Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 141-32-2
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Mise à jour : 2021-07-30
Mise à jour : 2006-03-16
Développement prénatal
Études chez l'animal Merkle et al. (1983) ont exposé des rats par inhalation (0, 25, 135 et 250 ppm; pureté 99,9 %; 6 h/j; jours 6 à 15 de la gestation). Ils ont noté une augmentation significative du pourcentage de résorptions à 135 et 250 ppm ainsi qu'unediminution significative de la longueur des fœtus aux trois doses testées (sans relation dose-réponse). De la toxicité maternelle a été rapportée à 135 et 250 ppm (diminution significative du gain de poids et irritation du nez et des yeux). Aucune malformation squelettique et viscérale n'a été observée. Saillenfait et al. (1999) ont aussi exposé des rats par inhalation (0, 100, 200 et 300 ppm; pureté > 99 %; 6 h/j; jours 6 à 20 de la gestation). Ils n'ont pas observé d'effet significatif sur les implants, le nombre de fœtus vivants, les résorptions et la proportion des sexes. Une diminution significative du poids fœtal a été notée à 200 et 300 ppm. Des signes de toxicité maternelle ont été notés à toutes les doses testées (diminution significative du gain de poids absolu et de la consommation d'aliments). Aucune augmentation significative des malformations externes, squelettiques et viscérales n'a été rapportée. Des souris ont été exposées par gavage (0, 100, 1 000, 1 500, 2 000, 2 500, 3 000 et 4 000 mg/kg; dans l'huile de coton; pureté non précisée; jours 6 à 15 de la gestation). La dose de 4 000 mg/kg fut létale pour toutes les mères. De la toxicité maternelle a été notée (diminution significative du gain de poids) à partir de 1 500 mg/kg. Le poids fœtal était significativement réduit à partir de 1 500 mg/kg. À 2 500 et 3 000 mg/kg, le pourcentage des résorptions et le nombre de fœtus avec des malformations externes et squelettiques était significativement augmenté (Rohm and Haas 1982 cité dans le SIDS 2002).
Études chez l'animal
Merkle et al. (1983) ont exposé des rats par inhalation (0, 25, 135 et 250 ppm; pureté 99,9 %; 6 h/j; jours 6 à 15 de la gestation). Ils ont noté une augmentation significative du pourcentage de résorptions à 135 et 250 ppm ainsi qu'unediminution significative de la longueur des fœtus aux trois doses testées (sans relation dose-réponse). De la toxicité maternelle a été rapportée à 135 et 250 ppm (diminution significative du gain de poids et irritation du nez et des yeux). Aucune malformation squelettique et viscérale n'a été observée.
Saillenfait et al. (1999) ont aussi exposé des rats par inhalation (0, 100, 200 et 300 ppm; pureté > 99 %; 6 h/j; jours 6 à 20 de la gestation). Ils n'ont pas observé d'effet significatif sur les implants, le nombre de fœtus vivants, les résorptions et la proportion des sexes. Une diminution significative du poids fœtal a été notée à 200 et 300 ppm. Des signes de toxicité maternelle ont été notés à toutes les doses testées (diminution significative du gain de poids absolu et de la consommation d'aliments). Aucune augmentation significative des malformations externes, squelettiques et viscérales n'a été rapportée.
Des souris ont été exposées par gavage (0, 100, 1 000, 1 500, 2 000, 2 500, 3 000 et 4 000 mg/kg; dans l'huile de coton; pureté non précisée; jours 6 à 15 de la gestation). La dose de 4 000 mg/kg fut létale pour toutes les mères. De la toxicité maternelle a été notée (diminution significative du gain de poids) à partir de 1 500 mg/kg. Le poids fœtal était significativement réduit à partir de 1 500 mg/kg. À 2 500 et 3 000 mg/kg, le pourcentage des résorptions et le nombre de fœtus avec des malformations externes et squelettiques était significativement augmenté (Rohm and Haas 1982 cité dans le SIDS 2002).
Système reproducteur
Études chez le mâleLors d'une étude de toxicité chronique par inhalation chez le rat (0, 21, 108, 211 et 546 ppm; 6 h/j; 5j/sem. pendant 13 semaines), une augmentation du poids relatif des testicules a été rapportée à la plus forte dose en présence d'une diminution du poids corporel. Aucun changement histologique n'a été observé dans les vésicules séminales, la prostate, les testicules et les épididymes (BASF 1978 cité dans le SIDS 2002). Chez des rats mâles exposés par inhalation (0, 15, 45 et 135 ppm; 6h/j; 5j/sem. pendant 24 mois), il n’y a pas eu d’atteinte histopathologique des organes reproducteurs (Reininghaus et al., 1991). Études chez la femelleLors de l'étude de BASF 1976, aucun changement histologique n'a été observé dans les ovaires. Reininghaus et al. (1991) n'ont pas noté d'atteinte histopathologique des organes reproducteurs chez les rates exposées selon le protocole décrit plus-haut.
Études chez le mâleLors d'une étude de toxicité chronique par inhalation chez le rat (0, 21, 108, 211 et 546 ppm; 6 h/j; 5j/sem. pendant 13 semaines), une augmentation du poids relatif des testicules a été rapportée à la plus forte dose en présence d'une diminution du poids corporel. Aucun changement histologique n'a été observé dans les vésicules séminales, la prostate, les testicules et les épididymes (BASF 1978 cité dans le SIDS 2002). Chez des rats mâles exposés par inhalation (0, 15, 45 et 135 ppm; 6h/j; 5j/sem. pendant 24 mois), il n’y a pas eu d’atteinte histopathologique des organes reproducteurs (Reininghaus et al., 1991).
Études chez la femelleLors de l'étude de BASF 1976, aucun changement histologique n'a été observé dans les ovaires. Reininghaus et al. (1991) n'ont pas noté d'atteinte histopathologique des organes reproducteurs chez les rates exposées selon le protocole décrit plus-haut.
Mise à jour : 2009-01-20
Selon le CIRC (1999) l'acrylate de butyle ne peut être classé comme cancérogène chez l'humain car il n'y a pas d'étude épidémiologique disponible et les études animales ne fournissent pas d'évidence adéquate.
L'ACGIH (2001), le considère non classifiable comme cancérogène pour l'homme pour les mêmes raisons.
Effets cancérogènes
Une étude a été effectuée chez le rat par inhalation (0, 15, 45 et 135 ppm; 6 h/j; 5 j/sem.; exposition du corps entier pendant 24 mois). Aucune différence significative dans la mortalité n'a été observée entre les groupes. Les auteurs ont conclu qu'aucune augmentation de la fréquence de tumeur à un organe spécifique ne peut être reliée à un effet cancérogène (Reininghaus et al,. 1991).
Aucun effet cancérogène n'a été observé chez des souris exposées par voie cutanée (0 et 0,20 mg; solution 1 %; sans occlusion; 3 fois/sem. pendant toute leur vie) (De Pass et al., 1984).
Évaluation des autres aspects reliés à la cancérogénicité
Un test in vitro de transformation cellulaire s'est avéré négatif (Wiengand et al., 1989 cités dans l'IARC 1999).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalDeux tests d'aberrations chromosomiques ont donné des résultats négatifs par inhalation, l'un chez le rat et le second chez le hamster (0 et 820 ppm). Un troisième fait par une voie non usuelle en milieu de travail (intrapéritonéale) fut positif (Engelhardt et al., 1983; Fediukovich et al., 1991; cités dans l'IARC 1999).
Études in vitroUn test du micronoyau était négatif et un test d'échange des chromatides sœurs douteux (Wiengand et al., 1989; NTP 1991 cités dans l'ACGIH).
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.