Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 96-33-3
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Mise à jour : 2024-02-21
Mise à jour : 2006-03-15
Développement prénatal
Étude chez l'animal
Saillenfait et al. (1999) ont exposé des rats par inhalation (0, 25, 50, 100 ppm; pureté > 99 %; 6 h/j; jours 6 à 20 de la gestation). Aucun effet significatif n'a été observé concernant les implants, le nombre de fœtus vivants, les résorptions et la proportion des sexes. Une diminution significative du poids fœtal a été notée à 100 ppm. Des signes de toxicité maternelle ont été notés à 50 et 100 ppm (diminution significative du gain absolu de poids et de la consommation d'aliments). Aucune augmentation significative des malformations externes, squelettiques et viscérales n'a été rapportée.
Mise à jour : 2020-02-19
Évaluation de la cancérogénicité par des organismes officiels
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, 2019) considère que l'acrylate de méthyle est peut-être cancérogène pour l'homme (groupe 2B).
L'ACGIH (2001), le considère non classifiable comme cancérogène pour l'homme à cause de l'absence de relation dose-réponse dans les études animales (groupe A4).
Effets cancérogènes
Études chez l'animal
Une étude a été effectuée chez le rat par inhalation (0, 15, 45 et 135 ppm; 6 h/j; 5j/sem.; exposition du corps entier; pendant 24 mois). Aucune différence significative dans la mortalité n'a été observée entre les groupes. Une diminution significative des adénomes de la glande pituitaire a été notée chez les mâles traités par rapport au groupe contrôle tandis que chez les femelles une augmentation significative a été observée à 15 et 45 ppm. L'incidence des sarcomes dans les tissus mous était variable entre les groupes et non reliée à la dose. Les auteurs ont conclu qu'aucune augmentation de la fréquence de tumeur à un organe spécifique ne peut être reliée à un effet cancérogène (Reininghaus et al,. 1991).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalDeux tests du micronoyau ont donné des résultats négatifs chez la souris, l'un par inhalation (0, 1300 ou 2 100 ppm) et l'autre par ingestion (0, 62,5, 125 et 250 mg/kg). Un troisième fait par une voie non usuelle en milieu de travail (intrapéritonéale) fut positif (Sofuni et al., 1984; Hachiya et al., 1981; Przybojewska et al., 1984, cités dans l'IARC 1999).
Études in vitroPlusieurs tests ont donné des résultats positifs sur des cellules de mammifères, sans activation métabolique : quatre d'aberrations chromosomiques (cellules pulmonaires et ovariennes du hamster chinois et cellules du lymphome de souris) et un de mutation génique (cellules du lymphome de souris).
Deux tests de mutation génique furent négatifs (cellules ovariennes de hamster chinois).
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.