Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 13463-67-7
Formule moléculaire brute : O2Ti
Noms français :
Noms anglais :
Le dioxyde de titane sous ses formes cristallines anatase et rutile possède une large gamme d'utilisations. Il se retrouve entre autres dans :
Environ 95 % de tout le titane est utilisé sous forme de dioxyde de titane. Au cours des dernières années, le dioxyde de titane est parmi les plus couramment nanomatériaux produits et utilisés.
Mise à jour : 2023-03-20
Le dioxyde de titane est un solide blanc sous forme de poudre. Ce produit est inodore.
L'exposition au dioxyde de titane en milieu de travail se fait par les poudres ou les poussières. Elle peut aussi se faire par les fumées. Celles-ci sont produites lorsque le dioxyde de titane est chauffé à haute température. Exposition aux poudres ou poussières : Le dioxyde de titane est inodore. Seule l'utilisation d'un instrument de mesure permet d'identifier le produit et d'en quantifier la concentration. La VEMP (10 mg/m³) ou la DIVS (5000 mg/m³) peuvent être atteintes dans l'air en milieu de travail si des produits contenant du dioxyde de titane sont utilisés et que les manipulations génèrent un nuage de poudres ou de poussières, ou lorsque des fumées sont produites. En cas de contact avec le solide, ce produit est faiblement irritant pour la peau. En raison de son insolubilité en milieu aqueux, un rinçage abondant à l'eau savonneuse devrait permettre l'élimination du produit.
L'exposition au dioxyde de titane en milieu de travail se fait par les poudres ou les poussières. Elle peut aussi se faire par les fumées. Celles-ci sont produites lorsque le dioxyde de titane est chauffé à haute température.
Exposition aux poudres ou poussières :
Le dioxyde de titane est inodore. Seule l'utilisation d'un instrument de mesure permet d'identifier le produit et d'en quantifier la concentration.
La VEMP (10 mg/m³) ou la DIVS (5000 mg/m³) peuvent être atteintes dans l'air en milieu de travail si des produits contenant du dioxyde de titane sont utilisés et que les manipulations génèrent un nuage de poudres ou de poussières, ou lorsque des fumées sont produites.
En cas de contact avec le solide, ce produit est faiblement irritant pour la peau. En raison de son insolubilité en milieu aqueux, un rinçage abondant à l'eau savonneuse devrait permettre l'élimination du produit.
Mise à jour : 2023-03-24
Mise à jour : 1994-05-15
InflammabilitéCe produit est ininflammable.
Moyens d'extinctionInformations supplémentaires: Si le produit est impliqué dans un feu, utiliser les moyens suivants: eau, mousse, mousse d'alcool, agents chimiques secs, dioxyde de carbone.
Mise à jour : 2000-01-14
Se référer à la méthode d'analyse 48-1 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST13463-67-7.html
StabilitéCe produit est stable.
IncompatibilitéAucune donnée
Produits de décompositionInformation non disponible
Mise à jour : 1996-02-23
Porter un appareil de protection des yeux et en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.
Conserver dans un endroit bien ventilé.
Ramasser les déchets et mettre à la poubelle.
Enfouir les déchets.
Mise à jour : 2023-02-08
Ce produit est absorbé par les voies respiratoires. Il est aussi très faiblement absorbé par les voies digestives. Le dioxyde de titane n'est pas absorbé par la peau, peu importe la taille des particules.
Ce produit n'est pas irritant pour la peau et les yeux. Aucune donnée concernant l'irritation des voies respiratoires n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Les poussières de dioxyde de titane peuvent causer l'irritation mécanique des yeux et des voies respiratoires.
Aucune donnée chez l'humain concernant les effets aigus de ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez vous référer aux autres sections de cette fiche.
Plusieurs études d'inhalation réalisées chez les travailleurs suggèrent la possibilité d'effets pulmonaires et cardiovasculaires. Cependant, aucun lien entre l'exposition à ce produit et les effets observés n'a pu être démontré lors de ces études.
Des études effectuées chez l'animal, utilisant de fortes doses, ne permettent pas de confirmer les effets pulmonaires et cardiovasculaires.
Quelques études concernant la sensibilisation cutanée ont donné des résultats négatifs.
Aucune donnée pertinente concernant la sensibilisation respiratoire n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Des études de sensibilisation cutanée, dont certaines réalisées avec des nanoparticules de dioxyde de titane, n'ont montré aucun effet sensibilisant chez l'animal.
Mise à jour : 2009-04-06
Mise à jour : 2024-09-12
Évaluation de l’ACGIH
L'ACGIH a évalué en 1996 le dioxyde de titane (TiO2) comme une substance non classifiable comme cancérogène pour l'homme (groupe A4) en se basant sur l’absence d’indices concluants entre l’exposition au dioxyde de titane et le cancer, ainsi que sur des résultats négatifs ou non concluants concernant l’activité cancérogène chez les animaux. En 2021, l’organisme l’a re-classifié comme substance cancérogène confirmé chez l'animal, dont la transposition à l'humain est inconnue (groupe A3).
Évaluation du CIRC
En février 2006, un groupe consultatif du CIRC pour la révision des monographies a réévalué la classification du dioxyde de titane qui était « L'agent est inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3) ». L’organisme l’a re-classifié comme « L'agent est peut-être cancérogène pour l'homme (groupe 2B) ».
Le CIRC a analysé les données épidémiologiques concernant trois études de cohorte (Europe et États-Unis) et une étude cas-témoins d’une population (Montréal). Ces études n’ont pas permis de mettre en évidence une association entre l’exposition au TiO2, telle qu’elle était susceptible de se produire au cours des dernières décennies en Europe et en Amérique du Nord, et le risque de cancer. Cependant, le CIRC mentionne que les études avaient des limitations méthodologiques (p. ex. la classification des expositions, la dimension des particules, l’enrobage).
Le TiO2, sous forme pigmentaire et ultrafine, a été testé pour sa cancérogénicité par diverses voies d’exposition (inhalation, orale, intra-trachéale, injections) chez plusieurs espèces animales (rat, souris). Il y a eu une augmentation des tumeurs bénignes et malignes chez le rat femelle (inhalation) et une augmentation des adénomes pulmonaires à forte dose chez le rat femelle et mâle. Deux autres études par inhalation chez le rat et une chez la souris se sont avérées négatives. Aucune augmentation de la fréquence du cancer n’a été observée par les autres voies chez le rat et la souris.
L’évaluation du CIRC a tenu compte de considérations mécanistes et d’autres données pertinentes. Mentionnons certains des éléments rapportés par l’organisme :
Évaluation de NIOSH
NIOSH a élaboré en 2005 un document de travail qui fournit des recommandations concernant l’exposition professionnelle au TiO2. L’organisme a conclut que :
Selon NIOSH, il y a peu d’effets reliés au TiO2 dans les études de cas et les études épidémiologiques ne fournissent pas d’indice évident d’une augmentation de la mortalité par cancer ou de la mortalité chez les travailleurs exposés aux poussières de TiO2. NIOSH considère que les indices sont insuffisants pour classer le TiO2 comme « Cancérogène professionnel potentiel ».
DL50
CL50
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le produit soit éliminé. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer les vêtements contaminés. Laver la peau à l’eau et au savon. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
IngestionRincer la bouche avec de l’eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Mise à jour : 1999-11-01
http://hpvchemicals.oecd.org/UI/SIDS_Details.aspx?key=74ccf197-18dd-4590-a34c-37065265c3db&idx=0
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.