Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
CAS Number : 74-90-8
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Formule moléculaire brute : CHN
Noms français :
Noms anglais :
Dans le passé, le cyanure d'hydrogène était très utilisé comme fumigant, par exemple dans les meubles ou les silos de grain. De nos jours, il est plus utilisé comme intermédiaire pour manufacturer plusieurs produits chimiques très utilisés en industrie, notamment:
• l'adiponitrile pour la production de nylon• le cyanure de sodium pour l'extraction de l'or• le méthacrylate de méthyle pour la production de plastique acrylique• des triazines utilisés dans des herbicides
Il peut aussi être généré dans l'opération de certaines installations industrielles comme les fours à coke et les hauts fourneaux.
Mise à jour : 2024-05-23
Le cyanure d'hydrogène prend la forme d'un liquide blanc bleuté très volatil ou d'un gaz incolore à odeur d'amande amère.
En milieu de travail, l'exposition au cyanure d'hydrogène peut se faire autant par les vapeurs que par le liquide en raison de son point d'ébullition près de la température pièce (25,70 °C).
L'odeur du cyanure d'hydrogène peut être détectée à partir de 0,58 ppm. Cette valeur est inférieure à la valeur plafond (4,7 ppm), à la DIVS (50 ppm) et à la LIE (5,6% ou 56 000 ppm). Dans certains cas, elle pourrait donc être un signe d'avertissement à une exposition potentiellement dangereuse. Cependant, certaines personnes sont complètement incapables de détecter l'odeur d'amande amère de ce produit, et la perception des odeurs demeure une donnée variable selon l'individu. Seule l'utilisation d'un instrument de mesure permet d'identifier le produit et d'en quantifier la concentration.
Exposition aux vapeursEn cas de fuite ou de déversement, la concentration en cyanure d'hydrogène dans l'air risque facilement de dépasser la valeur plafond et la DIVS en raison de sa volatilité élevée (tension de vapeur de 620 mm de Hg ou 87 kPa) et de sa concentration à saturation très élevée (828 900 ppm).
Exposition au liquideLe cyanure d'hydrogène est un produit irritant. Il s'évapore facilement pour libérer des vapeurs extrêmement toxiques. En raison de sa miscibilité dans l'eau, un rinçage abondant devrait permettre de l'éliminer.
Mise à jour : 2018-01-03
InflammabilitéLe cyanure d'hydrogène est très inflammable. Il peut prendre feu sous l'effet de la chaleur, des flammes ou de certaines substances comme les oxydants. Les vapeurs peuvent se propager jusqu'à une source d'ignition et causer un retour de flamme.
ExplosibilitéCe produit peut former des mélanges explosifs avec l'air. Chauffé à 50 °C, il peut polymériser de façon explosive.
Mise à jour : 2003-08-19
Moyens d'extinctionUtiliser du dioxyde de carbone, de la mousse anti-alcool, de la poudre chimique sèche ou de l'eau pulvérisée.
Techniques spécialesSi possible, s'éloigner et laisser brûler pour laisser s'échapper les gaz toxiques avant de tenter d'éteindre le feu. Combattre le feu à distance. Porter des vêtements imperméables et un appareil respiratoire autonome muni d'un masque facial complet. Utiliser des agents chimiques secs non basiques. L'eau pulvérisée peut être inefficace, mais peut être utilisée pour refroidir les contenants exposés. Retenir les eaux pour traitement ultérieur.
Dans un feu, ce produit libère des vapeurs extrêmement toxiques de cyanures ainsi que du monoxyde d'azote.
Mise à jour : 1999-12-30
Se référer à la méthode d'analyse 40-1 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST74-90-8.html
Des tubes colorimétriques spécifiques pour le cyanure d'hydrogène peuvent être utilisés pour une évaluation rapide du niveau d'exposition.
Des tubes colorimétriques spécifiques pour les cyanures peuvent être utilisés pour une évaluation rapide du niveau d'exposition.
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d’équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la valeur plafond (4,7 ppm).
PeauPorter un appareil de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un appareil de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
StabilitéCe produit est très instable. Il est sensible à la lumière et ses vapeurs peuvent former un mélange explosif avec l'air ambiant. S'il est chauffé à 50 °C, il peut polymériser de façon explosive et libérer des vapeurs de cyanures. L'eau ou la vapeur d'eau peuvent contribuer à initier la polymérisation et libérer des vapeurs toxiques de cyanures.
En pratique, il est souvent stabilisé par l'ajout d'un acide. Cependant, l'entreposage de ce produit peut être très hasardeux, surtout pour une période de plus de 90 jours.
IncompatibilitéCe produit peut polymériser lorsqu'il est pur (sans agent d'inhibition), lorsqu'il est chauffé à 50 °C ou au contact de certaines substances comme des bases. Dans certains cas, la polymérisation peut devenir explosive.
Il est aussi incompatible avec plusieurs autres substances, dont les agents oxydants, les acides forts, l'acétaldéhyde et l'eau (décomposition lente). De plus, il peut attaquer certains plastiques et caoutchoucs.
L'exposition à ce produit requiert de la formation et de l'information préalables. Prendre connaissance des renseignements inscrits sur l'étiquette et la fiche de données de sécurité avant de manipuler ce produit. La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST, le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus. La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs. Ce produit inflammable peut accumuler une charge électrostatique par écoulement ou par agitation : l'appareillage doit être mis à la terre et à la masse. Maintenir le récipient fermé de manière étanche. Manipuler à l'écart de la chaleur, des surfaces chaudes, des étincelles, des flammes nues et de toute autre source d'ignition. Utiliser des outils qui ne produisent pas des étincelles. Prendre des mesures contre les décharges électrostatiques. Utiliser du matériel antidéflagrant. Ne pas fumer. S'il est manipulé ou transvasé régulièrement ou fréquemment, installer des douches de secours conformes dans le voisinage immédiat des travailleurs exposés. Utiliser seulement dans un endroit bien ventilé. Éviter tout contact avec les yeux, la peau ou les vêtements. Ne pas manger ou boire en manipulant ce produit. Ne pas respirer les gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. Porter un appareil de protection respiratoire approprié, lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Porter des gants et un équipement de protection de la peau, des yeux et du visage adaptés à la nature du travail à effectuer. Observer une hygiène personnelle très stricte. Se laver les mains soigneusement après manipulation.
L'exposition à ce produit requiert de la formation et de l'information préalables. Prendre connaissance des renseignements inscrits sur l'étiquette et la fiche de données de sécurité avant de manipuler ce produit.
La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST, le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus.
La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs.
Ce produit inflammable peut accumuler une charge électrostatique par écoulement ou par agitation : l'appareillage doit être mis à la terre et à la masse. Maintenir le récipient fermé de manière étanche. Manipuler à l'écart de la chaleur, des surfaces chaudes, des étincelles, des flammes nues et de toute autre source d'ignition. Utiliser des outils qui ne produisent pas des étincelles. Prendre des mesures contre les décharges électrostatiques. Utiliser du matériel antidéflagrant. Ne pas fumer.
S'il est manipulé ou transvasé régulièrement ou fréquemment, installer des douches de secours conformes dans le voisinage immédiat des travailleurs exposés. Utiliser seulement dans un endroit bien ventilé.
Éviter tout contact avec les yeux, la peau ou les vêtements. Ne pas manger ou boire en manipulant ce produit. Ne pas respirer les gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. Porter un appareil de protection respiratoire approprié, lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Porter des gants et un équipement de protection de la peau, des yeux et du visage adaptés à la nature du travail à effectuer.
Observer une hygiène personnelle très stricte. Se laver les mains soigneusement après manipulation.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Conserver dans un endroit frais et bien ventilé. Conserver à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition. Conserver dans un récipient hermétique. Entreposer à l'abri des matières incompatibles. Entreposer pour une période maximale de 90 jours, ou le temps recommandé par le fournisseur.
Éliminer toutes les sources d'ignition. Réduire la concentration des vapeurs avec de l'eau pulvérisée. Absorber à l'aide d'une matière absorbante.Mettre une ventilation forcée.Incinérer avec précaution ou mettre dans un contenant hermétique.
Éliminer selon les dispositions prévues par les règlements municipaux, provinciaux et fédéraux.
Mise à jour : 2010-04-09
En milieu de travail, le cyanure d'hydrogène est principalement absorbé par les voies respiratoires. Il peut également être absorbé par les voies cutanée et digestives.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
La demi-vie plasmatique du cyanure se situe entre 20 et 60 minutes chez l'humain.
Mise à jour : 2020-02-12
Ce produit est irritant pour les yeux et possibement irritant pour la peau.
Le contact cutané avec les solutions aqueuses du produit entraîne parfois l'apparition de lésions caustiques (ulcérations et brûlures).
L'exposition à ce produit ou à ses vapeurs peut causer l'irritation des yeux et des voies respiratoires.
Le cyanure d'hydrogène et ses sels sont des asphyxiants chimiques. Suite à l'ingestion, les sels de cyanure libèrent de l'acide cyanhydrique au contact des acides gastriques. L'intoxication peut prendre trois formes cliniques selon l'importance de celle-ci.
Forme légère Cette forme bénigne est caractérisée par une sensation de vertige et d'ébriété accompagnés d'une gêne respiratoire et d'une hébétude allant jusqu'à de la confusion. Dans certains cas, de l'angoisse est rapportée due à la sensation d'oppression.
Forme aiguë Cette forme se produit immédiatement après l'exposition ou à la suite d'une petite période de latence. Elle est caractérisé par l'apparition d'effets comme une perte de conscience, des céphalées, des vertiges, une sensation d'ébriété, de l'oppression thoracique, de l'angoisse, une respiration rapide et des convulsions. Il y aura une évolution rapide vers un coma profond avec de la cyanose, un collapsus cardiovasculaire, de l'oedème pulmonaire aigu et un arrêt cardiorespiratoire.
Parmi les cas ayant survécu à l'intoxication, il est possible de remarquer une forte proportion d'effets neurologiques sévères comme un syndrome parkinsonien, des mouvements ralentis, de la dystonie des extrémités et des paupières ainsi que des difficultés d'élocution .
Forme foudroyanteCette forme est caractérisée par la présence d'effets immédiats comme un coma convulsif, de l'apnée et un arrêt cardiovasculaire menant à la mort en quelques minutes.
L'intoxication chronique aux cyanures provoque des céphalées, de l'asthénie, des vertiges, des palpitations, une perte de poids, des altérations sensitives (goût et odeurs), des effets sur la thyroïde (goitre) et le métabolisme de l'iode.
Dans le cadre de 2 revues de la littérature, l'IRSST a rapporté qu'il n'existait pas de preuve que le produit induisait de l'ototoxicité.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire et cutanée n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Il n'y a pas d'étude sur le développement associée à l'exposition au cyanure d'hydrogène.
Développement prénatal
Sousa et al. (2007) ont effectué une étude par ingestion de cyanure de potassium (0, 1, 3, et 30 mg/kg) dans l'eau de consommation chez le rat (jours 6 à 20 de la gestation). Ils ont euthanasié les rats au jour 20 de la gestation (groupe A) ou un jour après le sevrage (groupe B). Des niveaux élevés de thiocyanates ont été mesurés chez les mères exposées à toutes les concentrations dans les deux groupes. Une augmentation de la lésion histopathologique sur le pancréas a été observée chez les mères du groupe A exposés à la dose la plus élevée. Aucune différence significative n'a été observée au niveau du gain de poids corporel ainsi que dans la consommation d'eau et de nourriture chez les mères. Aucun changement dans le nombre de corps jaunes, dans le nombre d'implantations, de la perte pré et post-implantation ainsi que dans le nombre de foetus vivant n'a été observé. Aucun changement du poids foetal, du gain de poids corporel ainsi que de la longueur du foetus n'a été observé. Les évaluations viscérales et squelettiques des foetus n'ont indiqué aucune malformation significative.
Développement postnatal
Imosemi et al. (2005) ont effectué une étude par ingestion de cyanure de postassium (0 et 500 ppm dans la diète). Les rats ont été exposés in utero pendant toute la gestation et les rejetons ont été exposés pendant la période postnatale. Des changements significatifs sur le développement cérébelleux postnatal ont été observés. Cependant, une seule dose a été utilisée et la toxicité maternelle n'a pas été évaluée. De plus, l'étude ne permet pas de discriminer si les effets sont causés par l'exposition in utero ou par l'exposition des ratons pendant la période postnatale.
Il n'y a pas d'étude sur la reproduction associée à l'exposition au cyanure d'hydrogène.
Le NTP (1993) a effectué une étude par ingestion de cyanure de sodium dans l'eau de consommation chez le rat et la souris (0, 30, 100 et 300 ppm; pendant 13 semaines). Une diminution statistiquement significative du poids des organes reproducteurs (testicule gauche, queue de l'épididyme gauche, épididyme gauche) a été observée chez les rats exposés à 300 ppm. Une diminution non significative de la motilité des spermatozoïdes a été observée chez tous les rats exposés. Des changements du cycle oestral ont été observés chez les rates exposées à 100 et 300 ppm. Chez les souris mâles, une diminution significative du poids des organes reproducteurs (queue de l'épididyme et épididyme gauche) a été observée à 300 ppm. Aucun changement significatif n'a été observé dans le cycle oestral de la souris femelle. Aucun changement histopathologique n'a été observé dans les organes des deux espèces exposées à 300 ppm.
Le cyanure a été excrété dans le lait de vaches et de chèvres suite à l'ingestion de cyanure ou d'aliments en contenant (manioc, amygdaline). Cependant, il est plausible d'assumer une différence métabolique et anatomique entre les ruminants (herbivores ayant un estomac à plusieurs compartiments) et l'homme ou d'autres espèces ayant un seul estomac (monogastrique). Par conséquence, on ne peut conclure à une excrétion possible dans le lait chez l'humain.
Une étude d'aberration chromosomique chez le hamster exposé par la voie orale à du cyanure d'hydrogène (0,4 mg/kg) a donné des résultats négatifs.
Mise à jour : 1989-05-15
Monoxyde de carbone (effet additif), dioxyde de carbone (augmentation de la toxicité); nitrite d'amyle, thiosulfate de sodium et certains dérivés du cobalt (antagonistes).
DL50
CL50
InhalationEn cas d’intoxication, appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin. Amener la personne dans un endroit aéré. Administrer de l’oxygène s’ils le recommandent. Éviter de donner la respiration bouche à bouche (à cause du danger de contamination pour la personne qui administre les premiers secours).
Les symptômes de l'oedème pulmonaire peuvent apparaître après un délai de plusieurs heures et sont aggravés par l'effort physique. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.
Note : L’administration d’oxygène nécessite une formation complémentaire tel qu’indiqué dans le manuel Secourisme en milieu de travail, produit par la CNESST.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer rapidement les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Rincer la peau pendant 15 à 20 minutes. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.NOTE : Le cyanure est un contaminant extrêmement dangereux. Pour intervenir auprès d'une victime intoxiquée par ce produit, le secouriste doit avoir reçu une formation complémentaire tel qu'indiqué dans le manuel Secourisme en milieu de travail, produit par la CNESST.
Mise à jour : 2024-06-11
Modification à la suite de la révision du règlement, publiée dans la Gazette officielle du Québec du 28 février 2024 (156e année, no. 9). Suppression de l'annotation suivante: RP (recirculation prohibée) et la valeur plafond a été baissée à 4,7 ppm.
Valeur exprimée en CN.
Danger
Liquide et vapeurs extrêmement inflammables (H224) Mortel en cas d’ingestion (H300) Mortel par contact cutané (H310) Mortel par inhalation (H330) Provoque une sévère irritation des yeux (H319) Peut exploser lors d'une réaction violente de polymérisation
Divulgation des ingrédients
Mise à jour : 2008-04-11
Classification
Numéro UN : UN1051
Le UN1051 correspond à l'appellation réglementaire CYANURE D'HYDROGÈNE STABILISÉ, avec moins de 3 pour cent d'eau.Le UN1613 correspond à l'appellation réglementaire ACIDE CYANHYDRIQUE EN SOLUTION AQUEUSE contenant au plus 20 pour cent de cyanure d'hydrogène, classé 6.1, matières toxiques, groupe d'emballage I.Le UN1614 correspond à l'appellation réglementaire CYANURE D'HYDROGÈNE STABILISÉ, avec moins de 3 pour cent d'eau et absorbé dans un matériau inerte poreux, classé 6.1, matières toxiques, gourpe d'emballage I.Le UN3294 correspond à l'appellation réglementaire CYANURE D'HYDROGÈNE EN SOLUTION ALCOOLIQUE contenant au plus 45 pour cent de cyanure d'hydrogène, classé 6.1, matières toxiques et 3, liquide inflammable, grupe d'emballage I.
Le transport de l' ACIDE CYANHYDRIQUE EN SOLUTION AQUEUSE contenant plus de 20 pour cent de cyanure d'hydrogène et de l'ACIDE CYANHYDRIQUE (PRUSSIQUE), NON-STABILISÉ est interdit.
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Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.