Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 1336-21-6
Noms français :
Noms anglais :
Il est important de préciser que l'ammoniaque est une solution aqueuse d'ammoniac. Le terme ammoniaque s'applique strictement à la solution aqueuse résultant de la dissolution du gaz ammoniac (NH3) dans l'eau à une concentration de 20 à 30 % (la plus utilisée étant celle de 27 à 30 %). Ainsi, le terme « solution aqueuse d'ammoniac » est employé si la concentration n'est pas connue ou si elle est inférieure à 20 % ou supérieure à 30 %. Dans l'ammoniaque et les solutions aqueuses d'ammoniac on retrouve les ions ammonium (NH4+) et hydroxyde (OH-). C'est pour cette raison que le terme hydroxyde d'ammonium est associé à l'ammoniaque, bien que la molécule n'existe pas réellement. Ces ions ne sont pas présents dans la partie vapeur qui se dégage de l'ammoniaque, c'est le gaz ammoniac qui est présent. Ainsi dans les textes de la présente fiche, la terminologie utilisée tente de refléter le plus fidèlement possible celle de la source d'information trouvée. Une des difficultés dans certaines sources était de faire la distinction entre les informations concernant la solution ou le gaz, car en anglais le terme "ammonia" est employé dans les deux cas.
L'ammoniaque est un liquide provenant de la dissolution dans l'eau du gaz ammoniac (NH3), il est utilisé dans :
L'ammoniac est présent à l’état naturel dans l'environnement. Il provient de la dégradation biologique des matières azotées (par exemple les acides aminés) présentes dans les déchets organiques ou le sol et joue un rôle essentiel dans le « cycle de l’azote ». L'ammoniac est aussi un composé naturel, dont ont besoin la plupart des organismes pour la synthèse des protéines, et c'est un déchet du métabolisme des animaux, des poissons et des microbes. D'autre part, l'ammoniac se classait au premier rang des substances rejetées par l'industrie dans l'environnement canadien selon l'inventaire national des rejets de poluants d'environnement Canada (1996).
Mise à jour : 2005-06-16
Liquide volatil, incolore dégageant des vapeurs à odeur caractéristique et piquante d'ammoniac.
L'exposition à l'ammoniaque en milieu de travail se produit principalement par les vapeurs, en raison de la grande pression de vapeur du gaz ammoniac au dessus de la solution (grande volatilité du gaz NH3 qui y est dissout).
Exposition aux vapeursL'odeur piquante et caractéristique est celle de l'ammoniac gazeux qui se dégage de la solution et peut être détectée à 16,7 ppm. Cette valeur est du même ordre de grandeur que la VEMP (25 ppm ou 17 mg/m³) et que la VECD (35 ppm ou 24 mg/m³), mais plus basse que la valeur de DIVS (300 ppm ou 209 mg/m³) et la limite inférieure d'explosibilité (15 % ou 150 000 ppm). Une fatigue olfactive survient suite à une exposition répétée. L'odeur ne peut donc être un signe adéquat d'avertissement à une exposition dépassant la VEMP ou la VECD. Cependant, le seuil olfactif est suffisamment bas pour prévenir une situation de DIVS ou d'explosibilité. La concentration à saturation des vapeurs d'une solution aqueuse contenant 28,8 % d'ammoniac à 21,1 °C est d'environ 732 000 ppm en NH3. Elle sera plus élevée si la solution est plus concentrée ou si la température est plus élevée. Par exemple, la concentration à saturation des vapeurs d'une solution aqueuse contenant 28,8 % d'ammoniac à 26,7 °C s'élève à près de 920 000 ppm en NH3.
Exposition aux brouillardsUne solution aqueuse d'ammoniac (contenant 27 à 30 % en NH3) possède un pH très basique; cette caractéristique en fait une substance corrosive. L'exposition en milieu de travail ne survient que si des solutions sont fortement agitées pour former un brouillard ou si elles sont pulvérisées lors d'un procédé industriel. Lorsque la concentration en ammoniac dans une solution est supérieure à 25 %, l'agitation et la pulvérisation dégageront des vapeurs d'ammoniac. L'ampleur de l'exposition sera principalement en fonction de la concentration en ammoniac, de la grosseur des particules de brouillard, du niveau de génération de celles-ci et du taux d'humidité de l'air ambiant.
Exposition au liquideL'ammoniaque est un liquide possédant un pH très basique, nettement supérieur à 11,5, il faut donc tenir compte de tous les aspects que comporte l'exposition à un liquide corrosif. Lors du contact accidentel de cette solution avec la peau ou les yeux, sa très grande solubilité dans l'eau et sa forte corrosivité nécessiteront l'utilisation d'eau le plus rapidement possible, et en abondance afin d'éliminer le produit.
Mise à jour : 2005-06-20
InflammabilitéLe risque d'incendie provoqué par l'ammoniac est relativement faible. Il doit être mis en contact avec des matériaux ou une surface ayant une température de 651 °C avant de s'enflammer de lui-même. Cependant, la présence d'huile ou d'autres matières combustibles peut accroître le risque d'incendie en abaissant cette température d'autoignition. L'ammoniac peut s'enflammer au contact des agents oxydants forts.
ExplosibilitéL'ammoniac nécessite une concentration d'au moins 15 % dans l'air (150 000 ppm : concentration mortelle) et la présence d'une source d'ignition pour exploser. L'ammoniac peut exploser au contact des agents oxydants forts.
Moyens d'extinctionIncendie mineur : dioxyde de carbone ou agents chimiques secs. Incendie majeur : eau pulvérisée ou mousse.
Techniques spécialesArrêter la fuite de liquide si l'opération peut être faite sans risque. L'emploi d'eau pulvérisée peut servir à abaisser la concentration de vapeurs dans l'air, et à refroidir les contenants exposés au feu pour éviter une explosion. Porter un appareil de protection respiratoire autonome muni d'un masque facial complet et des vêtements protecteurs adéquats. Refroidir avec de l'eau les contenants exposés au feu, même après l'extinction. Ne pas mettre d'eau dans les contenants. Faire face à l'incendie dos au vent. Intervenir à distance.
L'ammoniac brûle à l'air au contact d'une flamme en donnant principalement de l'azote et de l'eau.
Se référer aux méthodes d'analyse 39-A et 220-1 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le « Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail » ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante :
http://www.irsst.qc.ca/-RSST7664-41-7.html
Des tubes colorimétriques spécifiques pour l'ammoniac peuvent être utilisés pour une évaluation rapide du niveau d'exposition.
Plusieurs propriétés physiques des solutions aqueuses d'ammoniac, telles que la densité, le point de fusion (point de congélation), le point d'ébullition, la tension de vapeur, la concentration à saturation et le pH varient selon la concentration d'ammoniac dans la solution. Certains documents de références font état de ces propriétés en fonction de la concentration et de la température.
Densité des solutions aqueuses d'ammoniac contenant plus de 26 % mais au maximum 30 % d'ammoniac
Densité (g/ml)
% NH3 (p/p)
grammes de NH3 par 100 ml.
0.896
29.84
26.74
0.898
29.17
26.19
0.900
28.50
25.65
0.902
27.83
25.10
0.904
27.16
24.55
0.906
26.49
24.00
Normes environnementales :
Puisque l'ammoniac est un contaminant présent dans l'environnement, diverses normes ont été établies pour protéger la population en général :
Loi canadienne sur la protection de l'environnement ou LCPE (Environnement Canada, 1987) : On n’a pas jugé nécessaire d’établir une concentration maximale acceptable concernant l’ammoniac dans l’eau potable. L’ammoniac est produit par l’organisme et il est efficacement métabolisé par les enzymes chez les individus en bonne santé. D’autre part, il semble que le risque lié à la présence d’ammoniac dans l’eau potable soit peu élevé aux faibles concentrations auxquelles on le rencontre généralement.
"Ambient Water Quality Criteria for Ammonia" de l'EPA des É.-U. (United States Environmental Protection Agency, 1999).
D'autre part, les valeurs d'exposition admissibles pour le milieu de travail sont présentées dans la section « Réglementation ».
Mise à jour : 2002-08-30
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d’équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (25 ppm ou 17 mg/m³) ou à la VECD (35 ppm ou 24 mg/m³), valeurs exprimées en ammoniac (NH3).
PeauPorter un appareil de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un appareil de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
PeauLa protection de la peau est nécessaire lorsqu'il y a des éclaboussures possibles avec le liquide ou si l'exposition à l'ammoniac dépasse une concentration dans l'air à 500 ppm pendant une longue période (4 hrs), particulièrement s'il fait chaud. Ceci a pour effet d'éviter l'action corrosive de l'ammoniac qui se dissout dans la sueur. Des vêtements protecteurs en caoutchouc de butyle, en néoprène, en Saranex-23®, en chlorure de polyvinyle, en Viton® ou en caoutchouc de nitrile sont recommandés. Il doit y avoir des douches oculaires et des douches de secours dans les lieux immédiats où les travailleurs sont exposés. YeuxUne visière (écran facial) est recommandée lorsqu'il y a possibilité d'éclaboussures avec le liquide. Le port de verres de contact n'est pas permis. S'il y a une concentration de plus de 35 ppm d'ammoniac dans l'air, une protection des yeux est nécessaire. Le port du masque complet est le meilleur moyen de protéger les yeux contre l'ammoniac.
StabilitéCe produit est stable.
Incompatibilité
Produits de décompositionDécomposition thermique de l'ammoniac sans présence d'oxygène (début de décomposition à 450-500 °C) : azote, hydrogène.
Mise à jour : 2015-04-08
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
Ce produit est corrosif : si la manipulation et le transvasement ont lieu régulièrement ou fréquemment, installer des douches de secours et des douches oculaires conformes dans le voisinage immédiat des travailleurs exposés. Porter un équipement de protection des yeux. Éviter tout contact avec la peau. Ventiler adéquatement sinon porter un appareil respiratoire approprié. Manipuler à l'abri des matières incompatibles. Lors d'une dilution, toujours ajouter lentement l'ammoniaque à l'eau, ne jamais faire l'inverse. Ne pas manger et ne pas boire pendant l'utilisation.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L’entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Il est fortement recommandé d'élaborer un plan de mesures d'urgence avec les autorités responsables si plus de 7 000 kg de solution d'ammoniac (concentration à 20 % et plus en ammoniac) sont entreposés sur les lieux de travail. Entreposer à l'abri des acides et de toutes autres matières incompatibles, dans un endroit avec un sol cimenté résistant à la corrosion. Les réservoirs et les cuves de liquide corrosif doivent être munis d'un dispositif anti-débordement. Conserver dans un endroit frais et sombre, dans un récipient hermétique placé dans un endroit bien ventilé et à l'écart de toute source de chaleur. Les récipients de substances corrosives doivent être tenus fermés, porter une identification claire de leur contenu, et être manipulés avec soin.
Il est fortement recommandé de planifier un plan de mesures d'urgence avec les autorités responsables. Suivre à la lettre le plan d'urgence préétabli. S'il n'en existe aucun, quitter les lieux rapidement et sécuritairement. Porter un équipement de protection personnelle adéquat si nécessaire. Si cela peut être fait sans danger, ventiler les lieux et arrêter la source de la fuite ou du déversement. Éteindre ou enlever toute source d'ignition. Restreindre l'accès des lieux jusqu'au nettoyage complet. Le nettoyage ne doit être effectué que par du personnel qualifié.
Consulter le bureau régional du ministère de l'Environnement.
Mise à jour : 2024-03-25
En milieu de travail, ce produit n'est pas absorbé par les voies respiratoires; il est plutôt retenu par les muqueuses des voies respiratoires supérieures. L'absorption par la voie cutanée est peu importante. Il peut être absorbé par la voie digestive.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Ce produit est irritant et corrosif pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et digestives. La gravité des symptômes peut varier selon les conditions d'exposition (durée de contact, concentration du produit, etc.).Les substances corrosives sont capables de produire de graves brûlures, des vésicules, des ulcères, de la nécrose ou des cicatrices permanentes de la peau. Suite au contact direct d'une solution d'ammoniac avec les yeux, on observe une douleur vive et un blépharospasme. La gravité des dommages aux yeux ne paraît pas toujours immédiatement après le contact et peut devenir évidente seulement quelques jours plus tard. En effet, dans les cas graves, on observe dans un premier temps l'oedème et l'anesthésie de la cornée, des ulcérations conjonctivales et cornéennes, du glaucome et la non réactivité des pupilles. Ceci peut être suivi, après quelques semaines, par une iritis, le développement de cataractes, puis par l'opacification de la cornée qui peut progresser jusqu'à la cécité.Les premiers signes d'une exposition à l'ammoniac sont un inconfort, un assèchement du nez, des larmoiements et une sensation de brûlure aux yeux. L'exposition à de fortes concentrations d'ammoniac peut causer de la toux, des douleurs à la poitrine, des difficultés respiratoires (dyspnée) et une suffocation ainsi qu'un blépharospasme, des dommages à la cornée et une irritation de la peau. Dans les cas graves, on observe un oedème laryngé pouvant évoluer vers l'oedème pulmonaire et la mort par asphyxie. Lorsqu'il y a guérison, les séquelles respiratoires sont fréquentes. Les symptômes de l'oedème pulmonaire (principalement toux et difficultés respiratoires) se manifestent souvent après un délai pouvant aller jusqu'à 48 heures. L'effort physique peut aggraver ces symptômes. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels. L'exposition accidentelle à de fortes concentrations d'ammoniac peut également provoquer un syndrome d'irritation bronchique (RADS).Le contact répété des solutions d'ammoniac avec la peau peut causer des dermites de contact de type irritatif, se traduisant par des rougeurs, une démangeaison et une desquamation.L'exposition prolongée et répétée peut engendrer une certaine tolérance, c'est-à-dire que les effets irritants seront perçus à des concentrations plus élevées.
Aucune donnée concernant les effets aigus de ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez vous référer aux autres sections de cette fiche.
Malgré un usage répandu, aucun effet systémique n'a été mis en évidence chez les travailleurs exposés pendant une longue période.Une étude chez des travailleurs exposés pendant environ 12 ans à une concentration moyenne de 9,2 ppm d'ammoniac n'a pas montré d'effet sur la fonction pulmonaire.
Des études concernant la sensibilisation respiratoire et cutanée en présence de solutions d'ammoniac ont donné des résultats négatifs.
Une étude mentionne la présence d'un éruption cutanée (urticaire) chez deux travailleurs exposés à des vapeurs d'ammoniac. Les symptômes se sont résorbé après l'arrêt de l'exposition. Cependant, aucun test épicutané n'a été effectué chez ces derniers et aucune donnée concernant l'atopie n'a été mentionnée.
Un cas d'asthme professionnel a été rapporté chez un travailleur lorsqu'il utilisait des produits pour polir l'argenterie contenant de l'ammoniac. Dans le cadre de ses tâches, il était exposé à des concentrations variant de 8 à 15 ppm d'ammoniac. Des tests de provocation bronchique (12 ppm d'ammoniac puis avec les produits impliqués) ont donné des résultats positifs. Selon l'historique médical, ce travailleur n'avait jamais fait d'asthme auparavant, mais il souffrait d'hyperréactivité bronchique non spécifique (tel que démontré par un test de provocation avec l'histamine).
Mise à jour : 2011-07-12
L'ammoniac est produit par l'organisme. C'est également un constituant essentiel pour le développement normal de l'humain. Une exposition en milieu de travail est peu susceptible de conduire à une augmentation du niveau d'ammoniac sanguin et ainsi, ne représente pas un risque pour le développement.
L'ammoniac est produit par l'organisme. C'est également un constituant essentiel pour le développement normal de l'humain. Une exposition en milieu de travail est peu susceptible de conduire à une augmentation du niveau d'ammoniac sanguin et ainsi, ne représente pas un risque pour la reproduction.
L'ammoniac est un constituant naturel du lait.
Effets cancérogènes
Étude chez l'animalUne étude effectuée chez la souris a donné des résultats négatifs (0, 0,1, 0,2 et 0,3 % dans l'eau de boisson; 120 semaines).
Évaluation des autres aspects reliés à la cancérogénicité Des rats ayant subi un prétraitement avec une substance cancérogène, suivi d'une administration d'ammoniaque ont montré une incidence accrue de cancer de l'estomac comparativement aux rats traités avec la substance cancérogène seulement (prétraitement avec le N-méthyl-N'-nitro-N-nitrosoguanidine, 83 mg/l dans l'eau de boisson pendant 24 semaines suivi de l'administration d'ammoniaque, 0,01 % en ions ammonium dans l'eau de boisson pendant 24 semaines). Les résultats suggèrent que l'exposition à l'ammoniaque peut promouvoir le cancer de l'estomac induit par d'autres substances.
InhalationEn cas d'inhalation, amener la personne dans un endroit aéré et la placer en position semi-assise. Si elle ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Éviter de donner la respiration bouche à bouche à moins d'utiliser un dispositif de protection buccale (à cause du danger de contamination pour la personne qui administre les premiers secours).
Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin. Administrer de l'oxygène s'ils le recommandent. L'administration d'oxygène nécessite une formation complémentaire, tel qu'indiqué dans le manuel Secourisme en milieu de travail de la CSST.
Les symptômes de l'oedème pulmonaire peuvent apparaître après un délai de plusieurs heures et sont aggravés par l'effort physique. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.
Contact avec les yeuxRincer rapidement les yeux en utilisant une grande quantité d'eau pendant au moins 30 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s'il est possible de le faire facilement. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
Contact avec la peauRetirer rapidement les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Rincer la peau avec de l'eau pendant au moins 20 minutes ou jusqu'à ce que le produit soit éliminé. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin. IngestionNe PAS faire vomir. Rincer la bouche avec de l’eau. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
Mise à jour : 2005-04-21
Danger
Provoque de graves brûlures de la peau et de graves lésions des yeux (H314) Provoque des lésions graves des voies respiratoires
Divulgation des ingrédients
Mise à jour : 2004-11-30
Classification
Numéro UN : UN2672
ammonia-fra.pdf (canada.ca)
Site consulté en janvier 2024
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.