Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 115-32-2
Formule moléculaire brute : C14H9Cl5O
Noms français :
Acaricide
Mise à jour : 1993-07-20
Solide cristallin, incolore ou blanc
Mise à jour : 1994-05-15
Moyens d'extinctionInformations supplémentaires: Utiliser tous moyens d'extinction convenant aux matières environnantes.
Techniques spécialesPorter un appareil respiratoire autonome muni d'un masque facial complet et des vêtements protecteurs adéquats.
Chlorures, monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, autres produits de combustion.
StabilitéCe produit est stable.
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances: Les agents oxydants forts. Il s'hydrolyse en solution alcaline pour former du chloroforme et du dichloro-4,4' benzophénone.
Produits de décompositionInformation non disponible
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.Ne pas fumer, ne pas boire ou manger pendant l'utilisation.
Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit bien ventilé et à l'écart de toute source de chaleur.Conserver à l'abri des matières oxydantes et des bases.
Ramasser les déchets et mettre dans un contenant hermétique.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2003-02-26
Développement prénatal
Hoberman et Christian (1986, étude citée par l’EPA) ont fait une étude chez le rat par voie orale (95,6% ; 0, 0,23, 2,5 et 35 mg/kg ; jours 6 à 15 de la gestation). Des signes de toxicité maternelle ont été observés aux doses de 2,5 et 35 mg/kg (salivation, diminution de l’alimentation et du poids, hypertrophie du foie). Aucun effet sur le développement n’a été observé.
Hoberman et Christian (1986, étude citée par la FAO) ont fait une étude chez le lapin par voie orale (95,6% ; 0, 0,4, 4 et 40 mg/kg ; jours 7 à 19 de la gestation). Des signes de toxicité maternelle ont été observés aux doses de 4 et 40 mg/kg (atteinte hépatique et autres). Une augmentation des avortements a été observée à 40 mg/kg. Aucun autre effet sur le développement n’a été observé.
Une étude par ingestion chez des rats normaux ou mal nourris (0 et 10 mg/kg ; jours 4 à 15 de la gestation) n’a pas permis d’observer d’effet sur l’incidence des implantations, des résorptions et du nombre de ratons vivants (Lemonica et al., 1993). Le nombre de dose est insuffisant.
Lemonica et Alvarenga (1995) ont étudié l’effet de l’administration orale de dicofol lors de la période de pré-implantation (0, 5, 10 et 290 mg/kg ; administration au jour 3 de la gestation et prélèvement aux jours 5 et 21). Une augmentation significative des altérations morphologiques au niveau des blastocytes a été observée à 5 et 20 mg/kg lors du prélèvement au cinquième jour de gestation. Une augmentation significative des anomalies viscérales et squelettiques a été observée lors du prélèvement au jour 21 de la gestation. Il s’agit d’un résumé et les données rapportées sont insuffisantes pour permettre une évaluation adéquate.
Développement postnatal
Lemonica et al. (1992) ont effectué une étude par ingestion de chez des rats (0 et 10 mg/kg ; jours 4 à 15 de la gestation). Aucun signe de toxicité maternelle n’a été rapporté. La majorité des paramètres morphologiques et comportementaux des ratons testés n’ont pas été affectés. Une diminution de l’activité locomotrice et du comportement ont été observés dans un test («open field») à l’âge de 20 jours. Il s’agit d’un résumé et les données rapportées sont insuffisantes pour permettre une évaluation adéquate.
Mise à jour : 2003-03-14
Zweig et al (1963) ont décelé du Kelthane dans le sang et le lait de plusieurs vaches après l’administration orale de 1 et 2 ppm pendant respectivement 39 et 71 jours.
Currie et al (1979) ont décelé un hydrocarbure similaire au dicofol dans les échantillons de lait de femmes albertaines au Canada.
Hoberman et al. (1999) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (0, 5, 25 et 125 ppm ; avant et pendant l’accouplement , la gestation et la lactation). Le dicofol et ses métabolites ont été détecté dans le sang des parents, le lait et les tissus des ratons (nouveaux-nés et âgés de 21 jours).
Mise à jour : 2009-04-09
Mise à jour : 1993-07-06
DL50
Mise à jour : 1993-01-18
En cas d'inhalation des vapeurs ou des poussières, amener la personne dans un endroit aéré. Si elle ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Appeler un médecin.
Retirer rapidement les vêtements contaminés.
Rincer abondamment les yeux avec de l'eau. Laver la peau au savon et à l'eau. Si l'irritation persiste, consulter un médecin.
En cas d'ingestion, faire vomir la personne si elle est consciente. Appeler un médecin.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.