Répertoire toxicologiqueFiche complète
L'information disponible sur cette substance est partielle. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Répertoire toxicologique.
Noms français :
Noms anglais :
Mise à jour : 2008-05-14
Voir la méthode d'analyse 365 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante :
http://www.irsst.qc.ca/-RSST60-F2.html
Mise à jour : 2015-05-07
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L’entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment la section X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Mise à jour : 2024-09-27
Aucune donnée concernant l'absorption de ce produit n'est disponible dans les sources documentaires consultées. Cependant, par analogie avec les composés inorganiques au Chrome VI, les composés hydro-solubles du chrome VI sont absorbé par la peau, les voies respiratoires et les voies digestives.
Aucune donnée concernant l'absorption de ce produit n'est disponible dans les sources documentaires consultées. Cependant, par analogie avec certains composés inorganiques au Chrome VI, les composés hydro-solubles du chrome VI pourraient causer de l'irritation des voies respiratoires.
Aucune donnée autre que l'irritation n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
L'ingestion accidentelle ou volontaire de fortes doses de composés de chrome (VI) solubles peut causer des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée et une hémorragie. Une nécrose du foie et des tubules rénaux peuvent ensuite se développer. La mort peut survenir.
Le contact cutané répété avec les composés de chrome (VI) peut causer des éruptions cutanées et des ulcères, ou des plaies caractéristiques de ce type d'exposition (appelés trous de chrome, pigeonneaux ou ulcères du tanneur).
L'exposition répétée par inhalation aux composés de chrome (VI) peut causer des éternuements excessifs, de l'écoulement nasal, la rhinite, la pharyngite et la bronchite. Elle peut également causer des saignements de nez ainsi que l'ulcération et la perforation de la cloison nasale. Le manque d'hygiène personnelle est un facteur qui peut y contribuer.
Des études ont été effectuées chez des travailleurs exposés de façon répétée par inhalation aux composés de chrome (VI) solubles. Les résultats de ces études sont contradictoires. Certaines rapportent une augmentation de l'excrétion rénale des marqueurs indicatifs de dommages rénaux (ß2-microglobuline et N-acétyl-ß-D-glucosaminidase). Cependant, d'autres études n'ont pas observé cet effet.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire et cutanée pour ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Cependant, les chromates (chrome VI) sont reconnus comme causant de la sensibilisation respiratoire et cutanée.
Malgré le grand nombre d'individus exposés aux chromates, peu de cas de sensibilisation respiratoire (asthme) à ces produits ont été décrits. Des études montrent cependant que les composés de chrome hexavalents causent de la sensibilisation respiratoire en milieu de travail. Des cas de travailleurs ayant présenté une réponse positive à des tests de provocation bronchique sont rapportés dans la littérature. Chez ces individus, le type de réaction bronchique n'était pas relié au type de réponse cutanée. Par exemple, des réactions bronchiques retardées ont été observées chez des sujets ayant un résultat positif au test cutané par injection (prick test) et un résultat négatif au test cutané fermé (patch test). D'autres ont eu une réaction bronchique immédiate avec un résultat négatif au test cutané par injection et une réponse positive au test cutané fermé. Des IgE spécifiques au chrome ont été trouvés chez des travailleurs montrant une réponse bronchoconstrictive immédiate. Cependant, le mécanisme par lequel les composés de chrome causent l'asthme n'est pas bien défini. Il y a présentement peu d'évidences de mécanisme immunologique.
L'allergie cutanée causée par les chromates est typiquement localisée aux mains et aux pieds, mais elle peut aussi atteindre les membres inférieurs, le visage et les parties découvertes. Les lésions ont tendance à être sèches et fissurées, malgré le fait qu'elles peuvent parfois être suintantes. Elles peuvent former des papules croûtées, puis des ulcères douloureux, ressembler à de l'eczéma nummulaire, une dermatite atopique, une neurodermatite, la forme sèche d'une dermatophytose ou une réaction d'irritation primaire. Une fois la sensibilisation établie, chaque exposition cause des réactions qui sont de plus en plus sévères et longues à guérir, et ce, malgré l'arrêt rapide de l'exposition. De plus, la dermatite peut persister malgré le changement de travail. Les raisons de cette persistance demeurent controversées. L'évolution vers une dermatose ainsi que l'omniprésence des chromates (dans l'environnement, les aliments, etc.) pourrait être en cause.
Pour un complément d'information, vous pouvez consulter notre fiche de renseignements sur les chromates.
L'information relative à cette section n'est pas disponible actuellement.
Mise à jour : 2007-07-30
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.