Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
CAS Number : 75-21-8
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Formule moléculaire brute : C2H4O
Noms français :
Noms anglais :
Fabrication de produits organiques, agent antiseptique
Mise à jour : 1990-09-15
Gaz incolore à odeur éthérée
Mise à jour : 2014-10-14
Mise à jour : 2000-01-10
Se référer aux méthodes d'analyse 81-2 et 39-A de l'IRSST.
Pour obtenir la description de ces méthodes, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST75-21-8.html
Mise à jour : 2015-04-07
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié. Manipuler à l'écart des sources d'ignition. Mettre l'appareillage à la masse. Utiliser des outils non métalliques. Ne pas fumer pendant l'utilisation.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L’entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Conserver dans un endroit frais et bien ventilé. Conserver à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition. Conserver les contenants dans un endroit détaché sous contrôle d'incendie. Entreposer à l'abri des matières incompatibles. Informations supplémentaires : Mettre à la masse tout système utilisé pour le transfert du produit.
Mise à jour : 1996-02-12
Éliminer toutes les sources d'ignition.Mettre une ventilation forcée.
Fermer la valve du cylindre et retourner au fournisseur.
Mise à jour : 1995-07-12
Ce produit est absorbé par les voies respiratoires.
Mise à jour : 2016-04-13
Ce produit est irritant pour la peau, les yeux et les voies respiratoires.
Les solutions aqueuses du produit sont irritantes et corrosives pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et digestives. La gravité des symptômes peut varier selon les conditions d'exposition (durée de contact, concentration du produit, etc.). Les substances corrosives sont capables de produire de graves brûlures, des vésicules, des ulcères, de la nécrose ou des cicatrices permanentes de la peau. Elles peuvent aussi produire des brûlures et des lésions irréversibles aux yeux, voire de la cécité.
Il y a possibilité de gelure au contact du gaz liquéfié.
Formation possible de cataractes. Inhalation (intoxication grave): dépression du système nerveux central (nausées, maux de tête, vomissements, diarrhée, dyspnée, confusion, faiblesse des extrémités, convulsions, perte de conscience), lymphocytose, possibilité d'atteinte neurologique réversible et de mortalité.
Formation de cataractes. Inhalation: atteintes du goût et de l'odorat, possibilité d'atteinte motrice et de neuropathie sensori-motrice. Animal (inhalation de fortes concentrations): perte de poids, diarrhée; ingestion: possibilité de dommages hépatiques.
Ce produit cause de la sensibilisation respiratoire et cutanée.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire chez une sage-femme qui travaillait en salle d’accouchement et au bloc opératoire. Les symptômes (rhinite, éternuements, prurit nasal et larmoiements) apparaissaient environ 15 minutes après l’entrée au poste de travail, ils étaient suivis d’un oedème aux paupières après une à deux heures et des serrements à la poitrine après plusieurs heures. Lors des congés et des changements de postes de travail, il y avait amélioration des symptômes. Elle était atopique et avait eu un épisode d’urticaire lorsqu’elle portait des gants de latex. Des tests cutanés ont démontré des réponses négatives au latex commercial et au gant de latex non stérilisé. Les tests cutanés aux gants de latex stérilisés à l’oxyde d’éthylène se sont avérés positifs tandis que les tests effectués avec des gants stérilisés aux rayons gamma ont démontré des réponses négatives. L’absence d’IgE a été démontrée par des tests immunologiques. Des tests de provocation bronchique ont été effectués (manipulation de gants stérilisés à l’oxyde d’éthylène) et ont provoqué les mêmes symptômes que ceux développés au travail. Des tests de provocation ont également été effectués avec des gants stérilisés aux rayons gamma et ont provoqué les mêmes réactions, mais ils avaient été en contact avec des gants stérilisés à l’oxyde d’éthylène. D’autres tests de provocation avec de nouveaux gants stérilisés aux rayons gamma se sont avérés négatifs.
Une autre étude rapporte une rhinoconjonctivite, de l’asthme, de l’urticaire aux mains et au visage depuis 9 mois chez une technicienne en radiologie. Les symptômes disparaissaient lors des congés. Les tests de provocation bronchique (effectués avec des matériaux utilisés lors de son travail) et cutanés se sont avérés positifs à l’oxyde d’éthylène. Un test immunologique (RAST) s’est avéré positif à l’oxyde d’éthylène. On n’a pas de donnée concernant l’atopie.
Une autre étude rapporte des symptômes allergiques chez une infirmière qui ouvrait des reins artificiels stérilisés à l’oxyde d’éthylène. Elle a eu de la toux. Le soir ou la nuit suivante, elle a eu de l’asthme. Elle a été mutée ailleurs et les symptômes ont disparu progressivement. Ils réapparaissaient lorsqu’elle revenait à son ancien poste de travail. La travailleuse était également allergique au latex. La présence d’IgE à l’oxyde d’éthylène et au latex a été démontrée lors de tests immunologiques (RAST).
Un chirurgien, présentant de l'atopie, a développé de la dermite aux mains après avoir utilisé des gants de latex (avec poudre). Il a eu une respiration bruyante et de la dyspnée au travail. Des tests immunologiques (RAST) ont démontré la présence d’IgE spécifiques à l’oxyde d’éthylène. Il a alors utilisé des gants de latex (avec ou sans poudre) stérilisés aux rayons gamma et les symptômes sont disparus complètement. Il n’était pas allergique au latex ni à la poudre contenue dans le gant. La sensibilisation respiratoire était causée par l’oxyde d’éthylène démontrée par la présence d’IgE spécifiques. L’étude conclut qu’il y avait probablement des traces d’oxyde d’éthylène absorbé par la poudre des gants causant une dermite de contact direct et de l’asthme lors de l'enlèvement des gants, la poudre se retrouvant alors en suspension dans l’air.
Suite de la sensibilisation dans le champ « Commentaires »
Mise à jour : 2019-05-06
Mise à jour : 2012-03-06
Évaluation de la cancérogénicité par des organismes officiels
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, 2012) considère que l'oxyde d'éthylène est cancérogène pour l'homme (groupe 1).
L'ACGIH (2001) considère que l'oxyde d'éthylène est un cancérogène suspecté chez l'humain (groupe A2).
Le NTP (2011) considère l'oxyde d'éthylène comme étant un cancérogène reconnu chez l'humain (K).
Mise à jour : 1993-03-20
CL50
Mise à jour : 2005-03-16
Suite de la sensibilisation
Un travailleur (réparateur de voie ferrée qui ne portait pas d’équipement de protection respiratoire) non atopique a été exposé à de l’oxyde d’éthylène qui fuyait d’un wagon. Après une exposition de 4 heures pendant 4 jours, il a développé de la toux, un souffle court et une respiration bruyante. Ces symptômes persistaient même après le retrait de l’exposition et les traitements. Un an plus tard, des tests de la fonction pulmonaire ont démontré de l’obstruction bronchique. Des tests immunologiques (RAST) n’ont pas démontré la présence d’IgE spécifiques.
Des cas de sensibilisation respiratoire, cutanée et de choc anaphylactique (symptômes mineurs ou demandant des traitements rapides) sont rapportés chez des patients ayant été en contact avec des matériaux stérilisés à l’oxyde d’éthylène. Les cas rapportés sont principalement chez des patients ayant eu des dialyses. Ils avaient également développé des IgE spécifiques à l’oxyde d’éthylène.
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Laver abondamment la peau avec de l’eau et du savon. Consulter un médecin en cas d’éruption cutanée ou si l’irritation persiste. En cas de gelure, appliquer de l’eau tiède et consulter immédiatement un médecin.
Mise à jour : 1999-11-01
Danger
Gaz extrêmement inflammable (H220) Contient un gaz sous pression; peut exploser sous l’effet de la chaleur (H280) Toxique par inhalation (H331) Provoque une irritation cutanée (H315) Provoque une sévère irritation des yeux (H319) Peut provoquer des symptômes allergiques ou d'asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation (H334) Peut provoquer une allergie cutanée (H317) Peut induire des anomalies génétiques (H340) Peut provoquer le cancer (H350) Peut nuire à la fertilité ou au foetus (H360) Peut irriter les voies respiratoires (H335) Risque avéré d’effets graves pour les organes à la suite d’expositions répétées ou d’une exposition prolongée (H372)
Divulgation des ingrédients
Mise à jour : 2004-11-30
Classification
Numéro UN : UN1040
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.