Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 5989-27-5
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Mise à jour : 2003-10-21
Mise à jour : 2001-11-15
Mise à jour : 2011-07-11
Développement prénatal
Études chez l'animalTrois études par ingestion ont été effectuées chez l'animal. Il faut cependant mentionner que, dans tous les cas, le nombre d'animaux utilisés était faible et les données disponibles restreintes. La première étude a été effectuée chez le rat (0, 591 et 2 869 mg/kg/j; jours 9 à 15 de la gestation). On rapporte un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à la plus forte dose. Les auteurs ont observé une augmentation significative des retards d'ossification et une diminution du poids du thymus, de la rate, des testicules et des ovaires chez les rejetons de mères exposées à 2 869 mg/kg/j (Tsuji, 1975). La seconde étude a été effectuée chez la souris (0, 591 et 2 363 mg/kg/j; jours 7 à 12 de la gestation). On a observé une diminution significative du gain de poids maternel à la dose la plus élevée. C'est à cette dose qu'on a noté, chez les rejetons, un retard de l'ossification qui s'est rétabli au cours du développement postnatal, ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence de côtes fusionnées. On a également observé une réduction significative du poids des rejetons mâles à la plus forte dose (Kodama, 1977). La troisième étude a été faite chez le lapin (0, 250, 500 et 1 000 mg/kg/j; jours 6 à 18 de la gestation). On rapporte de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (diminution significative du gain de poids et de la consommation de nourriture à 500 et 1 000 mg/kg/j, ainsi qu'un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à 1 000 mg/kg/j). Les auteurs ont noté certaines anomalies (retards réversibles de l'ossification, variation du poids de certains organes, lobulation incomplète des poumons) qui n'étaient pas fonction de la dose administrée et de signification incertaine (Kodama, 1977).
Études chez l'animalTrois études par ingestion ont été effectuées chez l'animal. Il faut cependant mentionner que, dans tous les cas, le nombre d'animaux utilisés était faible et les données disponibles restreintes.
La première étude a été effectuée chez le rat (0, 591 et 2 869 mg/kg/j; jours 9 à 15 de la gestation). On rapporte un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à la plus forte dose. Les auteurs ont observé une augmentation significative des retards d'ossification et une diminution du poids du thymus, de la rate, des testicules et des ovaires chez les rejetons de mères exposées à 2 869 mg/kg/j (Tsuji, 1975).
La seconde étude a été effectuée chez la souris (0, 591 et 2 363 mg/kg/j; jours 7 à 12 de la gestation). On a observé une diminution significative du gain de poids maternel à la dose la plus élevée. C'est à cette dose qu'on a noté, chez les rejetons, un retard de l'ossification qui s'est rétabli au cours du développement postnatal, ainsi qu'une augmentation significative de l'incidence de côtes fusionnées. On a également observé une réduction significative du poids des rejetons mâles à la plus forte dose (Kodama, 1977).
La troisième étude a été faite chez le lapin (0, 250, 500 et 1 000 mg/kg/j; jours 6 à 18 de la gestation). On rapporte de la toxicité maternelle aux deux plus fortes doses (diminution significative du gain de poids et de la consommation de nourriture à 500 et 1 000 mg/kg/j, ainsi qu'un taux de mortalité de 40 % chez les mères exposées à 1 000 mg/kg/j). Les auteurs ont noté certaines anomalies (retards réversibles de l'ossification, variation du poids de certains organes, lobulation incomplète des poumons) qui n'étaient pas fonction de la dose administrée et de signification incertaine (Kodama, 1977).
Développement postnatalLes trois mêmes études ont également tenté d'évaluer les conséquences postnatales de l'ingestion de d-limonène. Aucun effet sur la survie des rejetons n'a été observé jusqu'à la septième semaine chez la souris, le rat et le lapin. Chez le rat mâle, on rapporte une diminution significative du poids corporel aux semaines 1, 2, 5, 6 et 7 lorsque les mères étaient exposées à 2 869 mg/kg/j. Toutefois le nombre de portées et le nombre de paramètres mesurés étaient trop restreints pour conclure.
Mise à jour : 2004-08-10
Effets sur le système reproducteur
Chez la femelleUne étude chez le chien par voie orale a montré une légère diminution du poids relatif des ovaires à toutes les doses(0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975). Chez le mâleUne étude chez le chien par voie orale a montré une diminution du poids relatif des testicules à toutes les doses (0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975). Une seconde étude effectuée par voie orale chez le rat a montré une augmentation significative du poids des testicules à la plus forte dose en présence d'une diminution du gain de poids et de la consommation d'eau (0, 277, 554 et 1 385 mg/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée (Tsuji, 1975).
Chez la femelleUne étude chez le chien par voie orale a montré une légère diminution du poids relatif des ovaires à toutes les doses(0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975).
Chez le mâleUne étude chez le chien par voie orale a montré une diminution du poids relatif des testicules à toutes les doses (0, 0,4, 1,2 et 3,6 ml/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée. Cette étude ne présentait aucune analyse statistique des données (Tsuji, 1975).
Une seconde étude effectuée par voie orale chez le rat a montré une augmentation significative du poids des testicules à la plus forte dose en présence d'une diminution du gain de poids et de la consommation d'eau (0, 277, 554 et 1 385 mg/kg/j pendant 6 mois). Aucune altération histopathologique n'a été observée (Tsuji, 1975).
La présence du d-limonène a été rapportée lors d'une étude destinée à identifier, en milieu urbain, les contaminants pouvant se retrouver dans le lait maternel. Cependant, aucune relation avec l'exposition professionnelle ne peut être établie. L'étude ne spécifie pas lequel des deux isomères du limonène (d ou l) est détecté. On estime toutefois que le d-limonène peut être détecté dans le lait.
Effets cancérogènesLe CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) considère que le d-limonène cause des tumeurs des tubules rénaux chez les rats mâles par un mécanisme qui implique la liaison réversible entre la protéine alpha-2-micro-globuline et le d-limonène ou son produit d'oxydation. L'absence de cette protéine chez l'homme, chez le rat femelle (très faible concentration) et chez d'autres espèces animales explique la spécificité de cet effet cancérogène aux rats mâles. Ainsi, ce mécanisme de cancérogénicité n'est pas transposable à l'homme.
Effets cancérogènes
Évaluation des autres aspects reliés à la cancérogénicité Plusieurs études chez l'animal rapportent que le d-limonène peut inhiber la formation de tumeurs lorsqu'il est administré en même temps ou après un traitement avec des substances cancérogènes. Un test de transformation cellulaire s'est avéré négatif.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études chez l'animalUne étude de spot test effectuée par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale) s'est avérée négative chez la souris, même à des doses toxiques. Études in vitroDes tests d'aberration chromosomique et d'échange de chromatides-soeurs ont donné des résultats négatifs sur des cellules ovariennes de hamster chinois.
Études chez l'animalUne étude de spot test effectuée par une voie non usuelle en milieu de travail (injection intrapéritonéale) s'est avérée négative chez la souris, même à des doses toxiques.
Études in vitroDes tests d'aberration chromosomique et d'échange de chromatides-soeurs ont donné des résultats négatifs sur des cellules ovariennes de hamster chinois.
Effet sur cellules somatiques
Études in vitroUn test de mutation (locus spécifique) chez la souris a donné des résultats négatifs.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.