Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
Numéro CAS : 67-63-0
Autre(s) numéro(s) CAS : 8013-70-5
Mise à jour : 2005-05-24
Mise à jour : 2005-05-03
Mise à jour : 2017-10-24
Placenta
Il n'y a aucune donnée spécifique concernant le transfert placentaire de l'alcool isopropylique. L'acétone, qui est le métabolite principal, peut traverser la barrière placentaire.
Développement prénatal
Études chez l'humainUne étude rétrospective de Taskinen et al. (1994) chez des travailleuses de laboratoire exposées à plusieurs solvants, dont l'alcool isopropylique, n'a pas permis de montrer d'augmentation des avortements spontanés. Études chez l'animalUne étude par inhalation a été effectuée chez le rat (0, 3 500, 7 000 et 10 000 ppm, 7 h/j; jours 1 à 19 de la gestation). Des effets neurotoxiques ont été observés chez les mères exposées aux deux plus fortes doses vers la fin des expositions. Cependant, ces effets étaient absents ou légers après les 19 jours d'exposition, chez les mères exposées à 7 000 et 10 000 ppm, respectivement. On rapporte également une baisse pondérale et une diminution de la consommation de nourriture significatives aux doses de 7 000 et 10 000 ppm. Une diminution significative importante du nombre d'implantations/mère, de résorptions/portée et d'implantations vivantes/mère a été observée à 10 000 ppm. Une diminution significative du poids des rejetons a été observée à toutes les doses ainsi qu'une augmentation de l'incidence des malformations squelettiques totales aux deux plus fortes doses. On n'a pas observé d'augmentation des malformations externes et viscérales. Le nombre d'animaux utilisés pour cette étude était relativement petit (Nelson et al., 1988). Une étude a été effectuée par gavage chez le rat (0, 400, 800 et 1 200 mg/kg; jours 6 à 15 de la gestation; sacrifice au jour 20) et le lapin (0, 120, 240 et 480 mg/kg; jours 6 à 18 de la gestation; sacrifice au jour 30) par Tyl et al. (1994). On a observé une diminution significative du poids corporel chez les mères des deux espèces, à la plus forte dose. Ceci était accompagné d'une diminution du poids des ovaires chez les rates seulement. Chez le lapin, on rapporte également 27 % de mortalité, plusieurs signes cliniques de toxicité ainsi qu'une diminution de la consommation de nourriture à la plus forte dose. Chez le rat, le poids des rejetons mâles et femelles était significativement réduit aux deux plus fortes doses. Le pourcentage de foetus mâles était augmenté de manière significative à la dose de 800 mg/kg seulement. Aucune augmentation de l'incidence des malformations totales n'a été observée. Chez le lapin, aucun effet embryotoxique, foetotoxique et tératogène n'a été observé. Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson; jours 6 à 16 de la gestation). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les mères exposées à 1,25 et 2,5 % et le poids corporel était réduit à la dose de 2,5 %. On rapporte une diminution significative du poids moyen des rejetons des mères exposées aux deux plus fortes doses. Il n'y avait pas de réduction de la taille des portées, ni d'anomalie des foetus sauf un léger retard d'ossification à la dose de 2,5 % (Anonyme, 1989). Une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par voie orale chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 % dans l'eau de boisson; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également observé une augmentation significative du poids du foie et des reins. Par contre, aucun changement histopathologique n'a été observé. Chez les rejetons mâles et femelles, on rapporte une augmentation significative du poids du foie reliée à la dose. Aucun effet n'a été observé en ce qui concerne le nombre de résorptions et de foetus vivants, la taille des portées et le poids des foetus. On n'a pas observé d'anomalie macroscopique chez les rejetons prélevés in utero (foie, poumons, rate, thymus, ganglions lymphatiques, glandes surrénales) (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Études chez l'humainUne étude rétrospective de Taskinen et al. (1994) chez des travailleuses de laboratoire exposées à plusieurs solvants, dont l'alcool isopropylique, n'a pas permis de montrer d'augmentation des avortements spontanés.
Études chez l'animalUne étude par inhalation a été effectuée chez le rat (0, 3 500, 7 000 et 10 000 ppm, 7 h/j; jours 1 à 19 de la gestation). Des effets neurotoxiques ont été observés chez les mères exposées aux deux plus fortes doses vers la fin des expositions. Cependant, ces effets étaient absents ou légers après les 19 jours d'exposition, chez les mères exposées à 7 000 et 10 000 ppm, respectivement. On rapporte également une baisse pondérale et une diminution de la consommation de nourriture significatives aux doses de 7 000 et 10 000 ppm. Une diminution significative importante du nombre d'implantations/mère, de résorptions/portée et d'implantations vivantes/mère a été observée à 10 000 ppm. Une diminution significative du poids des rejetons a été observée à toutes les doses ainsi qu'une augmentation de l'incidence des malformations squelettiques totales aux deux plus fortes doses. On n'a pas observé d'augmentation des malformations externes et viscérales. Le nombre d'animaux utilisés pour cette étude était relativement petit (Nelson et al., 1988).
Une étude a été effectuée par gavage chez le rat (0, 400, 800 et 1 200 mg/kg; jours 6 à 15 de la gestation; sacrifice au jour 20) et le lapin (0, 120, 240 et 480 mg/kg; jours 6 à 18 de la gestation; sacrifice au jour 30) par Tyl et al. (1994). On a observé une diminution significative du poids corporel chez les mères des deux espèces, à la plus forte dose. Ceci était accompagné d'une diminution du poids des ovaires chez les rates seulement. Chez le lapin, on rapporte également 27 % de mortalité, plusieurs signes cliniques de toxicité ainsi qu'une diminution de la consommation de nourriture à la plus forte dose. Chez le rat, le poids des rejetons mâles et femelles était significativement réduit aux deux plus fortes doses. Le pourcentage de foetus mâles était augmenté de manière significative à la dose de 800 mg/kg seulement. Aucune augmentation de l'incidence des malformations totales n'a été observée. Chez le lapin, aucun effet embryotoxique, foetotoxique et tératogène n'a été observé.
Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson; jours 6 à 16 de la gestation). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les mères exposées à 1,25 et 2,5 % et le poids corporel était réduit à la dose de 2,5 %. On rapporte une diminution significative du poids moyen des rejetons des mères exposées aux deux plus fortes doses. Il n'y avait pas de réduction de la taille des portées, ni d'anomalie des foetus sauf un léger retard d'ossification à la dose de 2,5 % (Anonyme, 1989).
Une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par voie orale chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 % dans l'eau de boisson; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également observé une augmentation significative du poids du foie et des reins. Par contre, aucun changement histopathologique n'a été observé. Chez les rejetons mâles et femelles, on rapporte une augmentation significative du poids du foie reliée à la dose. Aucun effet n'a été observé en ce qui concerne le nombre de résorptions et de foetus vivants, la taille des portées et le poids des foetus. On n'a pas observé d'anomalie macroscopique chez les rejetons prélevés in utero (foie, poumons, rate, thymus, ganglions lymphatiques, glandes surrénales) (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Développement postnatal
Une étude par gavage chez le rat (0, 200, 700 et 1 200 mg/kg; jour 6 de la gestation au jour postnatal 21) n'a pas mis en évidence d'effet postnatal (croissance et mortalité aux jours postnataux 1 à 68, activité motrice aux jours 13 et 58, activité réflexe aux jours 22 et 60 à 64, maturation sexuelle, poids du cerveau et histopathologie au jour 68) (Bates, 1994).
Une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par gavage chez le rat (0, 0,5, 1,0 et 2,0 %; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également observé une augmentation significative du poids du foie et des reins. Par contre, aucun changement histopathologique n'a été observé. On n'a pas observé d'effet sur la survie postnatale au jour 21. Le poids corporel des rejetons était significativement réduit aux jours postnataux 7 et 21 pour les rejetons dont les parents étaient exposés à la plus forte dose (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Une étude de reproduction dont seul le résumé est disponible a été effectuée chez le rat par voie orale (eau de boisson; 0, 2 % ou 3 %; 8 semaines avant l'accouplement, jusqu'au sevrage). On a observé, chez les parents, une diminution du gain de poids, de la consommation d'eau et de nourriture à la dose de 3 %. Une diminution du poids des rejetons aux jours postnataux 1 et 4 a été observée à la dose de 3 %. L'étude a été reprise à la dose de 2 % où l'on n'a observé aucune toxicité. On ne peut tirer de conclusion car une seule dose a été utilisée et aucune donnée statistique n'est présentée (SIDS, 2000).
Une étude sur deux générations a été effectuée par gavage (0, 100, 500 et 1 000 mg/kg; 10 semaines avant l'accouplement; les femelles des générations parentales étaient ensuite exposées pendant la période d'accouplement, de gestation et de lactation; les mâles des générations parentales étaient exposés pendant la période d'accouplement jusqu'à la naissance de leur dernier rejeton). Pendant la période de lactation, une augmentation significative du poids corporel des femelles des deux générations a été observée à 1000 mg/kg et chez les femelles de la seconde génération à 500 mg/kg. On rapporte une augmentation significative du poids relatif du foie chez les mâles de la première génération parentale exposés à 1 000 mg/kg et chez ceux de la seconde génération exposés à 500 et 1 000 mg/kg. On note également une augmentation du poids relatif des reins à la plus forte dose, pour la seconde génération seulement. Chez les femelles des générations parentales exposées à la plus forte dose, on note une augmentation du poids relatif du foie et des reins. On observe également une augmentation du poids du foie à la dose de 500 mg/kg. Selon les auteurs, ceci reflète l'adaptation à une charge métabolique accrue. En ce qui concerne la dose de 500 mg/kg, l'indice de survie postnatale était réduit au jour 4 pour la première génération et aux jours 1 et 7 pour la seconde. À la dose de 1 000 mg/kg, les auteurs ont observé une diminution statistiquement significative de l'indice de survie aux jours postnataux 1 et 4 pour la première génération et aux jours postnataux 1, 4 et 7 pour la seconde. Lors de leur discussion de l'étude, les auteurs ont considéré la réduction de la survie chez le groupe de la première génération à la dose de 500 mg/kg comme étant non significative d'un point de vue biologique. (Bevan et al., 1995).
Des études non publiées, effectuées par BIBRA (1986, 1987, 1988, 1990) chez le rat, ont été rapportées par Faber et al. (2008). Les auteurs concluent que l'alcool isopropylique commence à affecter la survie postnatale à des doses de gavage avoisinant 1 000 à 1 200 mg/kg/j. Aucun effet n'est observé à des doses inférieures à 700 mg/kg.
Étude chez l'humain Une étude norvégienne concernant des chirurgiennes dentaires exposées à plusieurs produits, dont l'acool isopropylique, n'a pas mis en évidence d'atteinte de la fertilité (temps d'attente pour devenir enceinte) (Dahl et al., 1999). Études chez l'animal Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson chez les mâles et les femelles). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les parents exposés aux trois plus fortes doses et le poids corporel était réduit aux deux plus fortes doses. On rapporte qu'il n'y a eu aucun effet sur la fertilité sans plus de détails (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988). Par la suite, une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par gavage chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 %; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également noté une augmentation significative du poids du foie et des reins en l'absence de changement histopathologique. On ne rapporte aucun effet sur le nombre de femelles gestantes, de corps jaunes, d'implantations et la taille des portées. Une étude sur deux générations a été effectuée par gavage (0, 100, 500 et 1 000 mg/kg; 10 semaines avant l'accouplement; les femelles des générations parentales étaient ensuite exposées pendant la période d'accouplement, de gestation et de lactation; les mâles des générations parentales étaient exposés pendant la période d'accouplement jusqu'à la naissance de leur dernier rejeton). Pendant la période de lactation, une augmentation significative du poids corporel des femelles des deux générations a été observée à 1 000 mg/kg et chez les femelles de la seconde génération à 500 mg/kg. On rapporte une augmentation significative du poids relatif du foie chez les mâles de la première génération parentale exposés à 1 000 mg/kg et chez ceux de la seconde génération exposés à 500 et 1 000 mg/kg. On note également une augmentation du poids relatif des reins à la plus forte dose, pour la seconde génération seulement. Chez les femelles des générations parentales exposées à la plus forte dose, on note une augmentation du poids relatif du foie et des reins. On observe également une augmentation du poids du foie à la dose de 500 mg/kg. Selon les auteurs, ceci reflète l'adaptation à une charge métabolique accrue. On a observé, à la dose de 1 000 mg/kg, une diminution significative de l'indice d'accouplement chez les mâles de la seconde génération (Bevan, 1995). Une étude de reproduction sur une génération dont seul le résumé est disponible a été effectuée chez le rat par voie orale (eau de boisson; 0, 2 % ou 3 %; 8 semaines avant l'accouplement, jusqu'au sevrage). On a observé, chez les parents, une diminution du gain de poids, de la consommation d'eau et de nourriture à la dose de 3 %. Une diminution de la fertilité et de la taille des portées a été observée à la dose de 3 %. L'étude a été reprise à la dose de 2 % où l'on n'a observé aucune toxicité parentale ni aucun effet sur sur la reproduction. On ne peut tirer de conclusion car une seule dose a été utilisée et aucune donnée statistique n'est présentée (SIDS, 2000). Système reproducteur Études chez la femelleUne étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Une diminution significative du poids des gonades a été notée à la plus forte dose. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les ovaires, la pituitaire, l'utérus ou le vagin (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988). Études chez le mâleUne étude de cancérogénicité par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm; 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Une altération des signes cliniques a été observée pendant l'exposition des rats et des souris à la plus forte dose (hypoactivité, ataxie, prostration, narcose, absence de réflexe de départ). Le temps de survie moyen était significativement réduit chez les rats exposés à 5 000 ppm. On a observé une diminution significative du poids relatif des testicules (sans aucune lésion microscopique) à toutes les doses chez la souris après 78 semaines d'exposition, et aux deux plus fortes doses chez le rat après 72 semaines (Burleigh-Flayer, 1997). Une étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Le poids des gonades n'était pas affecté chez les mâles. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les épididymes, la prostate, les vésicules séminales et les testicules (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Étude chez l'humain
Une étude norvégienne concernant des chirurgiennes dentaires exposées à plusieurs produits, dont l'acool isopropylique, n'a pas mis en évidence d'atteinte de la fertilité (temps d'attente pour devenir enceinte) (Dahl et al., 1999).
Études chez l'animal
Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson chez les mâles et les femelles). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les parents exposés aux trois plus fortes doses et le poids corporel était réduit aux deux plus fortes doses. On rapporte qu'il n'y a eu aucun effet sur la fertilité sans plus de détails (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Par la suite, une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par gavage chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 %; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également noté une augmentation significative du poids du foie et des reins en l'absence de changement histopathologique. On ne rapporte aucun effet sur le nombre de femelles gestantes, de corps jaunes, d'implantations et la taille des portées.
Une étude sur deux générations a été effectuée par gavage (0, 100, 500 et 1 000 mg/kg; 10 semaines avant l'accouplement; les femelles des générations parentales étaient ensuite exposées pendant la période d'accouplement, de gestation et de lactation; les mâles des générations parentales étaient exposés pendant la période d'accouplement jusqu'à la naissance de leur dernier rejeton). Pendant la période de lactation, une augmentation significative du poids corporel des femelles des deux générations a été observée à 1 000 mg/kg et chez les femelles de la seconde génération à 500 mg/kg. On rapporte une augmentation significative du poids relatif du foie chez les mâles de la première génération parentale exposés à 1 000 mg/kg et chez ceux de la seconde génération exposés à 500 et 1 000 mg/kg. On note également une augmentation du poids relatif des reins à la plus forte dose, pour la seconde génération seulement. Chez les femelles des générations parentales exposées à la plus forte dose, on note une augmentation du poids relatif du foie et des reins. On observe également une augmentation du poids du foie à la dose de 500 mg/kg. Selon les auteurs, ceci reflète l'adaptation à une charge métabolique accrue. On a observé, à la dose de 1 000 mg/kg, une diminution significative de l'indice d'accouplement chez les mâles de la seconde génération (Bevan, 1995).
Une étude de reproduction sur une génération dont seul le résumé est disponible a été effectuée chez le rat par voie orale (eau de boisson; 0, 2 % ou 3 %; 8 semaines avant l'accouplement, jusqu'au sevrage). On a observé, chez les parents, une diminution du gain de poids, de la consommation d'eau et de nourriture à la dose de 3 %. Une diminution de la fertilité et de la taille des portées a été observée à la dose de 3 %. L'étude a été reprise à la dose de 2 % où l'on n'a observé aucune toxicité parentale ni aucun effet sur sur la reproduction. On ne peut tirer de conclusion car une seule dose a été utilisée et aucune donnée statistique n'est présentée (SIDS, 2000).
Système reproducteur
Études chez la femelleUne étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Une diminution significative du poids des gonades a été notée à la plus forte dose. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les ovaires, la pituitaire, l'utérus ou le vagin (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988). Études chez le mâleUne étude de cancérogénicité par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm; 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Une altération des signes cliniques a été observée pendant l'exposition des rats et des souris à la plus forte dose (hypoactivité, ataxie, prostration, narcose, absence de réflexe de départ). Le temps de survie moyen était significativement réduit chez les rats exposés à 5 000 ppm. On a observé une diminution significative du poids relatif des testicules (sans aucune lésion microscopique) à toutes les doses chez la souris après 78 semaines d'exposition, et aux deux plus fortes doses chez le rat après 72 semaines (Burleigh-Flayer, 1997). Une étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Le poids des gonades n'était pas affecté chez les mâles. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les épididymes, la prostate, les vésicules séminales et les testicules (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Études chez la femelleUne étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Une diminution significative du poids des gonades a été notée à la plus forte dose. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les ovaires, la pituitaire, l'utérus ou le vagin (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Études chez le mâleUne étude de cancérogénicité par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm; 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Une altération des signes cliniques a été observée pendant l'exposition des rats et des souris à la plus forte dose (hypoactivité, ataxie, prostration, narcose, absence de réflexe de départ). Le temps de survie moyen était significativement réduit chez les rats exposés à 5 000 ppm. On a observé une diminution significative du poids relatif des testicules (sans aucune lésion microscopique) à toutes les doses chez la souris après 78 semaines d'exposition, et aux deux plus fortes doses chez le rat après 72 semaines (Burleigh-Flayer, 1997).
Une étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Le poids des gonades n'était pas affecté chez les mâles. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les épididymes, la prostate, les vésicules séminales et les testicules (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
La présence d'alcool isopropylique a été rapportée lors d'une étude destinée à identifier, en milieu urbain, les contaminants pouvant se retrouver dans le lait. Cependant, aucune relation avec l'exposition professionnelle ne peut être établie puisqu'il existe plusieurs sources d'exposition non professionnelle (Pellizzari et al., 1982).
L'alcool isopropylique a été décelé dans les tissus des ratons allaités (au jour postnatal 20) lors d'une étude sur deux générations par voie orale chez le rat. On ne peut conclure à une excrétion dans le lait car les ratons avaient la possibilité de boire la solution d'alcool isopropylique.
Effets cancérogènes
Études chez l'humainDans une étude montréalaise du type cas-témoins les chercheurs ont estimé l'association entre 293 milieux de travail et plusieurs types de cancer. Environ 4 % des sujets de l'étude avaient déjà été exposés professionnellement à l'alcool isopropylique. Aucun excès de cancer n'a été observé chez ces derniers. Études chez l'animalUne étude récente par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm, 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Cependant, l'étude présente des lacunes méthodologiques qui ne permettent pas d'évaluer adéquatement la cancérogénicité de l'alcool isopropylique (durée de traitement trop courte chez la souris, taux de survie faible à la plus forte dose chez le rat, etc.). Une autre étude par inhalation chez la souris présente également plusieurs limitations (durée et nombre de doses insuffisants, etc.). Une étude par application cutanée chez la souris, quoique négative, s'avère incomplète à cause de la courte période de traitement (1 an) et de l'absence de plusieurs données (sexe, doses, etc.). D'autres études par des voies non usuelles en milieu de travail comportaient également des lacunes importantes.
Études chez l'humainDans une étude montréalaise du type cas-témoins les chercheurs ont estimé l'association entre 293 milieux de travail et plusieurs types de cancer. Environ 4 % des sujets de l'étude avaient déjà été exposés professionnellement à l'alcool isopropylique. Aucun excès de cancer n'a été observé chez ces derniers.
Études chez l'animalUne étude récente par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm, 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Cependant, l'étude présente des lacunes méthodologiques qui ne permettent pas d'évaluer adéquatement la cancérogénicité de l'alcool isopropylique (durée de traitement trop courte chez la souris, taux de survie faible à la plus forte dose chez le rat, etc.).
Une autre étude par inhalation chez la souris présente également plusieurs limitations (durée et nombre de doses insuffisants, etc.).
Une étude par application cutanée chez la souris, quoique négative, s'avère incomplète à cause de la courte période de traitement (1 an) et de l'absence de plusieurs données (sexe, doses, etc.).
D'autres études par des voies non usuelles en milieu de travail comportaient également des lacunes importantes.
NOTE - Il ne faut pas confondre l'alcool isopropylique (non classé cancérogène) avec la «fabrication d'alcool isopropylique par le procédé à l'acide fort» laquelle est classée cancérogène pour l'homme (groupe 1) par le CIRC.
La cancérogénicité serait possiblement due à la présence de sulfate de diisopropyle (qui est un intermédiaire dans le procédé), d'huiles d'isopropyle (formées durant la fabrication) ou à d'autres facteurs tels que la présence d'acide sulfurique. Les données concernant le procédé de fabrication ne sont pas pertinentes pour l'évaluation de la cancérogénicité de l'alcool isopropylique car il y a une exposition à plusieurs produits.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études in vitroUne étude de mutation génique dans des cellules ovariennes du hamster s'est avérée négative.
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalUne étude d'essai du micronoyau par une voie non usuelle en milieu de travail s'est avérée négative chez la souris. Études in vitro Une étude d'échange de chromatides-soeurs chez le hamster s'est avérée négative.
Études chez l'animalUne étude d'essai du micronoyau par une voie non usuelle en milieu de travail s'est avérée négative chez la souris.
Études in vitro Une étude d'échange de chromatides-soeurs chez le hamster s'est avérée négative.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.