Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 7647-01-0
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Mise à jour : 2005-04-05
Mise à jour : 2005-04-06
Pavlova (1976) a étudié les effets sur le développement chez les rats suite à l'inhalation de chlorure d'hydrogène (0 et 300 ppm; 1h, au jour 12 préaccouplement ou au jour 9 de la gestation). L'étude n'est pas adéquate puisque la dose utilisée était très toxique et le protocole n'était pas standard. Cette étude a été faite dans le but d'évaluer le développement et le fonctionnement des organes de la progéniture d'animaux avec des désordres pulmonaires importants.
Effets cancérogènes
Études chez l'humainUne étude a démontré un excès de risque de cancer du poumon chez les travailleurs exposés principalement à des brouillards d'acide chlorhydrique lors de travaux de décapage. Une augmentation du risque de cancer du larynx a également été observée chez les mêmes travailleurs mais, ils ont été exposés à un mélange d'acides (IARC, 1992).Aucune des trois études épidémiologiques (cas-témoin), effectuées dans des usines américaines de produits chimiques, n'a montré d'association entre l'exposition au chlorure d'hydrogène et le cancer du poumon, du cerveau ou du rein (IARC, 1992).
Une étude canadienne a démontré une augmentation du risque d'épithéliome à petites cellules du poumon chez les travailleurs exposés à de l'acide chlorhydrique. Cependant, il n'y avait pas d'augmentation du risque des autres types de cancer du poumon (IARC, 1992).Une étude épidémiologique a été effectuée dans deux aciéries et deux usines de fabrication de batteries chez des travailleurs exposés à des brouillards d'acides. Cette étude mentionne que l'incidence de cancer des voies digestives et respiratoires supérieures est deux fois plus élevée chez les travailleurs exposés à plus de 0,66 ppm d'acide chlorhydrique ou sulfurique pendant 5 ans. Cependant, le nombre de cas servant à estimer le risque était petit et les résultats ne sont pas significatifs. De plus, les travailleurs ont été exposés à d'autres contaminants tels que l'amiante et le plomb (Coggon et al., 1996).
Études chez l'animalUne étude chez des rats mâles exposés à du chlorure d'hydrogène (0 et 10 ppm, 6 h/j, 5 j/sem, à vie) n'a pas montré d'augmentation de l'incidence de tumeurs nasales. Le chlorure d'hydrogène a également été testé en combinaison avec le formaldéhyde, un cancérogène connu. L'étude rapporte qu'il augmente l'incidence de tumeurs nasales lorsque les deux composants sont mélangés avant l'entrée dans la chambre d'inhalation comparativement avec l'exposition au formaldéhyde seul ou si les composants sont mélangés après l'entrée dans la chambre (IARC, 1992).
Pour causer un effet toxique sur la reproduction ou le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tels que le système reproducteur et le foetus) et y causer des changements nocifs. Il est peu probable que ce produit soit distribué dans l'organisme puisqu'il est corrosif et réagit avec les tissus au site de contact initial (les yeux, le nez, la gorge, les poumons ou la peau).
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.