Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
CAS Number : 2451-62-9
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Formule moléculaire brute : C12H15N3O6
Noms français :
Noms anglais :
En milieu de travail, on utilise généralement de l'isocyanurate de triglycidyle (TGIC) de qualité technique. Il est constitué d’un mélange de 2 isomères, alpha et bêta (70 % d'alpha et 30 % de bêta). Son degré de pureté varie de 90 à plus de 97 % selon la source.
D'autre part, l'isocyanurate de triglycidyle constitué uniquement de l'isomère alpha a été utilisé comme médicament expérimental contre le cancer.
Dans cette fiche les données physico-chimiques et toxicologiques sont celles de l'isocyanurate de triglycidyle de qualité technique à moins d'indication contraire.
L'isocyanurate de triglycidyle (TGIC) de qualité technique est utilisé principalement comme durcisseur ou agent de polymérisation dans certaines peintures en poudre sèche (procédé de peinture électrostatique) et dans certaines encres de cache.
Dans l'industrie de la finition du métal, les poudres pour procédé de peinture électrostatique à base de TGIC peuvent en contenir de 4 à 10 %. Dans ce type de produit, il est partiellement lié à une résine insoluble.
Le durcisseur des encres de cache utilisé dans l'industrie des circuits imprimés peut contenir environ 60 % d'isocyanurate de triglycidyle.
L'isomère alpha de l'isocyanurate de triglycidyle a été utilisé comme agent antinéoplasique en recherche expérimentale sur le cancer.
Mise à jour : 2007-01-05
L'isocyanurate de triglycidyle est un solide granuleux ou en poudre, blanc et sans odeur.
L'exposition en milieu de travail à l'isocyanurate de triglycidyle se fait principalement par les poudres ou les poussières, son point d'ébullition étant très élevé et de sa volatilité étant négligeable.
On peut y être exposé par exemple, lors de la fabrication des peintures en poudre sèche ou lors de l'application de ces peintures par procédé de poudrage électrostatique.
L'isocyanurate de triglycidyle étant inodore, il est impossible de déceler la présence de ses particules dans l'air par l'odorat. La présence du produit dans l'air et la concentration en milieu de travail ne peuvent être établies que par des mesures instrumentales. L'exposition à l'isocyanurate de triglycidyle dépend de plusieurs facteurs dont la teneur en isocyanurate de triglycidyle du produit, la taille des particules, le procédé et les conditions environnementales lors de l'utilisation. La VEMP de 0,05 mg/m³ peut être atteinte dans l'air en milieu de travail notamment si les méthodes de travail sont inadéquates lors de manipulations et d'opérations mécaniques générant un nuage de poudres ou de poussières.
Mise à jour : 2004-05-04
InflammabilitéL'isocyanurate de triglycidyle est un solide combustible. Il peut prendre feu au contact d'une source d'ignition.
Explosibilité Les poudres et les poussières peuvent former un mélange explosif avec l'air.
Mise à jour : 2004-04-26
Moyens d'extinctionDioxyde de carbone, mousse, agents chimiques secs, eau pulvérisée.
Techniques spécialesPour combattre le feu, porter un appareil de protection respiratoire autonome muni d'un masque facial complet et des vêtements protecteurs couvrant tout le corps.
Monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxydes d'azote.
Mise à jour : 2007-07-23
Voir la méthode d'analyse 336-1 de l'IRSST.
Pour en obtenir une description, consulter le « Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail » ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante :
http://www.irsst.qc.ca/-RSST2451-62-9.html
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d'équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoires
Porter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (0,05 mg/m³).
Peau
Porter un équipement de protection de la peau. Le choix d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
Yeux
En présence d'isocyanurate de triglycidyle en poudre, porter un équipement de protection des yeux. Le choix d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.
Pour toute opération pouvant générer des poudres ou poussières, on recommande les appareils de protection respiratoire suivants :
Tout appareil de protection respiratoire à épuration d'air muni d'un filtre de la série 95, 99 ou 100 (de type N, P ou R) et d'un demi-masque avec protection des yeux et de la peau ou d'un masque complet.
PeauLes équipements de protection de la peau doivent être conformes à la réglementation.
Pour la protection des mains, des gants étanches aux poussières devraient être utilisés lors des opérations de manipulation des poudres.Les combinaisons lavables ou jetables sont recommandées pour les opérations impliquant un contact potentiel avec les poudres.
YeuxLes équipements de protection des yeux et de la figure doivent être conformes à la réglementation.
Les protecteurs oculaires suivants sont recommandés :
· pour des concentrations de poussières minimales, des lunettes à écran latéral
· lorsque les concentrations sont élevées, le masque à visière intégré à l'appareil de protection respiratoire.
Mise à jour : 2004-05-05
StabilitéDans les conditions normales, l'isocyanurate de triglycidyle est un produit stable. Il peut polymériser en présence de catalyseurs ou lorsqu'il est chauffé à plus de 120 °C pendant plus de 12 heures. Il se décompose lentement dans l'eau, cette hydrolyse étant accélérée à pH acide ou à la chaleur.
IncompatibilitéL'isocyanurate de triglycidyle peut réagir avec les bases fortes, les acides et les oxydants forts.L'isocyanurate de triglycidyle en fusion réagit rapidement avec les amines primaires et secondaires, les acides carboxyliques, les anhydrides, les thiols, les phénols, et à température élevée avec les alcools.En grande quantité, lorsqu'il est à l'état de fusion, il peut réagir violemment avec l'eau.
Produits de décompositionLes produits de combustion sont le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et les oxydes d'azote.
Éviter les opérations produisant un nuage de poussières.Dans un local où il y a formation de poussières combustibles, mettre tous les équipements à la terre.Utiliser un système de ventilation antidéflagrant.Éviter tout contact avec la peau et les yeux. Porter un équipement de protection des yeux et de la peau et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil de protection respiratoire approprié.Ne pas manger et ne pas boire pendant l'utilisation de ce produit.
Note : lors de l'application de poudres combustibles par vaporisation, comme dans les procédés de peinture par poudrage électrostatique, se référer aux normes NFPA33.
Entreposer dans un récipient hermétique placé dans un endroit frais et sec, à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition. Entreposer à l'écart des matières oxydantes, des acides et des bases.
Prévenir la formation de nuages de poussières.Ne pas toucher aux contenants endommagés ou aux produits répandus sans porter des gants et des vêtements protecteurs appropriés, des lunettes de sécurité et, si nécessaire, un appareil de protection respiratoire adéquat.Utiliser un aspirateur à l'épreuve des explosions muni de filtres à haute efficacité (HEPA).Ramasser dans un contenant hermétique dûment identifié en utilisant une technique appropriée afin d'empêcher la contamination du milieu.
Ne pas laisser l'isocyanurate de triglycidyle contaminer l'environnement.Les déchets doivent être récupérés dans un contenant étanche clairement identifié.Éliminer selon les dispositions prévues par les règlements municipaux, provinciaux et fédéraux.Si nécessaire, consulter le bureau régional du ministère de l'Environnement.
En milieu de travail, l'isocyanurate de triglycidyle (TGIC) est principalement absorbé par les voies respiratoires. La peau est une voie d'absorption négligeable. Le produit peut également être absorbé par les voies digestives.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
Mise à jour : 2018-06-29
Ce produit cause une irritation sévère des yeux et une faible irritation de la peau.
Aucune donnée autre que l'irritation n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Aucune donnée pertinente en milieu de travail autre que la sensibilisation n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Ce produit est un sensibilisant cutané. Il peut causer de la sensibilisation respiratoire.
Cinq cas d'asthme professionnel ont été rapportés dans deux études où les travailleurs étaient exposés à des peintures contenant du TGIC. Certains de ces travailleurs ont subi des tests de provocation bronchique avec le TGIC et ils ont présenté une réaction asthmatique immédiate. Un test d'IgE spécifiques au TGIC a aussi été effectué chez certains de ces travailleurs et les résultats étaient négatifs. Une étude rapporte six cas d'asthme professionnel chez des travailleurs exposés au TGIC chauffé. Ceux-ci ont tous présenté une réaction positive au test de provocation bronchique spécifique effectué avec du TGIC chauffé.
Une autre étude rapporte de la sensibilisation cutanée et de l'asthme chez un peintre non atopique. La dermite de contact a été confirmée par des tests cutanés tandis que le test de provocation bronchique s'est avéré positif. Une autre étude rapporte le cas d'un peintre utilisant des peintures en poudre contenant du TGIC qui a développé de l'asthme et de l'eczéma allergique. Les tests de provocation bronchique et de sensibilisation cutanée avec le TGIC se sont avérés positifs. Un test d'IgE spécifiques au TGIC était négatif.
On trouve plusieurs cas de sensibilisation cutanée chez des travailleurs exposés professionnellement au TGIC. L'atopie n'est pas mentionnée dans la plupart de ces études. Des cas de sensibilisation cutanée ont été observés chez des travailleurs affectés à la fabrication de TGIC ou de peintures en contenant. On a également observé des cas lors de l'utilisation de produits contenant du TGIC comme par exemple les peintures en poudre, les durcisseurs pour les encres à base d'acrylates. Des cas de sensibilisation cutanée ont été rapportés suite au nettoyage d'équipements contaminés avec du TGIC. Les symptômes observés chez les travailleurs sont des rougeurs, des démangeaisons et de l'enflure principalement au niveau de la figure, des mains, des bras et du cou.
Deux études chez le cobaye utilisant le test de maximisation chez le cobaye (GPMT) ont montré que le TGIC cause de la sensibilisation cutanée. On a initialement exposé les cobayes au TGIC (exposition d'induction), pour ensuite les réexposer deux semaines plus tard (exposition déclenchante). Des réponses positives ont été observées chez 25 % et 60 % des animaux testés, respectivement. Aucune réaction cutanée n'a été observée dans les groupes contrôle. Deux études plus récentes utilisant également le test de maximisation chez le cobaye et un essai local sur les ganglions lymphatiques (LLNA) ont donné des résultats négatifs.
Développement prénatal
Études chez l'animalUne étude de mutation létale dominante a été effectuée chez des souris mâles (inhalation des poussières; pureté non spécifiée; 0, 2,5, 10, 50 mg/m3; 6h/j pendant 5 jours). Les mâles ont été accouplés hebdomadairement durant 8 semaines à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque semaine. Dans la troisième semaine d'accouplement, une légère augmentation du nombre d'implants non viables et de résorptions précoces, toutes deux non significatives, ont été observées. Des rats mâles ont été exposés à l'isocyanurate de triglycidyle (TGIC) via la diète (pureté non spécifiée; 0, 10, 30 et 100 ppm, ce qui correspond à 0,73, 2,08 et 7,32 mg/kg/j en moyenne; pendant 9 semaines). Après 9 semaines de traitement, chaque mâle a été accouplé avec deux femelles non exposées. Les femelles gestantes ont été divisées en deux groupes : dans le premier groupe, les femelles ont été sacrifiées à 20 jours de gestation et le second groupe a poursuivi sa gestation jusqu'à parturition. Chez les mères, aucun effet n'a été observé en ce qui concerne le gain de poids, les signes cliniques et la mortalité. Dans le groupe des femelles sacrifiées, aucun effet sur les sites d'implantation, les pertes postimplantation, le nombre de foetus vivants et les anomalies externes mortelles n'a été observé . Dans l'autre groupe, la taille des portées, le poids et la viabilité des rejetons étaient normaux. Une étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté >97 %; véhicule : huile d'arachide; 0, 160, 480 mg/kg; administration unique) . Les mâles ont été accouplés durant trois périodes de six jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de six jours. Les femelles de la première période qui ont été accouplées aux mâles exposés à la dose de 480 mg/kg ont montré une augmentation significative de mortalité embryonnaire comparativement au groupe témoin. Cependant, pour la deuxième et la troisième période d'accouplement, aucun changement dans la mortalité embryonnaire n'a été observé. Une troisième étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté non spécifiée; véhicule : huile d'arachide; 0, 138, 275, 550 mg/kg; administration unique). Les mâles ont été accouplés durant trois périodes de cinq jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de cinq jours. Aucun changement du taux de mortalité embryonnaire n'a été observé.
Études chez l'animalUne étude de mutation létale dominante a été effectuée chez des souris mâles (inhalation des poussières; pureté non spécifiée; 0, 2,5, 10, 50 mg/m3; 6h/j pendant 5 jours). Les mâles ont été accouplés hebdomadairement durant 8 semaines à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque semaine. Dans la troisième semaine d'accouplement, une légère augmentation du nombre d'implants non viables et de résorptions précoces, toutes deux non significatives, ont été observées.
Des rats mâles ont été exposés à l'isocyanurate de triglycidyle (TGIC) via la diète (pureté non spécifiée; 0, 10, 30 et 100 ppm, ce qui correspond à 0,73, 2,08 et 7,32 mg/kg/j en moyenne; pendant 9 semaines). Après 9 semaines de traitement, chaque mâle a été accouplé avec deux femelles non exposées. Les femelles gestantes ont été divisées en deux groupes : dans le premier groupe, les femelles ont été sacrifiées à 20 jours de gestation et le second groupe a poursuivi sa gestation jusqu'à parturition. Chez les mères, aucun effet n'a été observé en ce qui concerne le gain de poids, les signes cliniques et la mortalité. Dans le groupe des femelles sacrifiées, aucun effet sur les sites d'implantation, les pertes postimplantation, le nombre de foetus vivants et les anomalies externes mortelles n'a été observé . Dans l'autre groupe, la taille des portées, le poids et la viabilité des rejetons étaient normaux.
Une étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté >97 %; véhicule : huile d'arachide; 0, 160, 480 mg/kg; administration unique) . Les mâles ont été accouplés durant trois périodes de six jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de six jours. Les femelles de la première période qui ont été accouplées aux mâles exposés à la dose de 480 mg/kg ont montré une augmentation significative de mortalité embryonnaire comparativement au groupe témoin. Cependant, pour la deuxième et la troisième période d'accouplement, aucun changement dans la mortalité embryonnaire n'a été observé.
Une troisième étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté non spécifiée; véhicule : huile d'arachide; 0, 138, 275, 550 mg/kg; administration unique). Les mâles ont été accouplés durant trois périodes de cinq jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de cinq jours. Aucun changement du taux de mortalité embryonnaire n'a été observé.
Effets sur la fertilitéUn test de mutation létale dominante effectué en 1992 chez des souris mâles (inhalation des poussières; pureté non spécifiée; 0, 2,5, 10 ou 50 mg/m³; 6h/j; pendant 5 jours). Dans cette étude, les mâles exposés ont été ensuite été accouplés hebdomadairement durant 8 semaines à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque semaine. Ainsi, la période d'accouplement couvre tous les stades du cycle de la spermatogenèse. Chez les souris exposées à 50 mg/m³, une diminution significative de la fertilité a été observée pour les 3 premières et la sixième semaine d'accouplement. À cette dose, une toxicité générale (diminution du poids corporel, écoulement et oedème oculaire, mort de 10% des animaux) est observée. Chez les souris exposées à 10 mg/m³, une réduction de la fertilité a également été observée à la troisième semaine d'accouplement. Aucun effet n'a été observé à 2,5 mg/m³ (ACGIH (2001), ARBETE (2001) et US EPA HPV (2004)).Une étude effectuée en 1995 chez le rat mâle (pureté non spécifiée; 0,72, 2,08 ou 7,32 mg/kg/jour dans la nourriture, pendant 64 jours). Dans cette étude, chaque mâle exposé a ensuite été placé avec deux femelles non traitées pour 7 nuits ou jusqu'à ce que l'accouplement soit confirmé. Une légère diminution du nombre de spermatozoïdes a été observée dans tous les groupes exposés, mais il n'y a pas eu de modification dans la viabilité du sperme. Aucune infertilité reliée au traitement n'a été observée. Une diminution du gain de poids a été observée durant les 6 premières semaines de traitement. Aucune mortalité et aucun autre signe clinique reliés au traitement n'ont été observés (REACH, CICAD (1998), ARBETE (2001), et US EPA HPV (2004)).
Effets cancérogènes
Études chez l'humainAucune étude chez l'humain n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Études chez l'animalUne étude a été effectuée chez des rats mâles exposés par voie orale (pureté non spécifiée; addition de TGIC dans la diète à raison de 0, 10, 30, 100, 300 ppm, ce qui correspond à des doses de 0, 0,43, 1,30, 4,36 et 13,6 mg/kg/j; pendant 99 semaines). En raison d'un taux de mortalité élevé, le traitement a été interrompu après 63 semaines dans le groupe de 300 ppm. À 100 ppm la consommation de nourriture ainsi que le poids des rats à la fin de l'étude étaient réduits de manière non significative par rapport au groupe contrôle. Aucune augmentation de l'incidence de tumeurs n'a été observée.
Études chez l'humainAucune étude chez l'humain n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Études chez l'animalUne étude a été effectuée chez des rats mâles exposés par voie orale (pureté non spécifiée; addition de TGIC dans la diète à raison de 0, 10, 30, 100, 300 ppm, ce qui correspond à des doses de 0, 0,43, 1,30, 4,36 et 13,6 mg/kg/j; pendant 99 semaines). En raison d'un taux de mortalité élevé, le traitement a été interrompu après 63 semaines dans le groupe de 300 ppm. À 100 ppm la consommation de nourriture ainsi que le poids des rats à la fin de l'étude étaient réduits de manière non significative par rapport au groupe contrôle. Aucune augmentation de l'incidence de tumeurs n'a été observée.
Évaluation des autres aspects reliés à la cancérogénicité Une étude de promotion initiée par le diméthylbenzanthracène a été effectuée chez la souris (application cutanée; 2,5 %, 2 fois/sem; pendant 26 semaines). Les résultats indiquent que le TGIC ne présente pas d'effet promoteur de la cancérogenèse chez l'animal.
Effet mutagène héréditaire / sur cellules germinales
Chez l'animal Une étude de mutation létale dominante a été effectuée par inhalation de TGIC chez des souris mâles (pureté non spécifiée; 0, 2.5, 10, 50 mg/m3; 6h/j pendant 5 jours). Les mâles ont été accouplés hebdomadairement durant 8 semaines à des femelles non exposées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque semaine. Ainsi, la période d'accouplement couvrait tous les stades du cycle de la spermatogenèse. Le TGIC n'a pas induit de mutation létale dominante. Chez la souris, l'inhalation d'un aérosol de TGIC (pureté non spécifiée; 2,5, 10, 50 mg/m3; 6 h/j pendant 5 jours) a entraîné une augmentation de la cytotoxicité dans les spermatogonies à 10 et 50 mg/m3 (diminution du nombre de cellules spermatogoniales en métaphase), empêchant ainsi l'analyse de l'incidence des aberrations chromosomiques dans ces cellules. De plus, à ces doses, l'indice mitotique était diminué de manière significative. Une étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté > 97%; véhicule : huile d'arachide; 0, 160, 480 mg/kg; administration unique). Les souris mâles ont été accouplées durant trois périodes de six jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de six jours. Les femelles de la première période qui ont été accouplées aux mâles exposés à la dose de 480 mg/kg ont montré une augmentation significative de la mortalité embryonnaire comparativement au groupe témoin. Cependant, pour la deuxième et la troisième période d'accouplement, aucun changement dans la mortalité embryonnaire n'a été observé. Une seconde étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté non spécifiée; véhicule : huile d'arachide; 0, 138, 275, 550 mg/kg; administration unique). Les mâles ont été accouplés durant trois périodes de cinq jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de cinq jours. Aucun changement du taux de mortalité embryonnaire n'a été observé. Chez la souris, à la suite de l'administration par gavage, le TGIC a induit, de manière significative, des aberrations chromosomiques dans les spermatogonies aux doses de 28,75 et 115 mg/kg (pureté > 97 %; 0, 28,75, 57,5, 115 mg/kg/j; pendant 5 jours). Des résultats négatifs ont été obtenus lors d'une étude par gavage ayant pour but de détecter les aberrations chromosomiques dans les spermatocytes primaires et secondaires de la souris (pureté > 97 %; 0, 32, 96 mg/kg; jours 0, 2, 3, 5 et 9). Deux études par gavage chez la souris ont montré que le TGIC peut augmenter l'incidence des aberrations chromosomiques dans les spermatogonies. Dans la première, on rapporte une augmentation des aberrations chromosomiques à la plus forte dose (pureté > 97 %; 0, 42,7, 128 mg/kg; 5 jours consécutifs). Aucune étude statistique n'a été présentée. Dans la seconde, une augmentation significative des aberrations chromosomiques a été observée aux deux plus fortes doses (pureté non spécifiée; 0, 30, 125, 350 mg/kg; 5 jours consécutifs).
Chez l'animal
Une étude de mutation létale dominante a été effectuée par inhalation de TGIC chez des souris mâles (pureté non spécifiée; 0, 2.5, 10, 50 mg/m3; 6h/j pendant 5 jours). Les mâles ont été accouplés hebdomadairement durant 8 semaines à des femelles non exposées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque semaine. Ainsi, la période d'accouplement couvrait tous les stades du cycle de la spermatogenèse. Le TGIC n'a pas induit de mutation létale dominante.
Chez la souris, l'inhalation d'un aérosol de TGIC (pureté non spécifiée; 2,5, 10, 50 mg/m3; 6 h/j pendant 5 jours) a entraîné une augmentation de la cytotoxicité dans les spermatogonies à 10 et 50 mg/m3 (diminution du nombre de cellules spermatogoniales en métaphase), empêchant ainsi l'analyse de l'incidence des aberrations chromosomiques dans ces cellules. De plus, à ces doses, l'indice mitotique était diminué de manière significative.
Une étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté > 97%; véhicule : huile d'arachide; 0, 160, 480 mg/kg; administration unique). Les souris mâles ont été accouplées durant trois périodes de six jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de six jours. Les femelles de la première période qui ont été accouplées aux mâles exposés à la dose de 480 mg/kg ont montré une augmentation significative de la mortalité embryonnaire comparativement au groupe témoin. Cependant, pour la deuxième et la troisième période d'accouplement, aucun changement dans la mortalité embryonnaire n'a été observé.
Une seconde étude de mutation létale dominante a été effectuée par gavage chez des souris mâles (pureté non spécifiée; véhicule : huile d'arachide; 0, 138, 275, 550 mg/kg; administration unique). Les mâles ont été accouplés durant trois périodes de cinq jours à des femelles non traitées qui étaient remplacées par d'autres à la fin de chaque période de cinq jours. Aucun changement du taux de mortalité embryonnaire n'a été observé.
Chez la souris, à la suite de l'administration par gavage, le TGIC a induit, de manière significative, des aberrations chromosomiques dans les spermatogonies aux doses de 28,75 et 115 mg/kg (pureté > 97 %; 0, 28,75, 57,5, 115 mg/kg/j; pendant 5 jours).
Des résultats négatifs ont été obtenus lors d'une étude par gavage ayant pour but de détecter les aberrations chromosomiques dans les spermatocytes primaires et secondaires de la souris (pureté > 97 %; 0, 32, 96 mg/kg; jours 0, 2, 3, 5 et 9).
Deux études par gavage chez la souris ont montré que le TGIC peut augmenter l'incidence des aberrations chromosomiques dans les spermatogonies. Dans la première, on rapporte une augmentation des aberrations chromosomiques à la plus forte dose (pureté > 97 %; 0, 42,7, 128 mg/kg; 5 jours consécutifs). Aucune étude statistique n'a été présentée. Dans la seconde, une augmentation significative des aberrations chromosomiques a été observée aux deux plus fortes doses (pureté non spécifiée; 0, 30, 125, 350 mg/kg; 5 jours consécutifs).
Effet sur cellules somatiques
Études chez l'animalOn a montré, lors d'un test non habituel, que le TGIC peut augmenter le taux d'anomalies nucléaires dans la moelle osseuse du hamster chinois lorsqu'administré par gavage. Il a induit des échanges entre chromatides-soeurs dans les cellules de la moelle osseuse du hamster chinois à partir d'une dose orale de 140 mg/kg/jour. Chez la souris, le TGIC peut former des liaisons covalentes avec l'ADN des cellules du foie et de l'estomac suite à l'administration de 200 mg/kg par gavage. Une étude de "spot test" chez la souris s'est avérée négative lors d'une exposition par voie non usuelle en milieu de travail (intrapéritonéale). NOTE: Les études effectuées avec la poudre pour procédé de peinture électrostatique contenant du TGIC sont majoritairement négatives.
Études chez l'animalOn a montré, lors d'un test non habituel, que le TGIC peut augmenter le taux d'anomalies nucléaires dans la moelle osseuse du hamster chinois lorsqu'administré par gavage. Il a induit des échanges entre chromatides-soeurs dans les cellules de la moelle osseuse du hamster chinois à partir d'une dose orale de 140 mg/kg/jour. Chez la souris, le TGIC peut former des liaisons covalentes avec l'ADN des cellules du foie et de l'estomac suite à l'administration de 200 mg/kg par gavage. Une étude de "spot test" chez la souris s'est avérée négative lors d'une exposition par voie non usuelle en milieu de travail (intrapéritonéale).
NOTE: Les études effectuées avec la poudre pour procédé de peinture électrostatique contenant du TGIC sont majoritairement négatives.
DL50
CL50
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle. Éviter de donner la respiration bouche à bouche à moins d’utiliser un dispositif de protection buccale (à cause du danger de contamination pour la personne qui administre les premiers secours).Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer les vêtements contaminés en utilisant des gants appropriés. Rincer abondamment la peau avec de l’eau. Consulter un médecin en cas d’éruption cutanée.
IngestionRincer la bouche avec de l’eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Mise à jour : 2008-08-15
Danger
Nocif en cas d’ingestion (H302) Toxique par inhalation (H331) Provoque une sévère irritation des yeux (H319) Peut provoquer une allergie cutanée (H317) Peut induire des anomalies génétiques (H340)
Divulgation des ingrédients
Commentaires : Ce produit pourrait appartenir à la classe de danger "Poussières combustibles" en fonction de divers facteurs qui influencent la combustibilité et l'explosivité des poussières, notamment la composition, la forme et la taille des particules.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.