Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 127-19-5
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Mise à jour : 2019-01-21
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Mise à jour : 2019-01-30
Développement prénatal
Études chez l'animalThiersch (1971) a effectué une étude par voie cutanée chez la rate (pureté non mentionnée; doses non rapportées pendant les jours 7 à 14 ou 11 à 18 de la gestation). Aucun effet n'est rapporté chez les petits des mères exposées. Cette étude est inappropriée, en raison de nombreux manques méthodologiques (aucun groupe contrôle, doses non rapportées, nombre d'animaux non rapporté, etc.)
Stula (1973), cité dans SIDS (2001), a effectué une étude par voie cutanée chez la rate (pureté non mentionnée; 600, 1 200, 2 400 et 4 800 mg/kg, aux jours 9, 10 et 11 ou aux jours 11 et 12 ou aux jours 12 et 13 de la gestation). Il n'y a pas eu de toxicité maternelle ou foetale à 600 mg/kg. À 1 200 mg/kg, il y a eu de la toxicité maternelle (non décrite), une augmentation du taux de résorption et 3 foetus malformés. Une encéphalocèle a été observée chez 3/34 foetus à 2 400 mg/kg. Dans cette même étude, des lapins ont été traités de façon similaire avec une dose de 200 mg/kg. Aucun effet embryotoxique ou tératogène n'a été observé. Cette étude est considérée inappropriée par SIDS, car les données sont mal rapportées et le nombre d'animaux utilisé est trop faible.
La compagnie Mosanto a effectué une étude (1973), cité dans SIDS (2001), par voie cutanée chez le lapin (pureté non spécifiée; 125, 250 ou 500 mg/kg, pendant les jours 6 à 18 de la gestation). Il n'y a pas eu de toxicité maternelle ou d'effet sur le nombre de résorption ou de foetus vivants. À la plus forte dose, un foetus montrait une déviation du sternum.
Stula et Krauss (1977) ont effectué une étude par voie cutanée chez le rat et le lapin (pureté >98%; 0, 600, 1 200 ou 2 400 mg/kg aux jours 9 ou 10 et 11 ou 11 et 12 ou 12 et 13 de la gestation chez le rat et 0 ou 200 mg/kg/jour pendant les jours 8 à 16 de la gestation chez le lapin). Chez le rat, aucune toxicité maternelle n'a été observée. Il y a eu une augmentation marquée de l'incidence de la mortalité embryonnaire à toutes les doses testées et un effet tératogène (encéphalocèle) chez les petits des mères exposées à 2 400 mg/kg aux jours 10 et 11 de la gestation. La significativité de ces effets n'est pas rapportée. L'application de 200 mg/kg/jours pour les jours 8 à 16 de la gestation n'a pas causé d'embryotoxicité ou d'effet tératogène chez le lapin. .
Merkle et Zeller (1980), cités dans SIDS (2001), ont effectué une étude par gavage chez le lapin (pureté non mentionnée; 0, 94, 280 ou 470 mg/kg/jour, pendant les jours 6 à 18 de la gestation). À 470 mg/kg/jour, de la douleur et des tremblements ont été observés chez les femelles. Deux d'entre elles sont décédées ainsi que tous les foetus. Parmi ceux-ci, il y avait quatre cas de fente palatine. À 280 mg/kg/jour, il y a eu une augmentation non significative de la perte implantatoire et des malformations foetales. Aucun effet développemental n'a été observé à 94 mg/kg/jour. À 280 et à 94 mg/kg/jour, il y a eu diminution significative du gain de poids et de la consommation de nourriture chez les femelles exposées.
Solomon et al. (1984) ont effectué une étude pilote par inhalation chez la rate (pureté 99.9%; 0, 100, 288 ou 622 ppm, 6 heures/jour, pendant les jours 6 à 15 de la gestation). À 622 ppm, toutes les femelles ont perdu du poids et il y a eu un seul foetus vivant. Une diminution du gain de poids corporel a été observée à 288 ppm. Aucun autre effet n'a été observé.
Solomon et al., (1984) ont ensuite effectué une étude par inhalation chez la rate (pureté 99.9%; 0, 32, 100 ou 281 ppm 6 heures/jour pendant les jours 6 à 15 de la gestation). Une diminution significative du poids foetal et du gain de poids maternel ont été observées à 281 ppm. Ces effets n'ont pas été observés à 100 et 32 ppm. L'incidence de malformation était similaire entre tous les groupes exposés et le groupe contrôle.
Johannsen et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez la rate (pureté 99,72%; 0, 65, 160 ou 400 mg/kg/jour, pendant les jours 6 à 19 de la gestation). Il y a eu diminution significative du gain de poids corporel chez les femelles exposées à 400 mg/kg/jour. Cet effet n'était pas significatif et léger chez les femelles exposées à 160 mg/kg/jour, alors qu'il n'a pas été observé à 65 mg/kg/jour. Aucun autre signe de toxicité maternelle n'a été observé. À 400 mg/kg/jour, il y au eu une augmentation significative, du nombre de pertes post implantation. À cette dose, il y a aussi eu une diminution significative du poids foetal et une augmentation significative du nombre de foetus ayant des malformations. La fréquence d'anomalies du système cardiovasculaire était anormalement élevée (33 foetus/18 portées), de même que celle des variations squelettiques. À 65 mg/kg/jour, il y a eu une augmentation du nombre de pertes post implantation. Cette effet n'est pas considéré être dû au traitement, car il n'est pas significatif et il n'est pas observé à 160 mg/kg/jour. Une diminution non significative du poids foetal est observée à 160 mg/kg/jour. À cette dose, aucune malformation n'a été observée. Les anomalies trouvées chez les foetus du groupe contrôle et des mères exposées à 65 mg/kg/jour avaient une fréquence comparable à ce qui est normalement attendu dans la littérature. Cette étude est considérée inappropriée en raison d'une infection virale qui a atteint tous les groupes d'animaux de l'étude. Ceci pourrait avoir affecté les résultats et compromis l'étude.
La compagnie BASF a effectué une étude (1989), cité dans SIDS (2001), par inhalation chez le lapin (pureté non mentionnée; 57, 200 ou 570 ppm, 6 heures/jour, pendant les jours 7 à 19 de la gestation). Aucune toxicité maternelle n'a été observée. Une réduction significative de l'ossification a été observée à la plus forte dose. Il y a aussi eu une augmentation non significative des malformations cardiaques et vasculaires à cette même dose.
Solomon et al. (1991) ont effectué une étude par inhalation chez la rate (pureté 99.9%; 0, 30, 100 ou 282 ppm, 6 heures/jour, pendant les jours 6 à 15 de la gestation). Une réduction significative du gain de poids corporel a été observée chez les femelles exposées à 282 ppm. Cet effet n'a pas été observé à 100 et 32 ppm. Aucun autre signe clinique ou changement de comportement n'a été observé chez les femelles exposées. Une diminution significative du poids foetal a été observée à 282 ppm. À cette dose, aucun effet significatif n'a été observé concernant l'incidence de malformations (viscérales ou squelettiques). Aucun effet foetal n'a été observé à 100 ppm.
La compagnie Du Pont a effectué une étude (1997), cité dans SIDS (2001), par gavage chez la rate (pureté non mentionnée; 0, 20, 65, 150 ou 400 mg/kg/jour, pendant les jours 7 à 21 de la gestation). Une toxicité maternelle marquée (diminution significative du gain de poids corporel et de la consommation de nourriture) a été observée chez les mères exposées à 400 mg/kg/jour. Le gain de poids corporel est légèrement, mais significativement, réduit chez les mères à 150 mg/kg/jour. Cet effet n'a pas été observé à 65 mg/kg/jour et moins. Il y a eu une augmentation significative du nombre de résorptions et une diminution de la grosseur des portées à 400 mg/kg/jour. Il y a aussi eu une augmentation significative du nombre de foetus malformés (au niveau viscéral et squelettique) dans ce groupe. La majorité des malformations ont été observées au niveau de la tête, du système cardiaque et du système squelettique. À 150 mg/kg/jour, il y a eu une réduction significative du poids foetal et quelques malformations ont été observées. Aucun effet foetal n'a été observé à 65 mg/kg/jour et moins.
Klimisch et al., (2000) ont effectué une étude par inhalation chez le lapin (pureté > 99,9%; 0, 0,2, 0,7 ou 2,0 mg/L, 6 heures par jour, pendant les jours 7 à 19 de la gestation). Aucun effet significatif n'a été observé sur le poids corporel ou le gain de poids corporel des femelles exposées. Une diminution significative du poids foetal a été observée à partir de 0,2 m/L. Aucun effet n'a été observé concernant le nombre total d'implants, le nombre d'implant mort et de foetus vivants, ou les valeurs de perte implantatoire. À 2,0 mg/L, le nombre de foetus ayant des variations au niveau des tissus mous de la carotide est significativement augmenté. Cependant, cette variation est fréquemment observée chez la souche de lapin utilisée pour cette étude. À cette même dose, le nombre de foetus ayant des variations squelettiques était significativement augmenté.
Okuda et al. (2006) ont effectué une étude par inhalation chez la rate (pureté > 99,9%; 0, 100, 300, 450 ou 600 ppm, 6 heures/jour, pendant les jours 6 à 19 de la gestation). Il y a eu présence de toxicité maternelle (augmentation significative du poids relatif du foie avec oedème des hépatocytes centrilobulaires sans nécrose) à partir de 300 ppm. À 450 et 600 ppm, une diminution significative du gain de poids corporel est aussi observée. Aucun autre signe clinique n'a été observé chez les femelles exposées. Une diminution significative du poids foetal est observée à partir de 300 ppm. Le nombre de foetus mâles, mais pas celui de foetus femelles, vivants est significativement réduit à 600 ppm. Le nombre de malformations viscérales et le nombre de malformations squelettiques étaient significativement augmentés chez les foetus des groupes dont les mères étaient exposées à 450 ppm et plus.
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Mise à jour : 1998-12-09
Mise à jour : 2020-02-25
Évaluation de la cancérogénicité par des organismes officiels
Le CIRC (2020) considère que le N,N-diméthylacétamide est peut-être cancérogène pour l'homme (groupe 2B).
L'ACGIH (2018) considère que le N,N-diméthylacétamide est un cancérogène confirmé chez l'animal mais de pertinence inconnue pour l'humain (groupe A3).
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.