Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 7778-50-9
The section entitled For a Maternity Experience program is not available in English for this substance. Consult the French version.
Mise à jour : 2017-10-20
L'information relative à cette section n'est pas disponible actuellement.
Mise à jour : 2016-06-13
Toutes les études effectuées avec des composés solubles de chrome hexavalents ont été considérées puisque c'est l'ion chromate qui est responsable des effets toxiques (CICAD, 2013; Arbete och Hälsa, 2000; ATSDR, 2000; Health Council of Netherlands, 2001, CIRC, 1990).
PlacentaLes composés de chrome hexavalents traversent la barrière placentaire.
Développement prénatal
Études chez l'animalGlaser et al. (1984), cité dans CICAD, 2013, ont effectué une étude par inhalation sur 3 générations chez la souris (dichromate de sodium; 0,2 mg/m³ pendant 130 jours par génération). Cette étude, publiée en langue allemande, n'a pas rapporté d'effet sur le développement. Trivedi et al. (1989) ont effectué une étude par voie orale chez la souris (dichromate de potassium, pureté non spécifiée; 0, 250, 500 et 1 000 ppm dans l'eau de boisson; jours 0 à 18 de la gestation). De la toxicité maternelle est rapportée (diminution significative du gain de poids à 500 et 1 000 ppm). Il y a eu absence d'implantation chez les femelles exposées à 1 000 ppm et une augmentation significative de l'incidence des résorptions chez les femelles exposées à 250 et 500 ppm. Les résultats de cette étude révèlent aussi une augmentation significative des pertes pré- et post- implantation, ainsi qu'une diminution significative du poids et de la longueur tête-queue des rejetons à 250 et 500 ppm. La sévérité de ces effets varie en fonction de la dose administrée aux mères. Junaid et al. (1996) ont effectué une étude par voie orale chez la souris (dichromate de potassium, pureté non spécifiée; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; pendant 20 jours avant la conception). De la toxicité maternelle (mortalité chez 20% des femelles et diminution significative du gain de poids) est observée seulement à la plus forte dose. Il y a eu absence d'implantation chez les femelles exposées à 750 ppm. Chez les femelles exposées à 500 ppm, il y a une augmentation significative du nombre de résorptions ainsi que du nombre de pertes pré- et post- implantation. Chez les rejetons de ces femelles, il y a une diminution significative du poids et de la longueur tête-queue, ainsi qu'un retard d'ossification. Une augmentation significative du nombre de plaques hémorragiques sous-dermiques est aussi observée chez ces rejetons. Aucune malformation n'a été observée. Des effets significatifs sont aussi observés chez les femelles exposées à 250 ppm et leurs petits (augmentation du nombre de pertes poste implantation, diminution du poids foetal, diminution de la longueur tête-queue). L'examen des tissus mous des rejetons n'a pas révélé de difformité significative. Junaid et al. (1996) ont effectué une étude par voie orale chez la souris (dichromate de potassium; pureté 99,9%; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; jours 6 à 14 de la gestation). De la toxicité maternelle (diminution significative du gain de poids) est observée chez les femelles exposées à 500 et 750 ppm. Une augmentation significative du nombre de sites de résorption a été observée dans chacun des groupes traités. Une augmentation du nombre de pertes post- implantation est aussi observée, mais seulement chez les femelles exposées à 500 et 750 ppm. Chez les rejetons des femelles exposées à la plus forte dose, il y a augmentation significative de la fréquence de poignets tombants et de plaques hémorragiques sous-dermiques ainsi qu'un retard d'ossification. Un retard significatif de l'ossification de la queue est aussi observée chez les rejetons des femelles exposées à 500 ppm. Kanojia et al. (1996) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (dichromate de potassium, pureté 99,9%; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; pendant 20 jours avant la conception). Une toxicité maternelle (diminution significative du gain de poids) a été observée chez les femelles exposées à 500 et 750 ppm. Une augmentation significative du nombre de sites de résorption ainsi ques des pertes pré- et post- implantation a été trouvée dans chacun des groupes traités. L'examen des rejetons dont les mères ont été exposées à 750 ppm a révélé une augmentation significative de l'incidence de plaques hémorragiques sous-dermiques, de queues vrillées ou plus courtes. Aucune malformation viscérale n'a été observée dans les 3 groupes. Kanoja et al. (1998) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (dichromate de potassium; pureté 99,9%; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; pendant 3 mois avant la conception). Une perte de poils, une diminution du poids, de l'agressivité, de la léthargie et de la mortalité ont été observées chez les mères des deux derniers groupes. Une augmentation significative de la perte pré- et post- implantation a été trouvée dans tous les groupes traités. Le poids foetal était aussi significativement réduit dans tous ces groupes. Il y a eu diminution significative de la longueur tête-queue chez les rejetons des femelles exposées à 500 et 750 ppm. Les rejetons de tous les groupes traités ont montré des plaques hémorragiques sous-dermiques. Aucune anomalie viscérale n'a été observée, mais l'incidence de réduction d'ossification est significativement plus élevée pour les rejetons des femelles exposées à 500 et 750 ppm. Elsaieed et Nada (2002) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (chromate de potassium; pureté non spécifiée; 0 et 50 ppm dans l'eau de boisson; durant les jours 6 à 15 de la gestation). Les mères exposées ont montré une réduction significative du gain de poids qui, selon les auteurs, serait attribuable au retard de croissance et aux résorptions foetales. Une augmentation significative de la perte pré- et post- implantation a été trouvée chez les femelles exposées. Le poids foetal était aussi significativement réduit. Le nombre d'anomalies viscérales et le nombre d'anomalies squelettiques étaient significativement augmentés chez les rejetons des mères exposées, ce qui est en contradiction avec les résultats d'autres études. Une seule dose a été utilisée dans cette étude dont le but était d'évaluer le potentiel bénéfique du ginseng. De Flora et al. (2006), cité dans ATSDR, 2000, ont effectué une étude de génétoxicité par voie orale chez la souris gestante (dichromate de sodium et dichromate de potassium; 4,8 mg de chrome hexavalent/kg/jours et 2,4 de chrome hexavalent/kg/jours respectivement dans l'eau de boisson; jours 0 à 18 de la gestation). Dans cette étude, il n'y a pas eu de diminution du poids foetal. Cependant, aucun autre paramètre développemental n'a été évalué. D'autres études par voies non usuelles en milieu de travail (voie intrapéritonéale ou intraveineuse), ne sont pas rapportées.
Études chez l'animalGlaser et al. (1984), cité dans CICAD, 2013, ont effectué une étude par inhalation sur 3 générations chez la souris (dichromate de sodium; 0,2 mg/m³ pendant 130 jours par génération). Cette étude, publiée en langue allemande, n'a pas rapporté d'effet sur le développement.
Trivedi et al. (1989) ont effectué une étude par voie orale chez la souris (dichromate de potassium, pureté non spécifiée; 0, 250, 500 et 1 000 ppm dans l'eau de boisson; jours 0 à 18 de la gestation). De la toxicité maternelle est rapportée (diminution significative du gain de poids à 500 et 1 000 ppm). Il y a eu absence d'implantation chez les femelles exposées à 1 000 ppm et une augmentation significative de l'incidence des résorptions chez les femelles exposées à 250 et 500 ppm. Les résultats de cette étude révèlent aussi une augmentation significative des pertes pré- et post- implantation, ainsi qu'une diminution significative du poids et de la longueur tête-queue des rejetons à 250 et 500 ppm. La sévérité de ces effets varie en fonction de la dose administrée aux mères.
Junaid et al. (1996) ont effectué une étude par voie orale chez la souris (dichromate de potassium, pureté non spécifiée; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; pendant 20 jours avant la conception). De la toxicité maternelle (mortalité chez 20% des femelles et diminution significative du gain de poids) est observée seulement à la plus forte dose. Il y a eu absence d'implantation chez les femelles exposées à 750 ppm. Chez les femelles exposées à 500 ppm, il y a une augmentation significative du nombre de résorptions ainsi que du nombre de pertes pré- et post- implantation. Chez les rejetons de ces femelles, il y a une diminution significative du poids et de la longueur tête-queue, ainsi qu'un retard d'ossification. Une augmentation significative du nombre de plaques hémorragiques sous-dermiques est aussi observée chez ces rejetons. Aucune malformation n'a été observée. Des effets significatifs sont aussi observés chez les femelles exposées à 250 ppm et leurs petits (augmentation du nombre de pertes poste implantation, diminution du poids foetal, diminution de la longueur tête-queue). L'examen des tissus mous des rejetons n'a pas révélé de difformité significative.
Junaid et al. (1996) ont effectué une étude par voie orale chez la souris (dichromate de potassium; pureté 99,9%; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; jours 6 à 14 de la gestation). De la toxicité maternelle (diminution significative du gain de poids) est observée chez les femelles exposées à 500 et 750 ppm. Une augmentation significative du nombre de sites de résorption a été observée dans chacun des groupes traités. Une augmentation du nombre de pertes post- implantation est aussi observée, mais seulement chez les femelles exposées à 500 et 750 ppm. Chez les rejetons des femelles exposées à la plus forte dose, il y a augmentation significative de la fréquence de poignets tombants et de plaques hémorragiques sous-dermiques ainsi qu'un retard d'ossification. Un retard significatif de l'ossification de la queue est aussi observée chez les rejetons des femelles exposées à 500 ppm.
Kanojia et al. (1996) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (dichromate de potassium, pureté 99,9%; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; pendant 20 jours avant la conception). Une toxicité maternelle (diminution significative du gain de poids) a été observée chez les femelles exposées à 500 et 750 ppm. Une augmentation significative du nombre de sites de résorption ainsi ques des pertes pré- et post- implantation a été trouvée dans chacun des groupes traités. L'examen des rejetons dont les mères ont été exposées à 750 ppm a révélé une augmentation significative de l'incidence de plaques hémorragiques sous-dermiques, de queues vrillées ou plus courtes. Aucune malformation viscérale n'a été observée dans les 3 groupes.
Kanoja et al. (1998) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (dichromate de potassium; pureté 99,9%; 0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson; pendant 3 mois avant la conception). Une perte de poils, une diminution du poids, de l'agressivité, de la léthargie et de la mortalité ont été observées chez les mères des deux derniers groupes. Une augmentation significative de la perte pré- et post- implantation a été trouvée dans tous les groupes traités. Le poids foetal était aussi significativement réduit dans tous ces groupes. Il y a eu diminution significative de la longueur tête-queue chez les rejetons des femelles exposées à 500 et 750 ppm. Les rejetons de tous les groupes traités ont montré des plaques hémorragiques sous-dermiques. Aucune anomalie viscérale n'a été observée, mais l'incidence de réduction d'ossification est significativement plus élevée pour les rejetons des femelles exposées à 500 et 750 ppm.
Elsaieed et Nada (2002) ont effectué une étude par voie orale chez le rat (chromate de potassium; pureté non spécifiée; 0 et 50 ppm dans l'eau de boisson; durant les jours 6 à 15 de la gestation). Les mères exposées ont montré une réduction significative du gain de poids qui, selon les auteurs, serait attribuable au retard de croissance et aux résorptions foetales. Une augmentation significative de la perte pré- et post- implantation a été trouvée chez les femelles exposées. Le poids foetal était aussi significativement réduit. Le nombre d'anomalies viscérales et le nombre d'anomalies squelettiques étaient significativement augmentés chez les rejetons des mères exposées, ce qui est en contradiction avec les résultats d'autres études. Une seule dose a été utilisée dans cette étude dont le but était d'évaluer le potentiel bénéfique du ginseng.
De Flora et al. (2006), cité dans ATSDR, 2000, ont effectué une étude de génétoxicité par voie orale chez la souris gestante (dichromate de sodium et dichromate de potassium; 4,8 mg de chrome hexavalent/kg/jours et 2,4 de chrome hexavalent/kg/jours respectivement dans l'eau de boisson; jours 0 à 18 de la gestation). Dans cette étude, il n'y a pas eu de diminution du poids foetal. Cependant, aucun autre paramètre développemental n'a été évalué.
D'autres études par voies non usuelles en milieu de travail (voie intrapéritonéale ou intraveineuse), ne sont pas rapportées.
Toutes les études effectuées avec des composés solubles de chrome hexavalents ont été considérées puisque c'est l'ion chromate qui est responsable des effets toxiques (CICAD, 2013; Arbete och Hälsa, 2000; ATSDR, 2000; Health Council of Netherlands, 2001).
Effets sur le système reproducteur
Études chez la femelleChez la souris femelle, des études effectuées par voie orale avec le dichromate de potassium ont mis en évidence une réduction significative du nombre de follicules et une altération des ovaires. Études chez le mâleChez l'animal, des études effectuées par voie orale avec le dichromate de potassium ont montré des effets sur les testicules tels une dégénérescence significative des tubules séminifères dont la fréquence est fonction de la dose administrée. Des changements histologiques au niveau des épididymes, des cellules de Leydig et des cellules de Sertoli ont aussi été observés. Leur sévérité était en fonction de la dose administrée.
Études chez la femelleChez la souris femelle, des études effectuées par voie orale avec le dichromate de potassium ont mis en évidence une réduction significative du nombre de follicules et une altération des ovaires.
Études chez le mâleChez l'animal, des études effectuées par voie orale avec le dichromate de potassium ont montré des effets sur les testicules tels une dégénérescence significative des tubules séminifères dont la fréquence est fonction de la dose administrée. Des changements histologiques au niveau des épididymes, des cellules de Leydig et des cellules de Sertoli ont aussi été observés. Leur sévérité était en fonction de la dose administrée.
Effets sur la fertilitéPlusieurs études épidémiologiques effectuées chez des travailleurs exposés à des composés de chrome hexavalents (soudure et électroplacage) ont montré des effets sur la fertilité masculine (diminution du nombre de spermatozoïdes et de leur motilité, anomalies morphologiques des spermatozoïdes.
Des études chez des épouses de travailleurs exposés à des composés de chrome hexavalents ont donné des résultats non concluants concernant des complications durant la grossesse.
Chez le mâle (rat, souris et singe), des études effectuées par voie orale avec des composés de chrome hexavalents (dichromate de potassium, dichromate de sodium ou trioxyde de chrome) ont montré des effets significatifs sur la fertilité (diminution du compte spermatique, diminution de la motilité des spermatozoïdes, diminution du nombre de sites d'implantation chez les femelles non exposées et accouplées avec un mâle exposé, etc.). Cependant, d'autres études animales ont donné des résultats contradictoires.
Chez la femelle (rat, souris) l'exposition par voie orale aux composés de chrome hexavalents (dichromate de potassium) a causé une diminution de la fertilité qui est en fonction de la dose. Une étude d'évaluation de la reproduction sur plusieurs générations par croisement continu n'a pas mis en évidence de tels effets.
Effets hormonauxChez la souris deux études par voie orale avec du dichromate de potassium ont montré une augmentation de la durée du cycle oestral en fonction de la dose. L'effet est significatif seulement à la plus forte dose (750 ppm dans l'eau de boisson).
Dans une étude chez la rate, l'administration de dichromate de potassium (0, 250, 500 et 750 ppm dans l'eau de boisson) a causé un arrêt du cycle oestral. Le cycle est redevenu régulier dans les 15 à 20 jours suivant l'arrêt du traitement.
Samuel et al., (2011) ont effectué une étude chez le rat (chrome hexavalent, substance et pureté non spécifiées; 0, 50 et 200 ppm dans l'eau de boisson; jours postnataux 1 à 21). Une augmentation significative de la concentration sérique en chrome hexavalent a été observée chez les rejetons allaités par les mères exposées. Cette augmentation était proportionnelle à la dose administrée aux mères.
Mise à jour : 2018-03-13
Évaluation de la cancérogénicité par des organismes officiels
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, 2011) considère que les composés de chrome hexavalent (VI) sont cancérogènes pour l'homme (groupe 1).
L'ACGIH (2018) désigne les composés de chrome hexavalent (VI) solubles et insolubles comme étant des cancérogènes confirmés chez l'humain (groupe A1).
Le NTP (2011) considère les composés de chrome hexavalent (VI) comme étant des cancérogènes reconnus chez l'humain (K).
Les composés solubles de chrome hexavalents ont une activité mutagène dans de nombreuses études. Ils induisent une variété d'effets (dommages à l'ADN, mutations, échanges de chromatides soeurs, aberrations chromosomiques, etc.), et ce, autant dans les tests in vivo que les tests in vitro (CIRC, 1990; MAK, 1992; Arbete och Hälsa, 2000; ATSDR, 2000).
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études In vitroDeux études ont été effectuées sur des cellules ovariennes de hamster chinois avec des composés de chrome hexavalent (chromate de sodium et dichromate de potassium). Elles ont donné des résultats positifs pour les aberrations chromosomiques, la fragmentation de l'ADN et des dommages aux chromosomes (Blankenship et al., 1997; Seoane et Dulout, 1999 cités dans ATSDR, 2000). Effet sur cellules somatiques
Études In vitroDeux études ont été effectuées sur des cellules ovariennes de hamster chinois avec des composés de chrome hexavalent (chromate de sodium et dichromate de potassium). Elles ont donné des résultats positifs pour les aberrations chromosomiques, la fragmentation de l'ADN et des dommages aux chromosomes (Blankenship et al., 1997; Seoane et Dulout, 1999 cités dans ATSDR, 2000).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'humain Les études en milieu de travail ont donné des résultats contradictoires en ce qui concerne le potentiel mutagène des composés de chrome hexavalents. L'ATSDR (2000) rapporte 20 études (bris de brins d'ADN, échanges de chromatides soeurs, aberrations chromosomiques, micronoyaux, dommages à l'ADN), dont 12 sont donnent des résultats positifs et 8 donnent des résultats négatifs. Études chez l'animalLes études chez l'animal ont aussi donné des résultats contradictoires. L'ATSDR (2000) rapporte plusieurs études, dont certaines ont été effectuées par voies non usuelles en milieu de travail (voie intrapéritonéale ou intratrachéale). Sur 16 études effectuées par voie orale (chromate de potassium, dichromate de sodium, dichromate de potassium, trioxyde de chrome), seulement 5 ont donné des résultats positifs (liaison de protéines à l'ADN, dommages à l'ADN, aberrations chromosomiques, micronoyaux). Des résultats négatifs ont été obtenus dans 11 études (synthèse non programmée de l'ADN et micronoyaux). Études In vitro L'ATSDR (2000) rapporte 22 études (fragmentation de l'ADN, bris de brins d'ADN, aberrations chromosomiques, échange de chromatides soeurs, synthèse non programmée d'ADN, etc.) effectuées sur des cellules somatiques humaines ou de mammifères avec des composés de chrome hexavalents (chromate de potassium, chromate de sodium, trioxyde de chrome, dichromate de potassium). Elles ont toutes donné des résultats positifs.
Études chez l'humain
Les études en milieu de travail ont donné des résultats contradictoires en ce qui concerne le potentiel mutagène des composés de chrome hexavalents. L'ATSDR (2000) rapporte 20 études (bris de brins d'ADN, échanges de chromatides soeurs, aberrations chromosomiques, micronoyaux, dommages à l'ADN), dont 12 sont donnent des résultats positifs et 8 donnent des résultats négatifs.
Études chez l'animalLes études chez l'animal ont aussi donné des résultats contradictoires. L'ATSDR (2000) rapporte plusieurs études, dont certaines ont été effectuées par voies non usuelles en milieu de travail (voie intrapéritonéale ou intratrachéale). Sur 16 études effectuées par voie orale (chromate de potassium, dichromate de sodium, dichromate de potassium, trioxyde de chrome), seulement 5 ont donné des résultats positifs (liaison de protéines à l'ADN, dommages à l'ADN, aberrations chromosomiques, micronoyaux). Des résultats négatifs ont été obtenus dans 11 études (synthèse non programmée de l'ADN et micronoyaux).
Études In vitro L'ATSDR (2000) rapporte 22 études (fragmentation de l'ADN, bris de brins d'ADN, aberrations chromosomiques, échange de chromatides soeurs, synthèse non programmée d'ADN, etc.) effectuées sur des cellules somatiques humaines ou de mammifères avec des composés de chrome hexavalents (chromate de potassium, chromate de sodium, trioxyde de chrome, dichromate de potassium). Elles ont toutes donné des résultats positifs.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.