Répertoire toxicologiqueFiche complète
Noms français :
Noms anglais :
Mise à jour : 1993-11-19
Solide en poussière, bois à odeur de chêne
Mise à jour : 2000-02-03
Se référer à la méthode d'analyse 48-1 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST20-F1.html
Mise à jour : 2007-10-12
StabilitéCe produit est instable dans les conditions suivantes: Il peut s'enflammer spontanément s'il est entreposé dans un lieu humide et chaud, ou s'il est partiellement brûlé ou carbonisé.
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances: Les agents oxydants tels que l'acide perchlorique et l'acide nitrique. Les acides forts tels que l'acide sulfurique. Il y a un risque d'ignition avec les huiles desséchantes.
Produits de décompositionDécomposition thermique (de 200 à plus de 500° C): eau, dioxyde de carbone, acide formique, acide acétique, monoxyde de carbone, vapeurs inflammables, charbon de bois.
Mise à jour : 1994-07-06
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.Ne pas fumer pendant l'utilisation.Manipuler à l'abri des matières incompatibles.Manipuler à l'écart de toute source d'ignition.
Informations supplémentaires: Éviter toute opération conduisant à la formation d'un nuage de poussières.
Conserver dans un endroit frais et sec.Entreposer à l'abri des matières incompatibles.Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit bien ventilé.Conserver à l'écart de toute source d'ignition.
Informations supplémentaires: Consulter les normes du NFPA pour plus de détails sur l'entreposage.
Éliminer toutes les sources d'ignition.Mettre dans un contenant fermé.
Pour de grandes quantités, consulter le ministère de l'environnement.
Les poussières de bois ne sont pas absorbées par les voies respiratoires. Cependant, les poussières de bois inhalées peuvent se déposer dans les voies respiratoires.
Mise à jour : 2000-06-29
On se réfère à la toxicité des poussières de bois, suite au contact répété ou prolongé, ce produit cause l'irritation de la peau (dermite de contact), des yeux (conjonctivite) et des voies respiratoires (sécheresse des muqueuses, éternuements, toux irritative, expectoration).
Mise à jour : 1995-11-02
On se réfère à la toxicité des poussières de bois : difficultés respiratoires (écoulement nasal, saignement de nez, obstruction des voies respiratoires, bronchite); possibilité de douleurs musculaires, maux de tête, fièvre, nausées, vomissements, étourdissements, troubles visuels, arythmie cardiaque, salivation, soif, coliques.
Mise à jour : 2003-07-04
Ce produit peut causer de la sensibilisation respiratoire et cutanée.
Il semble que le chêne n'est pas un arbre pouvant causer de la sensibilisation cutanée; la sensibilisation serait plutôt causée par une plante (frullania) qui pousse sur l'arbre.
Quelques cas de sensibilisation respiratoire (dypsnée, rhinorrhée, éternuement, serrement à la poitrine, respiration bruyante, toux) sont rapportés chez des travailleurs qui utilisaient le bois de chêne dans leur travail (un cas avec Quercus robur alors que pour les autres cas l'espèce n'était pas spécifiée). Lorsqu'ils sont en vacances, l'asthme diminue graduellement. Des tests cutanés (prick) ont été effectués avec des extraits de poussières de chêne et donnaient des réponses négatives tandis que des tests de provocation bronchique démontraient des réponses positives (réponses immédiates et retardées).
Une étude rapporte de l'eczéma chez plusieurs bûcherons ayant été exposés au chêne. Cependant, aucun test cutané n'a été effectué.
Des études rapportent que la sensibilisation causée par l'exposition au chêne serait plutôt causée par une plante (frullania) qui pousse sur l'écorce de plusieurs arbres et plus particulièrement sur le chêne. Lors de tests cutanés, c'est l'écorce des arbres qui cause de fortes réactions cutanées alors que le coeur est rarement allergène.
Note : il existe plusieurs espèces qui ont toutes été regroupées sous l'appellation de « chêne » ou « Quercus spp ». Citons comme exemples : le chêne rouge (Quercus rubra ), le chêne blanc (Quercus alba ), etc.
Pour causer un effet toxique sur le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le foetus) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur le développement.
Pour causer un effet toxique sur la reproduction, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le système reproducteur) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur la reproduction.
Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur ou via l’allaitement.
Plusieurs organismes tant nationaux qu’internationaux ont des données concernant la cancérogénicité de poussières de bois en général ou spécifiques pour certaines poussières de bois :
Effet cancérogène
Klein et al. (2001) ont évalué l’effet cancérogène sur les tissus des voies respiratoires du rat (0 et 18 mg/m³, 4-5 h/j pendant 22 sem.). Seulement 2 rats (2/51) ont développé des adénocarcinomes non différenciés. Aucune donnée statistique n’est disponible.
Notes :
Effet sur cellules somatiques
Études in vitro Schmezer et al. (1994) ont évalué les dommages causés à l’ADN d’hépatocytes de rats par des extraits (cyclohexanol ou éthanol) de hêtre (Fagus sylvatica), de chêne (Quercus robur) et d’épinette (Picea abies). Ils ont observé une augmentation des dommages à l’ADN avec le chêne en absence d’activation métabolique. Une étude des aberrations chromosomiques sur une lignée de cellules embryonnaires pulmonaires humaines a été faite par Zhou et al. (1995). Les essais ont été faits avec des extraits alcooliques (méthanol) de poussières de bois de hêtre, de chêne et de pin (essences non spécifiées) en présence ou en absence d’activation métabolique. Il y a eu une augmentation significative des aberrations chromosomiques uniquement en l’absence d’activation aux doses les plus fortes pour le chêne.
Études in vitro
Schmezer et al. (1994) ont évalué les dommages causés à l’ADN d’hépatocytes de rats par des extraits (cyclohexanol ou éthanol) de hêtre (Fagus sylvatica), de chêne (Quercus robur) et d’épinette (Picea abies). Ils ont observé une augmentation des dommages à l’ADN avec le chêne en absence d’activation métabolique.
Une étude des aberrations chromosomiques sur une lignée de cellules embryonnaires pulmonaires humaines a été faite par Zhou et al. (1995). Les essais ont été faits avec des extraits alcooliques (méthanol) de poussières de bois de hêtre, de chêne et de pin (essences non spécifiées) en présence ou en absence d’activation métabolique. Il y a eu une augmentation significative des aberrations chromosomiques uniquement en l’absence d’activation aux doses les plus fortes pour le chêne.
Mise à jour : 1993-10-27
En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré.
Rincer les yeux avec beaucoup d'eau. Laver la peau au savon et à l'eau.
Mise à jour : 1999-11-01
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.