Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
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Mise à jour : 2007-11-26
Classifications de la laine de la roche
Effet cancérogène
Études chez l'humain
Plusieurs études épidémiologiques ont été faites concernant l'exposition à la laine de roche et à la laine de laitier dans lesquelles les produits n'ont cependant pas été considérés séparément :
Études chez l'animal
Trois études par inhalation chez le rat se sont révélées négatives, mais certains biais expérimentaux limitent l'interprétation de deux d'entre elles, notamment les données insuffisantes concernant la survie des animaux.
Deux études par instillation intra-trachéale ont été effectuées, une chez le rat et l'autre chez le hamster. Les résultats négatifs obtenus chez le rat ne sont pas concluants à cause de biais expérimentaux (p. ex. : descriptions insuffisantes des caractéristiques des fibres). L'IARC (2002) considère que la pertinence de l'étude avec le hamster est limitée parce que les fibres utilisées étaient trop longues et trop épaisses.
Plusieurs études ont été faites chez le rat par une voie non usuelle en milieu de travail. Une augmentation des mésothéliomes péritonéaux a été rapportée lors d'études par injection intra-péritonéale, mais certaines présentaient des biais méthodologiques (notamment la quantité administrée, l'infection concomitante). Une augmentation des mésothéliomes a été observée suite à l'injection intrapleurale, mais il est difficile de tirer une conclusion à cause de l'absence de nombreux paramètres expérimentaux (p. ex. : les caractéristiques insuffisantes des fibres).
Notes :
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'humain Dusinka et al. (2004) ont rapporté qu'il n'y avait pas de dommage à l'ADN, d'aberrations chromosomiques ou d'augmentation des micronoyaux dans les lymphocytes de 98 travailleurs d'une usine de laine de roche. Études chez l'animal Topinka et al. (2006) ont administré de la laine de roche (16,5 µm de long et 1,8 µm de diamètre) par voie intratrachéale chez le rat (dose unique de 0, 1 et 2 mg/rat ou 0 et 2 mg/rat 1 fois par sem. pendant 4 sem., prélèvement 4 et 16 sem. après le dernier traitement). Une augmentation de la fréquence des mutations pulmonaires a été observée 16 sem. après la fin de l'administration unique et multiple. Les auteurs ont également observé une augmentation des bris de l'ADN chez les macrophages et les cellules épithéliales pulmonaires lors d'un essai de la comète (2 mg /rat dose unique ou 1 fois par sem. pendant 4 sem., prélèvement à 4 et 16 sem.). Études in vitroLeanderson et al. (1989) ont montré que la laine de roche peut causer l'hydrolyse de la guanine de l'ADN des cellules du thymus de veau. Une augmentation des aberrations chromosomiques a été rapportée sur les cellules de hamster chinois (Hart et al., 1994) et sur les cellules embryonnaires pulmonaires humaines (Wang et al., 1999). Wang et al. (1999) ont rapporté une augmentation des atteintes de l'ADN (bris, formation de ponts entre les brins) sur les cellules pulmonaires cancéreuses. Kovacikova et al. (2004) ont observé une augmentation du nombre de bris d'ADN (essai de la Comète) dans les macrophages alvéolaires et les cellules de type II du rat.
Dusinka et al. (2004) ont rapporté qu'il n'y avait pas de dommage à l'ADN, d'aberrations chromosomiques ou d'augmentation des micronoyaux dans les lymphocytes de 98 travailleurs d'une usine de laine de roche.
Topinka et al. (2006) ont administré de la laine de roche (16,5 µm de long et 1,8 µm de diamètre) par voie intratrachéale chez le rat (dose unique de 0, 1 et 2 mg/rat ou 0 et 2 mg/rat 1 fois par sem. pendant 4 sem., prélèvement 4 et 16 sem. après le dernier traitement). Une augmentation de la fréquence des mutations pulmonaires a été observée 16 sem. après la fin de l'administration unique et multiple. Les auteurs ont également observé une augmentation des bris de l'ADN chez les macrophages et les cellules épithéliales pulmonaires lors d'un essai de la comète (2 mg /rat dose unique ou 1 fois par sem. pendant 4 sem., prélèvement à 4 et 16 sem.).
Études in vitroLeanderson et al. (1989) ont montré que la laine de roche peut causer l'hydrolyse de la guanine de l'ADN des cellules du thymus de veau.
Une augmentation des aberrations chromosomiques a été rapportée sur les cellules de hamster chinois (Hart et al., 1994) et sur les cellules embryonnaires pulmonaires humaines (Wang et al., 1999).
Wang et al. (1999) ont rapporté une augmentation des atteintes de l'ADN (bris, formation de ponts entre les brins) sur les cellules pulmonaires cancéreuses.
Kovacikova et al. (2004) ont observé une augmentation du nombre de bris d'ADN (essai de la Comète) dans les macrophages alvéolaires et les cellules de type II du rat.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.