Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
CAS Number : 67-63-0
Other CAS number(s) : 8013-70-5
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Formule moléculaire brute : C3H8O
Noms français :
Noms anglais :
L'alcool isopropylique est un bon solvant pour les cires, les huiles, les résines et de nombreux autres produits. Ainsi, il est surtout utilisé comme solvant :
Il est aussi utilisé comme matière première pour la production d'acétone et de ses dérivés, de la glycérine, de l'isopropylamine (pesticides), et comme milieu de réaction pour la production de carboxyméthylcellulose et de nombreux ingrédients pharmaceutiques.
Dans le domaine médical, l'alcool isopropylique est utilisé comme antiseptique et désinfectant, principalement sous forme de mélange de 70 % d'alcool isopropylique et de 30 % d'eau, communément appelé alcool à friction. On trouve aussi l'alcool isopropylique dans de nombreux autres produits d'usage médical : liniment, teinture d'iode, solutions pour l'anesthésie locale, comptant au-delà de 200 usages différents.
On l'utilise aussi comme additif d'essence pour augmenter l'indice d'octane, comme agent dégivreur de carburateur et comme cosolvant du méthanol dans les mélanges d'essences à moteur. De plus, il est utilisé comme dénaturant de l'alcool éthylique.
Mise à jour : 2022-03-25
Liquide transparent, incolore dont l'odeur rappelle à la fois l'alcool éthylique et l'acétone.
L'exposition à l'alcool isopropylique en milieu de travail se fait principalement par ses vapeurs puisque sa volatilité est élevée (le double de celle de l'eau) et son point d'ébullition est bas (plus bas que celui de l'eau).
Exposition aux vapeurs :L'odeur de l'alcool isopropylique peut être détectée à partir de 43 ppm. Cette valeur est suffisamment inférieure à la valeur d'exposition moyenne pondérée (VEMP = 200 ppm), à la valeur d'exposition à courte durée (VECD = 400 ppm), à la valeur de danger immédiate pour la vie et la santé (DIVS = 2 000 ppm) et à la limite inférieure d'explosibilité (LIE = 2 % ou 20 000 ppm) pour qu'elle puisse être un signe d'avertissement adéquat à une exposition dangereuse.
En cas de fuite ou de déversement, l'alcool isopropylique ayant une volatilité élevée et une concentration à saturation élevée (43 000 ppm ou 4,3 % à 20 °C), une grande quantité de vapeurs risque de s'évaporer et la concentration dans l'air risque de dépasser la VEMP, la VECD, la valeur de DIVS et la LIE.
Exposition au liquide:Suite à un contact accidentel du liquide avec la peau, l'alcool isopropylique étant soluble dans l'eau, on peut le rincer facilement.
Note : La DIVS de l'alcool isopropylique n'est pas une valeur établie en fonction d'un danger pour la santé mais indique uniquement le danger d'explosibilité. Cette valeur a été fixée à 10 % de la LIE.
Mise à jour : 2005-05-24
InflammabilitéL'alcool isopropylique est un liquide inflammable. Il s'enflamme facilement en présence de chaleur, d'une source d'ignition, d'une flamme nue ou d'étincelles (incluant les décharges électrostatiques). Les vapeurs d'alcool isopropylique sont plus lourdes que l'air et peuvent parcourir une grande distance vers une source d'ignition et provoquer un retour de flamme. Il peut aussi s'enflammer au contact d'oxydants forts.
ExplosibilitéLes vapeurs d'alcool isopropylique peuvent former un mélange explosif avec l'air. L'alcool isopropylique peut aussi exploser au contact d'oxydants forts.
Moyens d'extinctionUtiliser du dioxyde de carbone (CO2), de la mousse antialcool, de la poudre chimique sèche ou de l'eau pulvérisée. Ne pas utiliser de jet d'eau. Utiliser de l'eau pulvérisée pour refroidir les contenants exposés au feu.
Techniques spécialesPorter un appareil de protection respiratoire autonome et des vêtements de protection couvrant tout le corps. Éloigner les contenants de la zone d'incendie, si cette opération peut être effectuée sans risque.
Dioxyde de carbone, monoxyde de carbone.
Voir la méthode d'analyse 93-1de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante :
http://www.irsst.qc.ca/-RSST67-63-0.html
Des tubes colorimétriques spécifiques pour l'alcool isopropylique peuvent être utilisés pour une évaluation rapide du niveau d'exposition.
Mise à jour : 2003-12-15
Dans certains cas où il est utilisé comme solvant ou comme antigel, l'alcool isopropylique peut être remplacé par du propylène glycol.
Le domaine de variation des limites de détection olfactive rapportées dans la littérature scientifique récente s'étend de 37 à 610 ppm. La valeur rapportée de 43 ppm correspond à la moyenne géométrique de ces valeurs, laquelle correspond à l'estimé recommandé par l'AIHA.
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications des méthodes de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d'équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Les équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoires
Porter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (400 ppm ou 983 mg/m³) ou à la VECD (500 ppm ou 1230 mg/m³).
Peau
Porter un équipement de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
Yeux
Porter un équipement de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.
NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
Les équipements de protection de la peau doivent être conformes à la réglementation.
Les gants suivants sont recommandés :
Les équipements de protection des yeux et de la figure doivent être conformes à la réglementation.
Les protecteurs oculaires suivants sont recommandés :
Stabilité Dans les conditions normales d'emploi, l'alcool isopropylique est un produit chimiquement stable. Cependant, s'il est entreposé longtemps en présence d'air et de lumière, il peut y avoir formation de peroxydes instables pouvant exploser à la chaleur. La présence d'une trace de cétone, tel que la méthyl éthyl cétone accélère la formation de ces peroxydes.
IncompatibilitéL'alcool isopropylique est incompatible avec les oxydants forts tels les perchlorates, le trioxyde de chrome, les peroxydes, le bichromate de sodium, le trinitrométhane, etc., le contact de l'alcool isopropylique avec ceux-ci pouvant causer son ignition ou une explosion. Il est aussi incompatible avec l'acétaldéhyde, l'oxyde d'éthylène, les acides et les isocyanates. À haute température, il réagit vivement avec l'oxygène de l'air.
Produits de décompositionUne décomposition thermique peut mener à un dégagement de monoxyde de carbone, de dioxyde de carbone, d'aldéhydes et d'acides carboxyliques de faible poids moléculaire.
L'alcool isopropylique possède les propriétés générales des alcools secondaires : réactions d'oxydation, de déshydrogénation, de déshydratation, d'estérification.
Lors de la réaction du sodium avec l'alcool isopropylique, il y a dégagement lent d'hydrogène.
La distillation d'alcool isopropylique en présence de perchlorate de baryum conduit à la formation de perchlorate d'isopropyle, un composé sensible aux chocs.
La réaction de l'alcool isopropylique et de l'acide sulfurique fumant dans un contenant fermé, dégage de la chaleur et cause une augmentation de pression.
Une petite quantité de tert-butoxyde de potassium (1,5 g) s'enflamme en environ 1 minute au contact d'une goutte d'alcool isopropylique ou de ses vapeurs.
La dissolution de l'aluminium dans l'alcool isopropylique peut être violente et le mélange obtenu peut mener à la formation de peroxydes instables.
La réaction de l'alcool isopropylique avec le phosgène forme un mélange de chloroformate d'isopropyle et de chlorure d'hydrogène, qui en présence de sels de fer et de chaleur, peut exploser.
Le mélange de vapeurs d'alcool isopropylique, d'hydrogène et de particules de palladium peut s'enflammer s'il est exposé à l'air.
Mise à jour : 2015-04-08
L'exposition à ce produit requiert de la formation et de l'information préalables. Prendre connaissance des renseignements inscrits sur l'étiquette et la fiche de données de sécurité avant de manipuler ce produit.
La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST, le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus.
La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs.
L'alcool isopropylique est inflammable et ses vapeurs sont explosibles dans l'air : ventiler pour prévenir la formation de concentrations explosives et l'ignition possible due aux décharges électrostatiques. Il doit être manipulé conformément au RSST, au Code des liquides inflammables et combustibles NFPA 30 et au CNPI. Manipuler à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition. Utiliser des outils qui ne provoquent pas d'étincelle. L'appareillage doit être mis à la masse et mis à la terre. Ventiler adéquatement sinon porter un appareil de protection respiratoire approprié. Porter un équipement de protection des yeux. Éviter le contact répété ou prolongé avec la peau.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
L'entreposage de ce liquide inflammable doit s'effectuer conformément au Code des liquides inflammables et combustibles NFPA 30. Entreposer à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition, dans un récipient hermétique placé dans un endroit frais, sec et bien ventilé, à l'abri de la lumière, des matières oxydantes et des autres matières incompatibles. Les contenants doivent être mis à la masse et mis à la terre.
Éliminer du site toute source d'ignition. Tout équipement utilisé pour manipuler ce produit doit être mis à la terre. Contenir la fuite si on peut le faire sans risque. Empêcher l'infiltration dans les cours d’eau, les égouts et les endroits confinés.Réduire la concentration des vapeurs en arrosant avec de l'eau pulvérisée. Une mousse antivapeur peut aussi être utilisée pour réduire les émanations. Absorber ou couvrir avec de la terre sèche, du sable ou tout autre produit absorbant non combustible et non toxique et mettre dans des contenants hermétiques bien identifiés. Utiliser des outils anti-étincelles propres pour récupérer les absorbants contaminés.
Ne pas déverser les résidus dans les égouts et ne pas jeter les absorbants contaminés aux ordures. Quand tout le liquide a été absorbé, ramasser le mélange, mettre dans un contenant hermétique bien identifié. Éliminer selon les dispositions prévues par les règlements municipaux, provinciaux et fédéraux.Si nécessaire, consulter le bureau régional du ministère de l'Environnement.
Mise à jour : 2005-05-03
En milieu de travail, l'alcool isopropylique est absorbé principalement par les voies respiratoires. Il est absorbé par les voies digestives et à un niveau moindre par la peau.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
Mise à jour : 2017-02-17
L'alcool isopropylique est irritant pour les yeux et faiblement irritant pour la peau. L'exposition aux vapeurs de ce produit peut causer l'irritation des yeux et des voies respiratoires supérieures.
Une étude effectuée chez des volontaires ne rapporte pas d'irritation suite à l'exposition à 200 ppm de vapeurs. Suite à une exposition d'une durée de 3 à 5 minutes à 400 ppm, on rapporte une légère irritation des yeux, du nez et de la gorge. À 800 ppm, l'irritation s'intensifie, mais n'est pas insupportable.
Suite au contact répété ou prolongé, ce produit exerce une action dégraissante sur la peau. Il peut causer des rougeurs, de la desquamation et des fissurations.
Bien que l'usage industriel de l'alcool isopropylique soit largement répandu, aucun cas d'intoxication relié au travail n'a été trouvé dans la littérature scientifique. Des volontaires exposés à 190 ppm d'alcool isopropylique pendant 4 heures ont été soumis à une batterie de tests neuropsychologiques. Aucun effet neurocomportemental n'a été mis en évidence.
L'inhalation de fortes concentrations peut causer une dépression du système nerveux central se traduisant par des maux de tête, des nausées, des vomissements, des vertiges, de l'incoordination, de la confusion, de la stupeur, de la somnolence et la mort.
De nombreux cas d'intoxication dus à l'ingestion d'alcool isopropylique ont été rapportés, principalement chez des alcooliques ou des personnes suicidaires. Les effets le plus souvent observés sont un état comateux et des difficultés respiratoires associés à divers degrés de dépression du système nerveux central. L'ingestion de grandes quantités d'alcool isopropylique peut causer des douleurs gastro-intestinales, des signes de gastrite et de la diarrhée.
Aucun cas d'intoxication relié uniquement à l'absorption cutanée n'a été rapporté. Dans les rares cas signalés, l'inhalation constituait probablement une voie d'absorption importante.
En cas d'ingestion, ce produit pourrait être aspiré et provoquer une atteinte pulmonaire.
Aucune donnée chez l'humain n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Une étude effectuée par inhalation chez le rat a montré une irritation des voies respiratoires, des anomalies hématologiques et des altérations histopathologiques au niveau du foie et de la rate (500 mg/m³, 4 heures/jour, 5 jours/semaine pendant 4 mois). Les détails de l'étude ne sont pas connus, car seul le résumé en anglais est disponible (le nombre, le sexe et la souche des animaux, les données statistiques, etc.). Chez l'animal, l'inhalation de fortes doses a montré un effet sur le système nerveux central (ataxie, narcose, hypoactivité).
L'alcool isopropylique peut causer de la sensibilisation cutanée.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Bien que l'usage de l'alcool isopropylique soit largement répandu, seulement quelques cas de sensibilisation cutanée ont été rapportés. Dans la plupart des cas, les personnes affectées n'étaient pas exposées professionnellement ou étaient atopiques. Dans plusieurs cas, la pureté de l'alcool isopropylique n'était pas précisée.
Mise à jour : 2017-10-24
Placenta
Il n'y a aucune donnée spécifique concernant le transfert placentaire de l'alcool isopropylique. L'acétone, qui est le métabolite principal, peut traverser la barrière placentaire.
Développement prénatal
Études chez l'humainUne étude rétrospective de Taskinen et al. (1994) chez des travailleuses de laboratoire exposées à plusieurs solvants, dont l'alcool isopropylique, n'a pas permis de montrer d'augmentation des avortements spontanés. Études chez l'animalUne étude par inhalation a été effectuée chez le rat (0, 3 500, 7 000 et 10 000 ppm, 7 h/j; jours 1 à 19 de la gestation). Des effets neurotoxiques ont été observés chez les mères exposées aux deux plus fortes doses vers la fin des expositions. Cependant, ces effets étaient absents ou légers après les 19 jours d'exposition, chez les mères exposées à 7 000 et 10 000 ppm, respectivement. On rapporte également une baisse pondérale et une diminution de la consommation de nourriture significatives aux doses de 7 000 et 10 000 ppm. Une diminution significative importante du nombre d'implantations/mère, de résorptions/portée et d'implantations vivantes/mère a été observée à 10 000 ppm. Une diminution significative du poids des rejetons a été observée à toutes les doses ainsi qu'une augmentation de l'incidence des malformations squelettiques totales aux deux plus fortes doses. On n'a pas observé d'augmentation des malformations externes et viscérales. Le nombre d'animaux utilisés pour cette étude était relativement petit (Nelson et al., 1988). Une étude a été effectuée par gavage chez le rat (0, 400, 800 et 1 200 mg/kg; jours 6 à 15 de la gestation; sacrifice au jour 20) et le lapin (0, 120, 240 et 480 mg/kg; jours 6 à 18 de la gestation; sacrifice au jour 30) par Tyl et al. (1994). On a observé une diminution significative du poids corporel chez les mères des deux espèces, à la plus forte dose. Ceci était accompagné d'une diminution du poids des ovaires chez les rates seulement. Chez le lapin, on rapporte également 27 % de mortalité, plusieurs signes cliniques de toxicité ainsi qu'une diminution de la consommation de nourriture à la plus forte dose. Chez le rat, le poids des rejetons mâles et femelles était significativement réduit aux deux plus fortes doses. Le pourcentage de foetus mâles était augmenté de manière significative à la dose de 800 mg/kg seulement. Aucune augmentation de l'incidence des malformations totales n'a été observée. Chez le lapin, aucun effet embryotoxique, foetotoxique et tératogène n'a été observé. Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson; jours 6 à 16 de la gestation). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les mères exposées à 1,25 et 2,5 % et le poids corporel était réduit à la dose de 2,5 %. On rapporte une diminution significative du poids moyen des rejetons des mères exposées aux deux plus fortes doses. Il n'y avait pas de réduction de la taille des portées, ni d'anomalie des foetus sauf un léger retard d'ossification à la dose de 2,5 % (Anonyme, 1989). Une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par voie orale chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 % dans l'eau de boisson; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également observé une augmentation significative du poids du foie et des reins. Par contre, aucun changement histopathologique n'a été observé. Chez les rejetons mâles et femelles, on rapporte une augmentation significative du poids du foie reliée à la dose. Aucun effet n'a été observé en ce qui concerne le nombre de résorptions et de foetus vivants, la taille des portées et le poids des foetus. On n'a pas observé d'anomalie macroscopique chez les rejetons prélevés in utero (foie, poumons, rate, thymus, ganglions lymphatiques, glandes surrénales) (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Études chez l'humainUne étude rétrospective de Taskinen et al. (1994) chez des travailleuses de laboratoire exposées à plusieurs solvants, dont l'alcool isopropylique, n'a pas permis de montrer d'augmentation des avortements spontanés.
Études chez l'animalUne étude par inhalation a été effectuée chez le rat (0, 3 500, 7 000 et 10 000 ppm, 7 h/j; jours 1 à 19 de la gestation). Des effets neurotoxiques ont été observés chez les mères exposées aux deux plus fortes doses vers la fin des expositions. Cependant, ces effets étaient absents ou légers après les 19 jours d'exposition, chez les mères exposées à 7 000 et 10 000 ppm, respectivement. On rapporte également une baisse pondérale et une diminution de la consommation de nourriture significatives aux doses de 7 000 et 10 000 ppm. Une diminution significative importante du nombre d'implantations/mère, de résorptions/portée et d'implantations vivantes/mère a été observée à 10 000 ppm. Une diminution significative du poids des rejetons a été observée à toutes les doses ainsi qu'une augmentation de l'incidence des malformations squelettiques totales aux deux plus fortes doses. On n'a pas observé d'augmentation des malformations externes et viscérales. Le nombre d'animaux utilisés pour cette étude était relativement petit (Nelson et al., 1988).
Une étude a été effectuée par gavage chez le rat (0, 400, 800 et 1 200 mg/kg; jours 6 à 15 de la gestation; sacrifice au jour 20) et le lapin (0, 120, 240 et 480 mg/kg; jours 6 à 18 de la gestation; sacrifice au jour 30) par Tyl et al. (1994). On a observé une diminution significative du poids corporel chez les mères des deux espèces, à la plus forte dose. Ceci était accompagné d'une diminution du poids des ovaires chez les rates seulement. Chez le lapin, on rapporte également 27 % de mortalité, plusieurs signes cliniques de toxicité ainsi qu'une diminution de la consommation de nourriture à la plus forte dose. Chez le rat, le poids des rejetons mâles et femelles était significativement réduit aux deux plus fortes doses. Le pourcentage de foetus mâles était augmenté de manière significative à la dose de 800 mg/kg seulement. Aucune augmentation de l'incidence des malformations totales n'a été observée. Chez le lapin, aucun effet embryotoxique, foetotoxique et tératogène n'a été observé.
Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson; jours 6 à 16 de la gestation). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les mères exposées à 1,25 et 2,5 % et le poids corporel était réduit à la dose de 2,5 %. On rapporte une diminution significative du poids moyen des rejetons des mères exposées aux deux plus fortes doses. Il n'y avait pas de réduction de la taille des portées, ni d'anomalie des foetus sauf un léger retard d'ossification à la dose de 2,5 % (Anonyme, 1989).
Une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par voie orale chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 % dans l'eau de boisson; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également observé une augmentation significative du poids du foie et des reins. Par contre, aucun changement histopathologique n'a été observé. Chez les rejetons mâles et femelles, on rapporte une augmentation significative du poids du foie reliée à la dose. Aucun effet n'a été observé en ce qui concerne le nombre de résorptions et de foetus vivants, la taille des portées et le poids des foetus. On n'a pas observé d'anomalie macroscopique chez les rejetons prélevés in utero (foie, poumons, rate, thymus, ganglions lymphatiques, glandes surrénales) (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Développement postnatal
Une étude par gavage chez le rat (0, 200, 700 et 1 200 mg/kg; jour 6 de la gestation au jour postnatal 21) n'a pas mis en évidence d'effet postnatal (croissance et mortalité aux jours postnataux 1 à 68, activité motrice aux jours 13 et 58, activité réflexe aux jours 22 et 60 à 64, maturation sexuelle, poids du cerveau et histopathologie au jour 68) (Bates, 1994).
Une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par gavage chez le rat (0, 0,5, 1,0 et 2,0 %; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également observé une augmentation significative du poids du foie et des reins. Par contre, aucun changement histopathologique n'a été observé. On n'a pas observé d'effet sur la survie postnatale au jour 21. Le poids corporel des rejetons était significativement réduit aux jours postnataux 7 et 21 pour les rejetons dont les parents étaient exposés à la plus forte dose (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Une étude de reproduction dont seul le résumé est disponible a été effectuée chez le rat par voie orale (eau de boisson; 0, 2 % ou 3 %; 8 semaines avant l'accouplement, jusqu'au sevrage). On a observé, chez les parents, une diminution du gain de poids, de la consommation d'eau et de nourriture à la dose de 3 %. Une diminution du poids des rejetons aux jours postnataux 1 et 4 a été observée à la dose de 3 %. L'étude a été reprise à la dose de 2 % où l'on n'a observé aucune toxicité. On ne peut tirer de conclusion car une seule dose a été utilisée et aucune donnée statistique n'est présentée (SIDS, 2000).
Une étude sur deux générations a été effectuée par gavage (0, 100, 500 et 1 000 mg/kg; 10 semaines avant l'accouplement; les femelles des générations parentales étaient ensuite exposées pendant la période d'accouplement, de gestation et de lactation; les mâles des générations parentales étaient exposés pendant la période d'accouplement jusqu'à la naissance de leur dernier rejeton). Pendant la période de lactation, une augmentation significative du poids corporel des femelles des deux générations a été observée à 1000 mg/kg et chez les femelles de la seconde génération à 500 mg/kg. On rapporte une augmentation significative du poids relatif du foie chez les mâles de la première génération parentale exposés à 1 000 mg/kg et chez ceux de la seconde génération exposés à 500 et 1 000 mg/kg. On note également une augmentation du poids relatif des reins à la plus forte dose, pour la seconde génération seulement. Chez les femelles des générations parentales exposées à la plus forte dose, on note une augmentation du poids relatif du foie et des reins. On observe également une augmentation du poids du foie à la dose de 500 mg/kg. Selon les auteurs, ceci reflète l'adaptation à une charge métabolique accrue. En ce qui concerne la dose de 500 mg/kg, l'indice de survie postnatale était réduit au jour 4 pour la première génération et aux jours 1 et 7 pour la seconde. À la dose de 1 000 mg/kg, les auteurs ont observé une diminution statistiquement significative de l'indice de survie aux jours postnataux 1 et 4 pour la première génération et aux jours postnataux 1, 4 et 7 pour la seconde. Lors de leur discussion de l'étude, les auteurs ont considéré la réduction de la survie chez le groupe de la première génération à la dose de 500 mg/kg comme étant non significative d'un point de vue biologique. (Bevan et al., 1995).
Des études non publiées, effectuées par BIBRA (1986, 1987, 1988, 1990) chez le rat, ont été rapportées par Faber et al. (2008). Les auteurs concluent que l'alcool isopropylique commence à affecter la survie postnatale à des doses de gavage avoisinant 1 000 à 1 200 mg/kg/j. Aucun effet n'est observé à des doses inférieures à 700 mg/kg.
Étude chez l'humain Une étude norvégienne concernant des chirurgiennes dentaires exposées à plusieurs produits, dont l'acool isopropylique, n'a pas mis en évidence d'atteinte de la fertilité (temps d'attente pour devenir enceinte) (Dahl et al., 1999). Études chez l'animal Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson chez les mâles et les femelles). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les parents exposés aux trois plus fortes doses et le poids corporel était réduit aux deux plus fortes doses. On rapporte qu'il n'y a eu aucun effet sur la fertilité sans plus de détails (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988). Par la suite, une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par gavage chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 %; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également noté une augmentation significative du poids du foie et des reins en l'absence de changement histopathologique. On ne rapporte aucun effet sur le nombre de femelles gestantes, de corps jaunes, d'implantations et la taille des portées. Une étude sur deux générations a été effectuée par gavage (0, 100, 500 et 1 000 mg/kg; 10 semaines avant l'accouplement; les femelles des générations parentales étaient ensuite exposées pendant la période d'accouplement, de gestation et de lactation; les mâles des générations parentales étaient exposés pendant la période d'accouplement jusqu'à la naissance de leur dernier rejeton). Pendant la période de lactation, une augmentation significative du poids corporel des femelles des deux générations a été observée à 1 000 mg/kg et chez les femelles de la seconde génération à 500 mg/kg. On rapporte une augmentation significative du poids relatif du foie chez les mâles de la première génération parentale exposés à 1 000 mg/kg et chez ceux de la seconde génération exposés à 500 et 1 000 mg/kg. On note également une augmentation du poids relatif des reins à la plus forte dose, pour la seconde génération seulement. Chez les femelles des générations parentales exposées à la plus forte dose, on note une augmentation du poids relatif du foie et des reins. On observe également une augmentation du poids du foie à la dose de 500 mg/kg. Selon les auteurs, ceci reflète l'adaptation à une charge métabolique accrue. On a observé, à la dose de 1 000 mg/kg, une diminution significative de l'indice d'accouplement chez les mâles de la seconde génération (Bevan, 1995). Une étude de reproduction sur une génération dont seul le résumé est disponible a été effectuée chez le rat par voie orale (eau de boisson; 0, 2 % ou 3 %; 8 semaines avant l'accouplement, jusqu'au sevrage). On a observé, chez les parents, une diminution du gain de poids, de la consommation d'eau et de nourriture à la dose de 3 %. Une diminution de la fertilité et de la taille des portées a été observée à la dose de 3 %. L'étude a été reprise à la dose de 2 % où l'on n'a observé aucune toxicité parentale ni aucun effet sur sur la reproduction. On ne peut tirer de conclusion car une seule dose a été utilisée et aucune donnée statistique n'est présentée (SIDS, 2000). Système reproducteur Études chez la femelleUne étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Une diminution significative du poids des gonades a été notée à la plus forte dose. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les ovaires, la pituitaire, l'utérus ou le vagin (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988). Études chez le mâleUne étude de cancérogénicité par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm; 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Une altération des signes cliniques a été observée pendant l'exposition des rats et des souris à la plus forte dose (hypoactivité, ataxie, prostration, narcose, absence de réflexe de départ). Le temps de survie moyen était significativement réduit chez les rats exposés à 5 000 ppm. On a observé une diminution significative du poids relatif des testicules (sans aucune lésion microscopique) à toutes les doses chez la souris après 78 semaines d'exposition, et aux deux plus fortes doses chez le rat après 72 semaines (Burleigh-Flayer, 1997). Une étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Le poids des gonades n'était pas affecté chez les mâles. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les épididymes, la prostate, les vésicules séminales et les testicules (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Étude chez l'humain
Une étude norvégienne concernant des chirurgiennes dentaires exposées à plusieurs produits, dont l'acool isopropylique, n'a pas mis en évidence d'atteinte de la fertilité (temps d'attente pour devenir enceinte) (Dahl et al., 1999).
Études chez l'animal
Une étude préliminaire a été effectuée par voie orale chez le rat afin de déterminer les doses adéquates pour une étude ultérieure (0, 0,5, 1,25, 2,0 et 2,5 % dans l'eau de boisson chez les mâles et les femelles). Les données disponibles sont limitées mais on mentionne que la consommation d'eau et de nourriture était réduite chez les parents exposés aux trois plus fortes doses et le poids corporel était réduit aux deux plus fortes doses. On rapporte qu'il n'y a eu aucun effet sur la fertilité sans plus de détails (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Par la suite, une étude de reproduction sur une génération a été effectuée par gavage chez le rat (0, 0,5, 1,0, et 2,0 %; 21 et 70 jours prégestation, chez les femelles et les mâles, respectivement, jusqu'au jour postnatal 21). On a observé une diminution significative de la consommation d'eau, de nourriture et du poids corporel chez les parents à la dose de 2 %. On a également noté une augmentation significative du poids du foie et des reins en l'absence de changement histopathologique. On ne rapporte aucun effet sur le nombre de femelles gestantes, de corps jaunes, d'implantations et la taille des portées.
Une étude sur deux générations a été effectuée par gavage (0, 100, 500 et 1 000 mg/kg; 10 semaines avant l'accouplement; les femelles des générations parentales étaient ensuite exposées pendant la période d'accouplement, de gestation et de lactation; les mâles des générations parentales étaient exposés pendant la période d'accouplement jusqu'à la naissance de leur dernier rejeton). Pendant la période de lactation, une augmentation significative du poids corporel des femelles des deux générations a été observée à 1 000 mg/kg et chez les femelles de la seconde génération à 500 mg/kg. On rapporte une augmentation significative du poids relatif du foie chez les mâles de la première génération parentale exposés à 1 000 mg/kg et chez ceux de la seconde génération exposés à 500 et 1 000 mg/kg. On note également une augmentation du poids relatif des reins à la plus forte dose, pour la seconde génération seulement. Chez les femelles des générations parentales exposées à la plus forte dose, on note une augmentation du poids relatif du foie et des reins. On observe également une augmentation du poids du foie à la dose de 500 mg/kg. Selon les auteurs, ceci reflète l'adaptation à une charge métabolique accrue. On a observé, à la dose de 1 000 mg/kg, une diminution significative de l'indice d'accouplement chez les mâles de la seconde génération (Bevan, 1995).
Une étude de reproduction sur une génération dont seul le résumé est disponible a été effectuée chez le rat par voie orale (eau de boisson; 0, 2 % ou 3 %; 8 semaines avant l'accouplement, jusqu'au sevrage). On a observé, chez les parents, une diminution du gain de poids, de la consommation d'eau et de nourriture à la dose de 3 %. Une diminution de la fertilité et de la taille des portées a été observée à la dose de 3 %. L'étude a été reprise à la dose de 2 % où l'on n'a observé aucune toxicité parentale ni aucun effet sur sur la reproduction. On ne peut tirer de conclusion car une seule dose a été utilisée et aucune donnée statistique n'est présentée (SIDS, 2000).
Système reproducteur
Études chez la femelleUne étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Une diminution significative du poids des gonades a été notée à la plus forte dose. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les ovaires, la pituitaire, l'utérus ou le vagin (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988). Études chez le mâleUne étude de cancérogénicité par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm; 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Une altération des signes cliniques a été observée pendant l'exposition des rats et des souris à la plus forte dose (hypoactivité, ataxie, prostration, narcose, absence de réflexe de départ). Le temps de survie moyen était significativement réduit chez les rats exposés à 5 000 ppm. On a observé une diminution significative du poids relatif des testicules (sans aucune lésion microscopique) à toutes les doses chez la souris après 78 semaines d'exposition, et aux deux plus fortes doses chez le rat après 72 semaines (Burleigh-Flayer, 1997). Une étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Le poids des gonades n'était pas affecté chez les mâles. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les épididymes, la prostate, les vésicules séminales et les testicules (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Études chez la femelleUne étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Une diminution significative du poids des gonades a été notée à la plus forte dose. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les ovaires, la pituitaire, l'utérus ou le vagin (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
Études chez le mâleUne étude de cancérogénicité par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm; 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Une altération des signes cliniques a été observée pendant l'exposition des rats et des souris à la plus forte dose (hypoactivité, ataxie, prostration, narcose, absence de réflexe de départ). Le temps de survie moyen était significativement réduit chez les rats exposés à 5 000 ppm. On a observé une diminution significative du poids relatif des testicules (sans aucune lésion microscopique) à toutes les doses chez la souris après 78 semaines d'exposition, et aux deux plus fortes doses chez le rat après 72 semaines (Burleigh-Flayer, 1997).
Une étude de reproduction sur une génération décrite ci-dessus a été effectuée par gavage chez le rat. Le poids des gonades n'était pas affecté chez les mâles. Aucune anomalie histopathologique n'a été observée dans les épididymes, la prostate, les vésicules séminales et les testicules (Rapport préparé pour Chemicals Manufacturers Association, 1988).
La présence d'alcool isopropylique a été rapportée lors d'une étude destinée à identifier, en milieu urbain, les contaminants pouvant se retrouver dans le lait. Cependant, aucune relation avec l'exposition professionnelle ne peut être établie puisqu'il existe plusieurs sources d'exposition non professionnelle (Pellizzari et al., 1982).
L'alcool isopropylique a été décelé dans les tissus des ratons allaités (au jour postnatal 20) lors d'une étude sur deux générations par voie orale chez le rat. On ne peut conclure à une excrétion dans le lait car les ratons avaient la possibilité de boire la solution d'alcool isopropylique.
Effets cancérogènes
Études chez l'humainDans une étude montréalaise du type cas-témoins les chercheurs ont estimé l'association entre 293 milieux de travail et plusieurs types de cancer. Environ 4 % des sujets de l'étude avaient déjà été exposés professionnellement à l'alcool isopropylique. Aucun excès de cancer n'a été observé chez ces derniers. Études chez l'animalUne étude récente par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm, 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Cependant, l'étude présente des lacunes méthodologiques qui ne permettent pas d'évaluer adéquatement la cancérogénicité de l'alcool isopropylique (durée de traitement trop courte chez la souris, taux de survie faible à la plus forte dose chez le rat, etc.). Une autre étude par inhalation chez la souris présente également plusieurs limitations (durée et nombre de doses insuffisants, etc.). Une étude par application cutanée chez la souris, quoique négative, s'avère incomplète à cause de la courte période de traitement (1 an) et de l'absence de plusieurs données (sexe, doses, etc.). D'autres études par des voies non usuelles en milieu de travail comportaient également des lacunes importantes.
Études chez l'humainDans une étude montréalaise du type cas-témoins les chercheurs ont estimé l'association entre 293 milieux de travail et plusieurs types de cancer. Environ 4 % des sujets de l'étude avaient déjà été exposés professionnellement à l'alcool isopropylique. Aucun excès de cancer n'a été observé chez ces derniers.
Études chez l'animalUne étude récente par inhalation (500, 2 500 et 5 000 ppm, 6 h/j) a été effectuée chez la souris (pendant 78 semaines) et le rat (pendant 104 semaines). Cependant, l'étude présente des lacunes méthodologiques qui ne permettent pas d'évaluer adéquatement la cancérogénicité de l'alcool isopropylique (durée de traitement trop courte chez la souris, taux de survie faible à la plus forte dose chez le rat, etc.).
Une autre étude par inhalation chez la souris présente également plusieurs limitations (durée et nombre de doses insuffisants, etc.).
Une étude par application cutanée chez la souris, quoique négative, s'avère incomplète à cause de la courte période de traitement (1 an) et de l'absence de plusieurs données (sexe, doses, etc.).
D'autres études par des voies non usuelles en milieu de travail comportaient également des lacunes importantes.
NOTE - Il ne faut pas confondre l'alcool isopropylique (non classé cancérogène) avec la «fabrication d'alcool isopropylique par le procédé à l'acide fort» laquelle est classée cancérogène pour l'homme (groupe 1) par le CIRC.
La cancérogénicité serait possiblement due à la présence de sulfate de diisopropyle (qui est un intermédiaire dans le procédé), d'huiles d'isopropyle (formées durant la fabrication) ou à d'autres facteurs tels que la présence d'acide sulfurique. Les données concernant le procédé de fabrication ne sont pas pertinentes pour l'évaluation de la cancérogénicité de l'alcool isopropylique car il y a une exposition à plusieurs produits.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Études in vitroUne étude de mutation génique dans des cellules ovariennes du hamster s'est avérée négative.
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalUne étude d'essai du micronoyau par une voie non usuelle en milieu de travail s'est avérée négative chez la souris. Études in vitro Une étude d'échange de chromatides-soeurs chez le hamster s'est avérée négative.
Études chez l'animalUne étude d'essai du micronoyau par une voie non usuelle en milieu de travail s'est avérée négative chez la souris.
Études in vitro Une étude d'échange de chromatides-soeurs chez le hamster s'est avérée négative.
Chez l'homme
Deux études suggèrent qu'il y aurait augmentation de l'hépatotoxicité chez des travailleurs exposés au tétrachlorure de carbone et à l'alcool isopropylique. Cependant, aucune donnée quantitative n'a été publiée.
Chez l'animal
L'alcool isopropylique augmente les effets hépatotoxiques du trichloro-1,1,2 éthane, du chloroforme, du trichloroéthylène, du tétrachlorure de carbone et de la N,N-diméthylnitrosamine.
DL50
CL50
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.Contact avec la peauRetirer immédiatement les vêtements contaminés. Rincer la peau avec de l’eau. Mouiller abondamment les vêtements contaminés.
IngestionNe PAS faire vomir. Rincer la bouche avec de l’eau. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
Danger
Liquide et vapeurs très inflammables (H225) Provoque une sévère irritation des yeux (H319)
Divulgation des ingrédients
Mise à jour : 2004-11-30
Classification
Numéro UN : UN1219
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.