre étude, sur 1 386 personnes testées, 142 (10,2 %) avaient une réaction positive au cobalt, mais seulement 10 (0,8 %) étaient uniquement allergiques à ce métal.
Le cobalt métallique réagit lentement avec la sueur pour former des ions de cobalt qui, lors d'un contact direct prolongé avec la peau, se lient aux protéines et agissent comme haptènes causant ainsi de la sensibilisation cutanée. L'hydrosolubilité du cobalt est augmentée par la présence de protéines. Donc, un eczéma pourrait favoriser la solubilité d'un composé peu soluble et causer des allergies.
Le cobalt étant une impureté dans les alliages à base de nickel, dans les bijoux et les objets métalliques, cela constitue une source potentielle d'exposition non professionnelle au cobalt. Les personnes avec une allergie au nickel ont 20 fois plus de chance de développer une allergie au cobalt que celles qui ne sont pas allergiques au nickel. Les personnes ayant des réponses fortement positives au nickel à la suite de différents tests cutanés ont 50 fois plus de chance d'avoir des réponses fortement positives au cobalt que celles qui ont des réponses négatives au nickel.
Une sensibilité au nickel combinée avec un eczéma irritant provoque un risque élevé de développer une allergie au cobalt. L'allergie au cobalt semble aggraver l'eczéma aux mains. Généralement, une allergie concomitante au nickel et au cobalt est en association avec un eczéma sévère aux mains.
Une étude rapporte de la sensibilisation cutanée chez un travailleur dans une usine de fabrication de nourriture pour animaux. Le travailleur n'avait pas de passé atopique. Il a développé un oedème aux paupières ainsi qu'un rash autour du cou qui s'améliorait lorsqu'il n'était pas au travail. Des tests cutanés fermés (patch) avec des batteries standards ont donné des réponses positives seulement au cobalt. La dermite a complètement disparu 2 semaines après un arrêt de travail.
Une étude rapporte de la sensibilisation cutanée chez 20 des 1 200 travailleurs dans une usine de fabrication de carbures. Des tests cutanés fermés (patch) ont été effectués chez 6 travailleurs affectés. Ils ont tous eu des réponses positives à la poudre de cobalt métallique. Les autres ingrédients tels que les oxydes de tungstène, de tantale et de titane se sont avérés négatifs.
Note : Des données spécifiques concernant la sensibilisation respiratoire et/ou cutanée pour certains sels de cobalt sont disponibles. Le Répertoire toxicologique vous suggère de consulter le dichlorure de cobalt, le sulfate de cobalt et le nitrate de cobalt.
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le produit soit éliminé. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Laver abondamment la peau avec de l’eau et du savon. Consulter un médecin en cas d’éruption cutanée.
IngestionRincer la bouche avec de l’eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Attention
Peut provoquer des symptômes allergiques ou d'asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation (H334) Peut provoquer une allergie cutanée (H317) Susceptible de provoquer le cancer (H351)
Divulgation des ingrédients
Commentaires : Ce produit pourrait appartenir à la classe de danger "Poussières combustibles" en fonction de divers facteurs qui influencent la combustibilité et l'explosivité des poussières, notamment la composition, la forme et la taille des particules.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.