Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 7720-78-7
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Mise à jour : 2000-06-25
Mise à jour : 2000-05-11
Mise à jour : 2000-06-28
Placenta
Le transfert placentaire du fer contenu dans des sels de fer a été mis en évidence chez l'humain et l'animal.
Développement prénatal
Chez l'humainUne étude rétrospective britannique concernant la prescription de supplément de fer (incluant du sulfate de fer) durant les 56 premiers jours de la grossesse de 458 femmes mentionne une plus forte proportion d'enfants avec des malformations congénitales. Une étude américaine de 66 femmes traitées pendant les 4 premiers mois de grossesse et 1 864 femmes traitées pendant la grossesse avec un composé de fer (composition non précisée) n'a pas permis de mettre en évidence d'incidence accrue de malformation congénitale. Une étude finlandaise concernant 1 336 femmes recevant un supplément à base de fer (composition non précisée) au cours du 2e et 3e trimestre de grossesse n'a pas permis de mettre en évidence d'incidence accrue de malformation congénitale. Lors d'une étude des enfants nés de mères ayant absorbé une surdose de fer (concentration sanguine toxique) au cours du 2e et du 3e trimestre, aucun des 19 enfants n'a eu d'anomalie attribuable à l'ingestion. Des études d'enfants nés de mères ayant ingéré un supplément de fer à des doses toxiques durant la grossesse ont rapporté l'absence de malformation congénitale.
Chez l'animalUn essai par voie orale chez le rat et la souris (respectivement de 2,0 à 200 mg/kg et 1,6 à 160 mg/kg du 6e au 15e jour de la gestation) n'a pas permis d'obtenir d'effet embryotoxique ou foetotoxique ni de malformation congénitale. Un autre essai par voie orale chez le rat et la souris (Slow-Fe®, 120, 380 et 1 200 mg/kg du 6e au 15e jour de la gestation) n'a pas permis d'obtenir d'effet embryotoxique ou foetotoxique ni de malformation congénitale à des doses d'environ 10 à 100 fois celle administrée chez l'humain.
Développement postnatal
Un essai par voie orale chez le rat et la souris (Slow-Fe®, 120, 380 et 1 200 mg/kg du 6e au 15e jour de la gestation) n'a pas permis d'obtenir d'effet sur le développement postnatal (développement morphologique et survie) à des doses d'environ 10 à 100 fois celle administrée chez l'humain.
Mise à jour : 2000-05-10
Effet sur le système reproducteur
Chez la femelleAucune donnée Chez le mâleUne atteinte testiculaire (diminution du poids et nécrose) a été observée lors d'une étude par injection intra-testiculaire chez le rat et par injection sous-cutanée chez le rat et la souris. Une atteinte de la motilité des spermatozoïdes a également été observée in vitro chez l'homme et plusieurs animaux.
Chez la femelleAucune donnée
Chez le mâleUne atteinte testiculaire (diminution du poids et nécrose) a été observée lors d'une étude par injection intra-testiculaire chez le rat et par injection sous-cutanée chez le rat et la souris. Une atteinte de la motilité des spermatozoïdes a également été observée in vitro chez l'homme et plusieurs animaux.
Le fer est un composant naturel du lait . L'administration de sulfate de fer(II) anhydre chez 28 mères (30 à 60 mg au cours de la seconde moitié de la grossesse) a causé une augmentation de la concentration du fer total dans le lait.
Il n'y a aucune étude in vivo chez l'humain ou chez l'animal. Il y a un nombre limité d'essais in vitro : deux essais d'aberration chromosomique dont l'un était positif et le second négatif mais avec un faible degré de pureté, et une étude de transformation cellulaire dont le résultat est peu évident.
Le fer est un élément essentiel qui joue un rôle capital dans l'organisme (constituant de l'hémoglobine, de la myoglobine et de certains enzymes) et pour lequel les besoins biologiques chez l'homme peuvent varier en fonction de l'âge, du sexe et de l'état physiologique (ex. grossesse).
Les études chez l'humain et l'animal montrent que l'administration de sulfate de fer(II) anhydre n'a pas causé d'effet toxique sur le développement.
Les données toxicologiques nous indiquent que la voie d'absorption connue est l'ingestion. Le sulfate de fer(II) anhydre ne devrait pas causer d'effet sur le développement suite à l'inhalation des poussières qui est la voie d'exposition usuelle en milieu de travail.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.