Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 10102-44-0
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Mise à jour : 2006-06-28
Mise à jour : 2006-06-21
Mise à jour : 2006-06-22
Placenta
Tabakova et Balabaeva (1986) ont rapporté que l’inhalation de dioxyde d'azote par le rat (0, 0,1 et 10 mg/m³; 6 h/j pendant toute la gestation) peut augmenter la peroxydation lipidique dans le placenta. Ils ont observé que le placenta était plus petit, foncé et présentait des signes de dégénérescence. Le nombre d'animaux n’est pas spécifié et il n’y a aucune donnée statistique. Il s'agit d'un résumé d'étude.
Développement prénatal
Études chez l'humain Plusieurs études épidémiologiques visant à évaluer les effets de la pollution atmosphérique sur les issues de grossesse sont disponibles dans la littérature scientifique (Salam et al. 2005; Sagiv et al. 2004; Maroziene et al. 2002; Ritz et al. 2002, etc.). Toutefois, leurs résultats ne peuvent être utilisés pour déterminer les effets du dioxyde d'azote sur le développement car la pollution atmosphérique comprend plusieurs contaminants (monoxyde de carbone, ozone, dioxyde de soufre, composés organiques volatils, particules en suspension, etc.).
Études chez l'animal
Gofmekler et al. (1977), cités par Barlow et Sullivan (1982), ont effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 0,018, 0,045 et 0,43 ppm; 24 h/j; jours 1 à 21 de la gestation). Une augmentation significative de la mortalité prénatale, une diminution significative du poids corporel et du poids du foie ont été observées à 0,045 et 0,43 ppm. Des anomalies ont été mentionnées mais les informations sont insuffisantes pour permettre l’analyse. Le nombre d'animaux n'était pas spécifié. Il s'agit d'un résumé d'étude
Tabacova et Balabaeva (1986) ont rapporté que l’inhalation de dioxyde d'azote par le rat (0, 0,1 et 10 mg/m³; 6 h/j; pendant toute la gestation) peut augmenter la peroxydation lipidique dans les poumons des mères et dans le placenta. Une augmentation de la mortalité embryonnaire reliée à la dose, une diminution du poids, un retard d’ossification ainsi que des anomalies crâniennes et de l’hydrocéphalie ont été observés. Le nombre d’animaux n’est pas spécifié et il n’y a aucune donnée statistique. Il s'agit d'un résumé d'étude.
Développement postnatal
Tabacova et al. (1985) ont effectué une étude par inhalation chez le rat (0, 0,05, 0,10, 1,0 et 10 mg/m³; 6 h/j; pendant toute la gestation). Ils ont observé une diminution significative de la viabilité à 10 mg/m³, des changements neurocomportementaux significatifs à 1 mg/m³ mais principalement à 10 mg/m³ ainsi qu'une diminution du développement morphologique externe. Toutefois, aucune donnée concernant les effets sur la mère n’a été rapportée.
Nikiforov et Tabacova (1985) ont montré que l’inhalation de dioxyde d'azote par le rat (0, 0,1 et 10 mg/m³; 6 h/j pendant toute la gestation) peut causer une inhibition dose-dépendante du temps de sommeil (induit par l’hexobarbital) et du métabolisme hépatique chez la mère et les ratons âgés de 7, 14 et 21 jours, indiquant un effet sur le métabolisme hépatique. Le nombre d’animaux n’est pas spécifié et il n’y a aucune donnée statistique. Il s'agit d'un résumé d'étude.
Singh (1988) a évalué les effets de l’inhalation chez la souris (0, 22 et 45 ppm; 24 h/j; jours 7 à 18 de la gestation). Aucun signe visible de toxicité maternelle n’a été observé. Il y a eu une diminution significative du poids à la naissance aux deux doses testées. Des modifications significatives ont été observées au niveau de certains réflexes à 22 ppm mais surtout à 45 ppm.
Di Giovanni et al. (1994) ont évalué les effets de l’inhalation du dioxyde d’azote sur l’émission des cris par les ratons (0, 1,5 et 3 ppm; 24 h/j; jours 0 à 20 de la gestation). Le gain de poids maternel, le nombre de femelles donnant naissance et la durée de la gestation n’ont pas été affectés. Il n’y a pas eu d’effet sur le nombre de ratons, le gain pondéral, le développement de l’activité motrice, le nombre de cris émis et la mortalité pour les expositions de 1,5 et 3 ppm. Il y a eu une diminution de la durée des cris à 3 ppm. La signification biologique de cette modification demeure incertaine.
Effets sur le système reproducteur
Étude chez le mâle Aucun changement histopathologique n'a été noté dans les testicules de rats exposés par inhalation (0, 1 ppm; 7 h/j; 5j/sem. pendant 21 jours) (Kripe et Sherwin 1984 cités dans l'INERIS 2005).
Étude chez le mâle
Aucun changement histopathologique n'a été noté dans les testicules de rats exposés par inhalation (0, 1 ppm; 7 h/j; 5j/sem. pendant 21 jours) (Kripe et Sherwin 1984 cités dans l'INERIS 2005).
Effets sur la fertilité
Shalamberidze et Tsereteli (1971), cités par Barlow et Sullivan (1982), ont étudié les effets de l’inhalation du dioxyde d’azote sur le cycle oestral de la rate (0, 0,07 et 1,25 ppm; 12 h/j pendant 3 mois). Aucun effet sur le cycle oestral n'a été observé à 0,07 ppm. Il y a eu une augmentation de la durée du cycle oestral à 1,25 ppm, mais avec un retour à la normale plusieurs mois après l’arrêt de l’exposition. Il n’y a aucune donnée statistique. Ils ont aussi évalué les effets de l’inhalation du dioxyde d’azote sur la fertilité des rates mais les données ne sont pas suffisamment détaillées pour permettre de conclure.
Shalamberidze et Tsereteli (1971), cités par Barlow et Sullivan (1982), ont étudié les effets de l’inhalation du dioxyde d’azote sur le cycle oestral de la rate (0, 0,07 et 1,25 ppm; 12 h/j pendant 3 mois). Aucun effet sur le cycle oestral n'a été observé à 0,07 ppm. Il y a eu une augmentation de la durée du cycle oestral à 1,25 ppm, mais avec un retour à la normale plusieurs mois après l’arrêt de l’exposition. Il n’y a aucune donnée statistique.
Ils ont aussi évalué les effets de l’inhalation du dioxyde d’azote sur la fertilité des rates mais les données ne sont pas suffisamment détaillées pour permettre de conclure.
L'ACGIH (2001) considère le dioxyde d'azote non classifiable comme cancérogène pour l'homme à cause des résultats négatifs obtenus lors des études animales effectuées par inhalation.
Effets cancérogènes
Études chez l'humain Plusieurs études visant à évaluer l'influence de la pollution atmosphérique urbaine sur la formation de tumeurs (particulièrement au niveau du poumon) ont été publiées. Toutefois, leurs résultats ne peuvent être utilisés pour évaluer les effets cancérogènes du dioxyde d'azote à cause entre autres de l'exposition mixte et de divers facteurs confondants. Études chez l'animal Selon diverses sources (DFG 2005, IPCS 1997, INERIS 2005) il n'y a pas d'étude valide, utilisant des protocoles standards permettant d'évaluer le pouvoir cancérogène du dioxyde d'azote. Toutefois, les études disponibles mais présentant des limitations ne fournissent pas d'évidence d'effet cancérogène associé à l'exposition au dioxyde d'azote (DFG 2005).
Études chez l'humain Plusieurs études visant à évaluer l'influence de la pollution atmosphérique urbaine sur la formation de tumeurs (particulièrement au niveau du poumon) ont été publiées. Toutefois, leurs résultats ne peuvent être utilisés pour évaluer les effets cancérogènes du dioxyde d'azote à cause entre autres de l'exposition mixte et de divers facteurs confondants.
Selon diverses sources (DFG 2005, IPCS 1997, INERIS 2005) il n'y a pas d'étude valide, utilisant des protocoles standards permettant d'évaluer le pouvoir cancérogène du dioxyde d'azote. Toutefois, les études disponibles mais présentant des limitations ne fournissent pas d'évidence d'effet cancérogène associé à l'exposition au dioxyde d'azote (DFG 2005).
Évaluation des autres aspects reliés à la cancérogénicité
Ichinose et al. (1991) ont exposé des rats à des concentrations de 0, 0,04, 0,4 et 4 ppm de dioxyde de d'azote pendant 17 mois, après qu'ils aient reçu une dose (i.p.) de 500 mg/kg de BHPN (N-bis(2-hydroxypropyl) nitrosamine). Les auteurs ont conclu que le dioxyde d'azote peut promouvoir le développement des tumeurs pulmonaires initiées par le BHPN et que la concentration requise doit être égale ou supérieure à 4 ppm. Une seconde étude a été effectuée chez des hamsters (injection s.c. de diéthylnitrosamine 20 mg/kg; 2 fois/sem. pendant 24 semaines; combinée à une exposition par inhalation à 0 et 15 ppm de dioxyde d'azote; 23 h/j; 7 j/sem; pendant 24 semaines. Les auteurs n'ont pas observé d'augmentation de l'incidence des tumeurs pulmonaires avec ou sans initiation (Witschi et al. 1993).
Ichinose et al. (1991) ont exposé des rats à des concentrations de 0, 0,04, 0,4 et 4 ppm de dioxyde de d'azote pendant 17 mois, après qu'ils aient reçu une dose (i.p.) de 500 mg/kg de BHPN (N-bis(2-hydroxypropyl) nitrosamine). Les auteurs ont conclu que le dioxyde d'azote peut promouvoir le développement des tumeurs pulmonaires initiées par le BHPN et que la concentration requise doit être égale ou supérieure à 4 ppm.
Une seconde étude a été effectuée chez des hamsters (injection s.c. de diéthylnitrosamine 20 mg/kg; 2 fois/sem. pendant 24 semaines; combinée à une exposition par inhalation à 0 et 15 ppm de dioxyde d'azote; 23 h/j; 7 j/sem; pendant 24 semaines. Les auteurs n'ont pas observé d'augmentation de l'incidence des tumeurs pulmonaires avec ou sans initiation (Witschi et al. 1993).
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Étude chez l'animalUn test d'aberrations chromosomiques sur des spermatocytes de souris exposées par inhalation (0, 0,1, 5, 10 ppm; pendant 6 heures) s'est avéré négatif (Gooch et al. 1977).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animal Trois tests ont été effectués sur des cellules pulmonaires de rats et de souris exposés par inhalation. Isomura et al. (1984) ont obtenu des résultats positifs lors d'un test d'aberrations chromosomiques chez le rat (0, 8, 27 ppm; pendant 3 heures). Un test de bris de brin d'ADN fut négatif chez le rat (0, 1,2 ppm; pendant 3 jours) et positif chez la souris (0, 30 ppm; pendant 16 heures et 0, 50 ppm; pendant 5 heures) (Bermudez et al. 1999; Walles et al. 1995). Deux tests utilisant d'autres types de cellules ont donné des résultats négatifs chez la souris exposée par inhalation (aberrations chromosomiques sur des leucocytes et micronoyau sur la moelle osseuse) (Gooch et al. 1977; Victorin et al. 1990).
Trois tests ont été effectués sur des cellules pulmonaires de rats et de souris exposés par inhalation. Isomura et al. (1984) ont obtenu des résultats positifs lors d'un test d'aberrations chromosomiques chez le rat (0, 8, 27 ppm; pendant 3 heures). Un test de bris de brin d'ADN fut négatif chez le rat (0, 1,2 ppm; pendant 3 jours) et positif chez la souris (0, 30 ppm; pendant 16 heures et 0, 50 ppm; pendant 5 heures) (Bermudez et al. 1999; Walles et al. 1995).
Deux tests utilisant d'autres types de cellules ont donné des résultats négatifs chez la souris exposée par inhalation (aberrations chromosomiques sur des leucocytes et micronoyau sur la moelle osseuse) (Gooch et al. 1977; Victorin et al. 1990).
Études in vitro
Trois tests de bris de brin d'ADN ont donné des réponses positives (fibroblastes pulmonaires de hamster chinois, macrophages alvéolaires de souris). Deux tests d'échange de chromatides sœurs et un test d'aberrations chromosomiques se sont avérés positifs (fibroblastes pulmonaires de hamster chinois) Une étude de mutation génique a donné une réponse négative (cellules Don de hamster chinois).
Trois tests de bris de brin d'ADN ont donné des réponses positives (fibroblastes pulmonaires de hamster chinois, macrophages alvéolaires de souris).
Deux tests d'échange de chromatides sœurs et un test d'aberrations chromosomiques se sont avérés positifs (fibroblastes pulmonaires de hamster chinois)
Une étude de mutation génique a donné une réponse négative (cellules Don de hamster chinois).
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.