Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 556-67-2
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Mise à jour : 1986-08-01
Mise à jour : 2018-07-24
Développement prénatal
Études chez l'humainAucune donnée n'a été trouvé dans la littérature consultée. Études chez l'animalUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). De la toxicité maternelle a été observée à partir de 300 ppm (augmentation significative du poids du foie) et à 700 ppm (augmentation significative du poids des reins et hypophyse). Aucun changement histopathologique n'y est associé. Une diminution significative du nombre de petits vivants par portée a été observée à partir de 500 ppm pour la première génération (F1) et à 700 ppm pour la deuxième (F2a). Le poids des petits à la naissance était significativement plus faible pour le groupe exposé à 700 ppm (F1 et F2a) (Siddiqui et al., 2007). Une étude sur une génération a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 28 jours pré-accouplement jusqu'à 19 jours de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 700 ppm (diminution significative du gain de poids corporel). Une baisse significative du nombre de petits vivants par portée a été observée à 500 et 700 ppm (Meeks et al., 2007). Une étude a été effectuée par inhalation chez le lapin (0, 100, 300 et 500 ppm; 6 h/jour; jours 6 à 18 de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 300 ppm (diminution significative de la consommation de nourriture). Aucune malformation foetale externe, viscérale ou squelettique n'a été observée (York et Schardein, 1994). Une étude a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 100, 300 et 700 ppm; 6 h/jour; jours 6 à 15 de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 700 ppm (diminution significative de la consommation de nourriture et du poids corporel). Aucune malformation foetale externe, viscérale ou squelettique n'a été observée (York et Schardein, 1994).
Études chez l'humainAucune donnée n'a été trouvé dans la littérature consultée.
Études chez l'animalUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). De la toxicité maternelle a été observée à partir de 300 ppm (augmentation significative du poids du foie) et à 700 ppm (augmentation significative du poids des reins et hypophyse). Aucun changement histopathologique n'y est associé. Une diminution significative du nombre de petits vivants par portée a été observée à partir de 500 ppm pour la première génération (F1) et à 700 ppm pour la deuxième (F2a). Le poids des petits à la naissance était significativement plus faible pour le groupe exposé à 700 ppm (F1 et F2a) (Siddiqui et al., 2007).
Une étude sur une génération a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 28 jours pré-accouplement jusqu'à 19 jours de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 700 ppm (diminution significative du gain de poids corporel). Une baisse significative du nombre de petits vivants par portée a été observée à 500 et 700 ppm (Meeks et al., 2007).
Une étude a été effectuée par inhalation chez le lapin (0, 100, 300 et 500 ppm; 6 h/jour; jours 6 à 18 de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 300 ppm (diminution significative de la consommation de nourriture). Aucune malformation foetale externe, viscérale ou squelettique n'a été observée (York et Schardein, 1994).
Une étude a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 100, 300 et 700 ppm; 6 h/jour; jours 6 à 15 de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 700 ppm (diminution significative de la consommation de nourriture et du poids corporel). Aucune malformation foetale externe, viscérale ou squelettique n'a été observée (York et Schardein, 1994).
Développement postnatalUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). De la toxicité maternelle a été observée à partir de 300 ppm (augmentation significative du poids du foie) et à 700 ppm (augmentation significative du poids des reins et hypophyse). La survie et la croissance des ratons âgés de 21 jours était comparable entre le groupe contrôle et les groupes exposés (Siddiqui et al., 2007).
Effets sur le système reproducteur
Études chez la femelleUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). De la toxicité maternelle a été observée à partir de 300 ppm (augmentation significative du poids du foie) et à 700 ppm (augmentation significative du poids des reins et hypophyse). Une baisse significative du nombre d'implantation a été observée chez la génération F0. Aussi, une augmentation de la durée du cycle oestral, une baisse des indices d'accouplement et de fertilité ont été observées chez les femelles de la génération F1 (Siddiqui et al., 2007). Une étude sur une génération a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 28 jours pré-accouplement jusqu'à 19 jours de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 700 ppm (diminution significative du gain de poids corporel et une diminution significative du poids des glandes surrénales). Une diminution du nombre de corps jaunes à 300 et 500 ppm, une augmentation des pertes préimplantatoires à 700 ppm et une diminution du nombre de foetus viables à 500 et 700 ppm ont été observées. Ces changements étaient statistiquement significatifs (Meeks et al., 2007). Études chez le mâleUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). Aucun effet sur la capacité de reproduction du mâle (concentration, morphologie et motilité des spermatozoïdes) n'a été observé (Siddiqui et al., 2007).
Études chez la femelleUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). De la toxicité maternelle a été observée à partir de 300 ppm (augmentation significative du poids du foie) et à 700 ppm (augmentation significative du poids des reins et hypophyse). Une baisse significative du nombre d'implantation a été observée chez la génération F0. Aussi, une augmentation de la durée du cycle oestral, une baisse des indices d'accouplement et de fertilité ont été observées chez les femelles de la génération F1 (Siddiqui et al., 2007).
Une étude sur une génération a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 28 jours pré-accouplement jusqu'à 19 jours de gestation). De la toxicité maternelle a été observée à 700 ppm (diminution significative du gain de poids corporel et une diminution significative du poids des glandes surrénales). Une diminution du nombre de corps jaunes à 300 et 500 ppm, une augmentation des pertes préimplantatoires à 700 ppm et une diminution du nombre de foetus viables à 500 et 700 ppm ont été observées. Ces changements étaient statistiquement significatifs (Meeks et al., 2007).
Études chez le mâleUne étude sur deux générations a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 70, 300, 500 et 700 ppm; 6 h/jour; 70 jours pré-accouplement jusqu'à 21 jours postnatal). Aucun effet sur la capacité de reproduction du mâle (concentration, morphologie et motilité des spermatozoïdes) n'a été observé (Siddiqui et al., 2007).
Effets hormonauxUne étude a été effectuée par inhalation chez le rat (0, 700 et 900 ppm; 6 h/jour; pendant 3 jours). Une diminution significative du pourcentage de rats qui ovulent (42 % à 700 ppm et 31 % à 900 ppm par rapport à 100 % pour le contrôle) a été observée. Les animaux sélectionnés ont tous eu deux cycles oestraux normaux avant le début de l'étude. Le poids des animaux exposés était significativement plus faible (-3 % à 700 ppm et -4 % à 900 ppm) que ceux du groupe contrôle à la fin de l'étude (Quinn et al., 2007).
Ces effets pourraient être la conséquence d'une diminution de l'ovulation causée par une suppression ou un retard du pic de l'hormone lutéinisante (LH). L'exposition au produit pourrait aussi accélérer la sénescence du système reproducteur de la femelle. Parce que les mécanismes de contrôle de l'hormone LH sont différents entre l'humain et le rat, les effets de ce produit sont peut-être distincts chez l'humain (Dekant et al., 2017).
Mise à jour : 2011-10-20
Effets cancérogènes
Études chez l'animalUne étude par inhalation chez le rat n'a pas montré d'effet cancérogène (0, 10, 30, 150 ou 700 ppm; 6h/jour; 5j/semaine; 24 mois). Une hyperplasie de l'épithélium de l'endomètre a été observée chez des femelles exposées à 700 ppm. Chez 4 des 60 femelles de ce groupe, des adénomes bénins à endomètre ont été trouvés. Aucun adénome n'a été trouvé dans les autres groupes expérimentaux. Toutefois, ce résultat n'est pas statistiquement significatif.
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La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.