Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 7631-86-9
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Mise à jour : 1990-04-17
Mise à jour : 2009-06-04
Pour causer un effet toxique sur le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tels que le système reproducteur et le fœtus) et y causer des changements nocifs. La silice amorphe n'étant pas absorbée dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur le développement.
La FDA (1973) citée dans ECETOC (2006) a effectué une étude avec du gel de silice, en suspension dans l'eau, par gavage chez la souris (0, 13,5, 62,7, 289, 1 340 mg/kg, jours 6 à 15 de la gestation), le rat (0, 13,5, 62,7, 292, 1 350 mg/kg, jours 6 à 15 de la gestation), le hamster (0, 16, 74,3, 345 et 1 600 mg/kg, jours 6 à 10 de la gestation) et le lapin (0, 16, 74,3, 345 et 1 600 mg/kg, jours 6 à 18 de la gestation). Aucun effet sur le taux de mortalité et aucune variation significative sur le gain de poids corporel chez les mères n'a été observé. Aucune différence significative dans le nombre de corps jaunes (mesuré uniquement chez le lapin), sur le pourcentage d'implantation et de résorption ainsi que sur le poids fœtal n'a été observée par rapport au contrôle. Aucun effet significatif sur les anomalies externes, viscérales et squelettiques n'a été observé.
Pour causer un effet toxique sur la reproduction, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tels que le système reproducteur et le foetus) et y causer des changements nocifs. La silice amorphe n'étant pas absorbée dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur la reproduction.
La silice amorphe ne se trouvera pas dans le lait maternel puisqu'elle n'est pas absorbée dans l'organisme.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, 1997) considère que la silice amorphe ne peut être classée quant à sa cancérogénicité pour l'homme car les données disponibles sont insuffisantes chez l'homme (groupe 3).
McLaughlin et al. (1997) ont fait une revue des études sur la cancérogénicité de la silice amorphe tant chez l'animal que chez l'humain. Les auteurs mentionnent que les études disponibles chez l'animal sont limitées et n'indiquent pas que la silice amorphe est cancérogène. Ils affirment également qu'il n'y a aucune évidence que l'exposition à la silice amorphe cause un effet cancérogène chez l'homme.
Merget et al. (2002) ont fait une revue des études épidémiologiques et des histoires de cas publiées entre 1932 et 1998, où il y a pour plusieurs, contamination avec la silice cristalline. Les auteurs rapportent deux études de cohorte (industries de la terre de diatomée et de la brique réfractaire) démontrant une augmentation du risque de carcinome des bronches. Par contre, ils concluent qu'aucune des deux études n'a examiné le type de silice ou le niveau d'exposition donc une relation entre l'expostion à la silice amorphe et des effets cancérigènes ne peut être établie.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études chez l'animalDeux tests de dominance létale effectués avec le gel de silice par la voie orale chez le rat ont donné des résultats négatifs (US-FDA 1974, cité dans ECETOC 2006).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalDeux tests d'aberration chromosomique sur la moëlle osseuse avec le gel de silice par la voie orale chez le rat mâle ont donné des résultats négatifs. Études in vitroPlusieurs tests (essai du micronoyau, aberration chromosomique, synthèse non programmé d'ADN) avec différents types de silice (précipitée, gel) sur différentes cellules ont donné des résultats mitigés.
Études chez l'animalDeux tests d'aberration chromosomique sur la moëlle osseuse avec le gel de silice par la voie orale chez le rat mâle ont donné des résultats négatifs.
Études in vitroPlusieurs tests (essai du micronoyau, aberration chromosomique, synthèse non programmé d'ADN) avec différents types de silice (précipitée, gel) sur différentes cellules ont donné des résultats mitigés.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.