Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 317-34-0
Formule moléculaire brute : C16H24N10O4
Noms français :
Noms anglais :
Médicament
Mise à jour : 1988-09-12
Solide poudreux, blanc à odeur d'ammoniac
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.
Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit frais.Conserver à l'abri des matières oxydantes, des acides et des bases.
Ramasser les déchets et mettre dans un contenant hermétique.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 1996-02-06
Ce produit est absorbé par les voies respiratoires et les voies digestives.
Ingestion: irritation gastro-intestinale, agitation, irritabilité, tintement d'oreilles, pouls rapide; anorexie, nausées, vomissements persistants, fièvre, diurèse, déshydratation et soif intense; vomissements devenant sanguinolents, perforation possible de l'oesophage, tremblements, délire, spasmes, convulsions, apathie, stupeur, coma, collapsus, mort.
Mise à jour : 2006-02-16
Ce produit est un sensibilisant respiratoire et cutané.
Note : l'aminophylline est composée de théophylline et d'éthylène diamine dans une proportion 2:1. C'est cette dernière qui causerait la sensibilisation de l'aminophylline.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire chez deux travailleurs dans une compagnie pharmaceutique. Ils avaient de la rhinite, de la toux, de la dyspnée, une respiration bruyante et des serrements à la poitrine les jours où l'aminophylline était fabriquée. Des tests cutanés (scratch) ont démontré des réponses négatives à l'aminophylline après 10 minutes, 20 minutes et 8 heures; les tests épidermiques ont démontré des réponses positives chez un des deux patients après 10 minutes. Des tests de provocation bronchique ont donné des réponses positives chez les 2 patients, après 8 heures suivant l'exposition. Un des patients avait une rhinorrhée chronique mais n'avait pas d'histoire d'atopie.
Une autre étude rapporte le cas d'un pharmacien (sans histoire d'allergie) qui préparait des suppositoires d'aminophylline (600 suppositoires / semaine). Il a commencé à avoir des problèmes de dermite. Environ 6 mois après avoir quitté cet emploi pour une autre pharmacie où il n'était plus en contact avec l'aminophylline, sa condition cutanée s'était améliorée. Lorsqu'il est revenu à la première pharmacie et a préparé de nouveau des suppositoires d'aminophylline, il a eu des éternuements, une respiration bruyante et les problèmes cutanés sont réapparus. Les symptômes se sont aggravés après plusieurs jours. Des tests cutanés fermés (patch) ont donné des réponses fortement positives avec l'aminophylline. Les réactions ont persisté pendant plus d'une semaine. Les tests se sont avérés négatifs avec la théophylline. Des tests d'inhalation ont été effectués avec la théophylline, l'éthylène diamine et l'aminophylline. L'exposition a duré cinq minutes. Six heures après l'exposition, il a eu une crise d'asthme sévère avec aggravation des problèmes cutanés.
Une autre étude rapporte de l'eczéma chez une technicienne de laboratoire (non atopique) travaillant dans une compagnie pharmaceutique où des comprimés d'aminophylline étaient fabriqués. Il y avait amélioration de l'eczéma lorsqu'elle était en congé, mais l'eczéma réapparaissait lors du retour au travail. Des tests cutanés fermés (patch) effectués avec des batteries de tests standards, ont donné des réponses positives pour l'aminophylline ainsi que pour le dichlorhydrate d'éthylènediamine. Les résultats pour les autres produits testés se sont avérés négatifs.
Une autre étude rapporte de la sensibilisation cutanée chez une infirmière qui préparait et administrait de l'aminophylline. Des tests cutanés avec des batteries de tests standards ont donné des réponses positives au dichlorhydrate de l'éthylènediamine. Des tests cutanés fermés (patch) ont donné des réponses positives avec l'aminophylline et négatives avec la théophylline démontrant ainsi que la sensibilisation est causée par l'éthylène diamine et non par la théophylline. On n'a pas de donnée concernant l'atopie de cette infirmière.
Une autre étude rapporte le cas d'un pharmacien (non atopique) qui a développé de l'eczéma sur les mains. Il remplissait des capsules avec différents médicaments dont l'aminophylline. Des tests cutanés fermés (patch) ont donné des réponses fortement positives avec l'aminophylline ainsi qu'avec le dichlorhydrate d'éthylènediamine. Les résultats se sont avérés négatifs pour la théophylline.
Synergie possible avec l'éphédrine.
Rincer abondamment les yeux avec de l'eau et consulter un médecin.
Rincer la peau avec beaucoup d'eau.
En cas d'ingestion, voir un médecin.
En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré. Consulter un médecin.
Mention d’avertissement non requise
Toxicité aiguë - orale : Non disponible Toxicité aiguë - cutanée : Non disponible Toxicité aiguë - inhalation : Non disponible Effets sur ou via l’allaitement : Non disponible Toxicité pour certains organes cibles - exposition unique : Non disponible
Divulgation des ingrédients
Commentaires : Cette classification provient d’une conversion informatique de la classification établie en vertu du Règlement sur les produits contrôlés. La classification complète selon le Règlement sur les produits dangereux sera établie ultérieurement.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.