Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 5124-30-1
Formule moléculaire brute : C15H22N2O2
Noms français :
Noms anglais :
Fabrication de produits organiques
Mise à jour : 1989-07-12
Liquide transparent, incolore, inodore
Mise à jour : 1994-05-15
InflammabilitéCe produit est inflammable dans les conditions suivantes:Peut s'enflammer s'il est chauffé fortement et en présence d'une source d'ignition.
Moyens d'extinctiondioxyde de carbone, poudre chimique sèche, eau pulvérisée, mousse d'alcool
Informations supplémentaires: L'eau pulvérisée peut être utilisée pour de grand feu. Ne pas utiliser de jets d'eau puissants.
Techniques spécialesPorter un appareil respiratoire autonome muni d'un masque facial complet et des vêtements protecteurs appropriés. Refroidir les contenants exposés à l'aide d'eau pulvérisée. Ne pas mettre d'eau dans les contenants. Rester en amont du vent par rapport au sinistre. Combattre le feu à distance.
Monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxydes d'azote, cyanure d'hydrogène en trace.
Mise à jour : 1999-12-30
Présentement, l'IRSST n'a pas de méthode d'analyse spécifique pour ce contaminant.L'IRSST recommande les méthodes IRSST 224-1 et IRSST 234-1.
Pour obtenir la description de ces méthodes, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST5124-30-1.html
Porter un appareil de protection des yeux. Éviter tout contact avec la peau.Ventiler adéquatement sinon porter un appareil respiratoire approprié.Ne jamais déverser d'eau dans ce produit.Ne pas manger et ne pas boire pendant l'utilisation.
Informations supplémentaires: Manipuler sous ventilation locale avec système d'échappement.
Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit sec.Conserver dans un endroit bien ventilé.Entreposer à l'abri des matières incompatibles.
Informations supplémentaires: Entreposer à une température comprise entre 20 et 50 degrés Celsius.
Éliminer toutes les sources d'ignition.Ventiler.Absorber avec du papier, du sable ou de la sciure de bois. Mettre dans un contenant hermétique.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2001-12-18
Ce produit est absorbé par les voies respiratoires.
Mise à jour : 2017-02-22
Ce produit est irritant pour la peau, les yeux et les voies respiratoires.
L'exposition aux brouillards ou aux vapeurs du produit chauffé peut causer l'irritation des yeux et des voies respiratoires supérieures.
L'information disponible concernant d'autres composés de la famille des diisocyanates nous indique que l'exposition à de fortes concentrations (lors d'un déversement accidentel, par exemple) peut provoquer un syndrome d'irritation bronchique (RADS) et l'oedème pulmonaire. Le RADS est caractérisé par la persistance de la toux, de la respiration sifflante, de l'essoufflement et de l'oppression à la poitrine. Les symptômes de l'oedème pulmonaire (principalement toux et difficultés respiratoires) se manifestent souvent après un délai pouvant aller jusqu'à 48 heures. L'effort physique peut aggraver ces symptômes. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.
Aucune donnée concernant les effets aigus de ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez vous référer aux autres sections de cette fiche.
Aucune donnée n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
L'effet principal de l'exposition répétée aux produits de la famille des diisocyanates est une sensibilisation respiratoire causant de l'asthme. Vous pouvez consulter la section « Sensibilisation » pour avoir plus d'information à ce sujet.
L'inhalation de diisocyanates peut causer une pneumopathie d'hypersensibilité (alvéolite). Cette dernière est caractérisée par une inflammation des alvéoles pulmonaires qui mène à une fibrose interstitielle et une diminution de la fonction pulmonaire. Les symptômes sont de type grippal : malaise, douleur articulaire, fièvre, toux non productive et essoufflement.
Quelques études ont montré une diminution de la fonction respiratoire chez des travailleurs exposés, mais non sensibilisés, aux diisocyanates. Cependant, d'autres études n'ont pas observé cet effet.
Certaines études suggèrent que l'exposition aux diisocyantes (aiguë et chronique) pourrait être associée à une neurotoxicité des systèmes nerveux central et périphérique. Cependant, les fondements de cette hypothèse sont discutables. En effet, les études qui rapportent ces effets comportent de nombreux biais tels que l'absence de groupe contrôle ou de données préexposition, une petite taille des groupes, méthodes de sélection des sujets non conformes (ex : seulement des hommes, choisis par les propriétaires d'usine), des données d'exposition non rapportées, une co-exposition, de longs délais entre l'exposition et l'évaluation, l'utilisation de méthodes non standardisées, l'absence d'évaluation des effets confondants (ex : âge, consommation d'alcool, maladies préexistantes), etc. De plus, les études animales ne mentionnent pas de signe de neurotoxicité permettant de corroborer les effets rapportés chez l'homme.
Ce produit est un sensibilisant cutané.Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Cependant, en raison de l'information disponible concernant d'autres composés de la famille des diisocyanates, ce produit est considéré sensibilisant respiratoire. Les principaux symptômes de l'asthme sont la rhinorrhée, la toux, l'oppression de la poitrine, une respiration sifflante et la dyspnée.
Les symptômes de la sensibilisation respiratoire due aux diisocyanates se développent après une période de latence qui est variable. La majorité des cas sont causés par une exposition répétée, généralement de quelques mois, mais pouvant être de plusieurs années, à de faibles concentrations. La réaction asthmatique peut survenir immédiatement après l'exposition (dans l'heure qui suit l'exposition), être retardée (plusieurs heures après l'exposition), être biphasique ou survenir la nuit. Typiquement, l'asthme s'améliore lorsque l'exposition est arrêtée (par exemple, la fin de semaine ou durant les vacances), et il recommence lors du retour à l'exposition.À partir du moment où un travailleur développe de l'asthme, l'exposition à des concentrations très faibles de diisocyanates (souvent inférieures aux normes) peut déclencher une réaction asthmatique. Il n'est donc pas possible de relocaliser le travailleur dans des locaux où l'exposition est plus faible.Suite à l'arrêt de l'exposition, certains travailleurs sensibilisés peuvent continuer à monter un déclin de leur fonction respiratoire et avoir des problèmes respiratoires persistants tels qu'une bronchite chronique. Les individus sensibilisés qui continuent à travailler avec des diisocyanates peuvent développer des symptômes de façon plus rapide et plus sévère après chaque exposition. De plus, ces individus peuvent développer une hyperactivité bronchique. Ils montrent alors une réaction exagérée à une variété de stimulus faiblement bronchoconstricteurs tels que l'air froid, l'exercice intense ainsi que différents allergènes et irritants comme la fumée de cigarette. Dans ces cas, les principaux symptômes sont une oppression à la poitrine, de la toux, de l'essoufflement, une respiration sifflante et difficile et une crise ressemblant à l'asthme.Des cas de travailleurs ayant une sensibilisation cutanée au diisocyanate-4,4' de dicyclohexyméthane ont été rapportés. Certains de ces cas ont été confirmés par des tests cutanés (patch test) positifs.Des tests de sensibilisation cutanée chez l'animal (test de Buehler chez le cobaye, test de tuméfaction de l'oreille chez la souris et essai de stimulation locale des ganglions lymphatiques chez la souris tuméfaction de l'oreille chez la souris) ont donné des résultats positifs pour le diisocyanate-4,4' de dicyclohexyméthane. Deux tests de maximisation chez le cobaye se sont cependant avérés négatifs.
Chez le cobaye, on note une sensibilisation cutanée croisée avec le diisocyanate de toluène (TDI), le diisocyanate d'hexaméthylène (HDI) et le diisocyanate-4,4' de diphénylméthane (MDI).
Mise à jour : 2000-10-12
Mise à jour : 1999-07-05
DL50
CL50
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Éviter de donner la respiration bouche à bouche à moins d’utiliser un dispositif de protection buccale (à cause du danger de contamination pour la personne qui administre les premiers secours).Les symptômes de l'oedème pulmonaire peuvent apparaître après un délai de plusieurs heures et sont aggravés par l'effort physique. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.Contact avec la peauRetirer les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Laver abondamment la peau avec de l’eau et du savon. Si l’irritation persiste OU en cas d’éruption cutanée, consulter un médecin.IngestionRincer la bouche avec de l’eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Mise à jour : 2002-09-30
Danger
Mortel par inhalation (H330) Provoque une irritation cutanée (H315) Provoque une sévère irritation des yeux (H319) Peut provoquer des symptômes allergiques ou d’asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation (H334) Peut provoquer une allergie cutanée (H317) Peut irriter les voies respiratoires (H335)
Divulgation des ingrédients
Commentaires : En raison du manque de données, les classifications concernant la sensibilisation respiratoire (H334) et l'irritation des voies respiratoires (H335) ont été établies par analogie aux diisocyanates.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.