Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 57-55-6
Other CAS number(s) : 4254-16-4
The section entitled For a Maternity Experience program is not available in English for this substance. Consult the French version.
Mise à jour : 2007-11-16
Mise à jour : 2007-11-15
PlacentaIl n'y a aucune donnée concernant le transfert placentaire du propylène glycol. Le NTP-CERHR (2004) mentionne que puisque le propylène glycol se distribue uniformément dans la partie aqueuse de l'organisme, il se distribuera dans le placenta et le fœtus.
Développement prénatal
Études chez l'animal La FDA (1973) a effectué une étude par voie orale (intubation gastrique) chez la souris et le rat (0, 16, 74,3, 345 et 1 600 mg/kg/j, jours 6 à 15 de la gestation), le hamster (0, 15,5, 72, 334,5 et 1 550 mg/kg/j, jours 6 à 10 de la gestation) et le lapin (0, 12,3, 57,1, 267 et 1 230 mg/kg/j, jours 6 à 18 de la gestation). Aucun effet sur le nombre de sites d'implantations, de résorption, sur le poids corporel fœtal et sur le nombre de fœtus vivants n'a été observé chez toutes les espèces. Aucun effet sur le nombre de corps jaune n'a été observé chez le lapin. Aucun effet sur la survie des mères et des rejetons et aucune anomalie externe des tissus mous et squelettiques n'a été observé chez toutes les espèces. Aucune donnée statistique n'est rapportée. La toxicité maternelle a été observée mais les données ne sont pas rapportées. Le NTP (1985) a exposé des souris mâles et femelles au propylène glycol via l'eau de consommation (0, 1, 2,5 et 5 % ce qui correspond à 0, 1,82, 4,8 et 10,1 g/kg/j; pendant 18 semaines soit 1 semaine avant, 14 semaines pendant et 3 semaines après la cohabitation; pureté 99 %). Aucun effet significatif sur la taille des portées, le nombre de fœtus vivants par portée, la proportion des sexes, le poids des nouveau-nés, le temps de gestation et sur le poids des mères à la parturition n'a été observé. Kavlock et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez la souris (0, 10 000 mg/kg/j; jours 8 à 12 de la gestation). Aucun effet sur le nombre de résorption, sur la taille des portées et sur la mortalité maternelle n'a été observé. La pureté du produit n'est pas mentionnée, il n'y a aucune donnée statistique et une seule dose a été évaluée. Driscoll et al. (1993) cités dans NTP-CERHR Expert Panel ont effectué une étude chez la souris par gavage (0, 0,5, 10 ml/kg/j, jours 6 à 15 de la gestation). Une augmentation significative de la consommation d'eau a été observée chez les mères exposées pendant le traitement (10 ml/kg/j) et après le traitement (5 et 10 ml/kg/j, jours 15 à 18 de la gestation). Une diminution statistiquement significative du poids corporel et de l'ossification des vertèbres cervicales ont été observées chez les rejetons à 10 ml/kg/j. Une augmentation significative de l'incidence d'atélectasie fœtale, une faible ossification de l'os supraoccipital et une diminution de l'ossification de la fontanelle nasale ont été observées à 0,5 ml/kg/j. Les auteurs ne considèrent pas les effets chez les rejetons comme biologiquement pertinents car il n'y a pas de relation dose-effet. Aucune augmentation significative des malformations externes, squelettiques, viscérales et totales n'a été observée.
Études chez l'animal
La FDA (1973) a effectué une étude par voie orale (intubation gastrique) chez la souris et le rat (0, 16, 74,3, 345 et 1 600 mg/kg/j, jours 6 à 15 de la gestation), le hamster (0, 15,5, 72, 334,5 et 1 550 mg/kg/j, jours 6 à 10 de la gestation) et le lapin (0, 12,3, 57,1, 267 et 1 230 mg/kg/j, jours 6 à 18 de la gestation). Aucun effet sur le nombre de sites d'implantations, de résorption, sur le poids corporel fœtal et sur le nombre de fœtus vivants n'a été observé chez toutes les espèces. Aucun effet sur le nombre de corps jaune n'a été observé chez le lapin. Aucun effet sur la survie des mères et des rejetons et aucune anomalie externe des tissus mous et squelettiques n'a été observé chez toutes les espèces. Aucune donnée statistique n'est rapportée. La toxicité maternelle a été observée mais les données ne sont pas rapportées.
Le NTP (1985) a exposé des souris mâles et femelles au propylène glycol via l'eau de consommation (0, 1, 2,5 et 5 % ce qui correspond à 0, 1,82, 4,8 et 10,1 g/kg/j; pendant 18 semaines soit 1 semaine avant, 14 semaines pendant et 3 semaines après la cohabitation; pureté 99 %). Aucun effet significatif sur la taille des portées, le nombre de fœtus vivants par portée, la proportion des sexes, le poids des nouveau-nés, le temps de gestation et sur le poids des mères à la parturition n'a été observé.
Kavlock et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez la souris (0, 10 000 mg/kg/j; jours 8 à 12 de la gestation). Aucun effet sur le nombre de résorption, sur la taille des portées et sur la mortalité maternelle n'a été observé. La pureté du produit n'est pas mentionnée, il n'y a aucune donnée statistique et une seule dose a été évaluée.
Driscoll et al. (1993) cités dans NTP-CERHR Expert Panel ont effectué une étude chez la souris par gavage (0, 0,5, 10 ml/kg/j, jours 6 à 15 de la gestation). Une augmentation significative de la consommation d'eau a été observée chez les mères exposées pendant le traitement (10 ml/kg/j) et après le traitement (5 et 10 ml/kg/j, jours 15 à 18 de la gestation). Une diminution statistiquement significative du poids corporel et de l'ossification des vertèbres cervicales ont été observées chez les rejetons à 10 ml/kg/j. Une augmentation significative de l'incidence d'atélectasie fœtale, une faible ossification de l'os supraoccipital et une diminution de l'ossification de la fontanelle nasale ont été observées à 0,5 ml/kg/j. Les auteurs ne considèrent pas les effets chez les rejetons comme biologiquement pertinents car il n'y a pas de relation dose-effet. Aucune augmentation significative des malformations externes, squelettiques, viscérales et totales n'a été observée.
Développement postnatal
Le NTP (1985) a exposé des souris mâles et femelles au propylène glycol dans l'eau de consommation (0, 1, 2,5 et 5 % ce qui correspond à 0, 1,82, 4,8 et 10,1 g/kg/j; pendant 18 semaines soit 1 semaine avant, 14 semaines pendant et 3 semaines après la cohabitation). Aucun effet sur la survie et sur le gain de poids corporel des nouveau-nés n'a été observé au jour postnatal 14.
Kavlock et al. (1987) ont effectué une étude par gavage chez la souris (0, 10 000 mg/kg/j; jours 8 à 12 de la gestation). Aucun effet sur la survie et sur le poids corporel des nouveau-nés aux jours postnataux 1 et 3 n'a été observé. La pureté du produit n'est pas mentionnée, il n'y aucune donnée statistique et une seule dose a été évaluée.
Note :
Le comité d'experts du NTP-CERHR (2004) considère que la preuve scientifique est suffisante pour conclure que le propylène glycol n'a probablement pas d'effet néfaste sur le développement humain.
Le NTP (1985) a fait une étude sur deux générations. Ils ont exposé des souris mâles et femelles au propylène glycol par la voie orale dans l'eau de consommation (0, 1, 2,5 et 5 % ce qui correspond à 0, 1,82, 4,8 et 10,1 g/kg/j; pendant 18 semaines soit 1 semaine avant, 14 semaines pendant et 3 semaines après la cohabitation; pureté 99 %). Les souris mâles et femelles de la génération F1, provenant du groupe contrôle et du groupe exposé à 5 % de propylène glycol, ont été accouplées ensemble dans leur groupe respectif au jour postnatal 64 à 84. Le groupe qui était exposé (10,1 g/kg/j) a continué d'être exposé à une dose d'environ 14,4 g/kg/j. Aucun effet significatif sur le poids corporel, sur le poids des reins et du foie et sur la concentration de calcium dans le sérum n'a été observé chez les mâles et les femelles de la génération F1. Chez le mâle de la génération F1, aucun effet significatif sur le poids des différents organes du système reproducteur (vésicule séminale, prostate, testicule, etc.) et sur la motilité, la densité et la morphologie des spermatozoïdes n'a été observé. Aucun effet significatif sur la taille des portées, le nombre de fœtus vivants par portée, la proportion des sexes et le poids des nouveau-nés de la génération F2 n'a été observé.
Effets sur le système reproducteur Études chez la femelle Aucun effet sur le poids des ovaires n’a été observé chez des rates exposées par voie orale (administration dans l'alimentation; 0, 0,3, 0,5, 1,0 et 2,1 g/kg/jour pendant 2 ans) (Gaunt et al., 1972).
Études chez la femelle
Une étude inadéquate de Guerrant et al. (1947) citée dans NTP-CERHR (2004) chez le rat sur trois générations par la voie orale (administration dans l'alimentation, 0, 2,5, 5, 7,5, 10, 20 et 30 % M/M) rapporte le pourcentage de reproduction, le nombre moyen de nouveau-nés par portée et le nombre de portée de chaque génération. Plusieurs paramètres expérimentaux ne sont pas mentionnés, la pureté du produit n'est pas spécifiée et il n'y a aucune donnée statistique. Études chez le mâleAucun effet sur le poids des testicules n’a été observé chez des rats exposés par voie orale (dans la diète; 0, 0,2, 0,4, 0,9 et 1,7 g/kg/jour pendant 2 ans) (Gaunt et al., 1972).
Effets sur la fertilité
Selon le même protocole décrit ci-dessus, le NTP (1985) a fait une étude sur deux générations chez des souris exposées au propylène glycol dans l'eau de consommation. Chez la femelle de la génération F1, aucun effet sur le cycle œstral n'a été observé.
Le comité d'experts du NTP-CERHR (2004) considère que la preuve scientifique est suffisante pour conclure que le propylène glycol n'a probablement pas d'effet néfaste sur la reproduction chez l'humain.
Il n'y a aucune donnée concernant l'excrétion ou la détection du propylène glycol dans le lait. Toutefois, selon le NTP-CERHR (2004), puisque l'acide lactique provenant du métabolisme maternel du propylène glycol est distribué dans la partie aqueuse de l'organisme, il pourrait être présent dans le lait. Cependant, toujours selon le NTP-CERHR, le nouveau-né ou l'enfant peuvent être protégés de l'acidose métabolique après l'ingestion de propylène glycol à cause d'une lente conversion métabolique en acide lactique.
À ce jour, le RSST, le CIRC, l'ACGIH et le NTP n'ont publié aucune évaluation de la cancérogénicité du propylène glycol.
Gaunt et al. (1972) ont exposé des rats par la voie orale dans la diète (0, 6 250, 12 500, 25 000 et 50 000 ppm, pendant 2 ans, ce qui correspond à une consommation moyenne de 0, 0,2, 0,4, 0,9 et 1,7 g/kg/jour pour les mâles et 0, 0,3, 0,5, 1,0 et 2,1 g/kg/jour pour les femelles). L'incidence de tumeur et d'anomalie histopatologique est la même pour les rats exposés que pour le groupe contrôle. Les auteurs ont conclu que le propylène glycol n'est pas cancérogène.
Stenback et Shubik (1974) ont exposé des souris femelles par la voie cutanée (0, 0,02 ml d'une solution de PG à 10, 50 et 100 % dans l'acétone; 2 fois par semaine, jusqu'à la mort). Aucune augmentation statistiquement significative de l'incidence des tumeurs n'a été observée. Aucune tumeur de la peau n'a été observée.
Stenbach (1977) n'a pas observé d'effet cancérogène chez des lapins exposés par voie cutanée (0, 0,02 ml d'une solution de PG à 10, 50 et 100 % dans l'acétone ou le méthanol; 2 fois par semaine, jusqu'à la mort).
Lors de l'utilisation du propylène glycol comme contrôle dans différentes études de cancérogénicité, aucun effet cancérogène n'a été observé (Fujino et al., 1965; Dewhurst et al., 1972; Wallenius et Lekholm, 1973; Miller, 1979).
Mise à jour : 2007-11-28
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études chez l'animalUn test de dominance létale a donné des résultats négatifs chez des rats exposés par gavage (0, 30, 2 500 et 5 000 mg/kg) (Litton Bionetics, 1974).
Un test de dominance létale, par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale; 10 mg/kg), a donné des résultats négatifs chez la souris (Kennedy, 1975, cité dans IUCLID).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalUne étude d'aberration chromosomique sur des cellules de la moelle osseuse de rats exposés par gavage (0, 30, 2 500 et 5 000 mg/kg) a donné des résultats négatifs (Litton Bionetics, 1974).
Une étude sur les micronoyaux de moelle osseuse, par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale; 0, 2 500, 5 000, 10 000, 15 000 mg/kg), a donné des résultats négatifs chez la souris (Hayashi et al., 1988).
Études in vitroAucune atteinte de l’ADN dans les cellules pulmonaires du hamster chinois n’a été observée (ATSDR, 1997; Swenberg et al., 1976).Aucune augmentation des aberrations chromosomiques n'a été observée sur des cellules embryonnaires de poumon humain lors de deux études (Litton Bionetics, 1974 et Green, 1977).
Une étude d’aberrations chromosomiques sur deux types de cellules s'est avérée positive sur des cellules de hamster chinois et négative sur des fibroblastes humains. (Sasaki, 1980 dans anonyme 94). Les mêmes auteurs ont refait l'étude et ils ont obtenu des résultats négatifs sur les deux types de cellules (Abe et Sasaki, 1982).
Une étude d’aberrations chromosomiques a donné des résultats positifs sur des fibroblastes de hamster chinois en absence d'activation métabolique (Ishidate, 1984) tandis qu'une autre, sur les mêmes cellules mais en présence d'activation métabolique, a donné des résultats négatifs (Ishidate et al., 1988).
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.