Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
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Mise à jour : 1994-07-06
Mise à jour : 2007-10-12
Pour causer un effet toxique sur le développement, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le foetus) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur le développement.
Pour causer un effet toxique sur la reproduction, un produit doit être absorbé, passer dans la circulation sanguine, se distribuer dans divers tissus de l'organisme (tel que le système reproducteur) et y causer des changements nocifs. Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur la reproduction.
Les poussières de bois n'étant pas absorbées dans l'organisme, l'exposition à ce produit ne causera pas d'effet sur ou via l’allaitement.
Plusieurs organismes tant nationaux qu’internationaux ont des données concernant la cancérogénicité de poussières de bois en général ou spécifiques à certaines poussières de bois :
Le CIRC (1995) mentionne que la majorité des études disponibles concernant le cancer des fosses nasales et des sinus paranasaux ont montré une augmentation des risques associés à l’exposition aux poussières de bois. L’excès semble attribuable aux poussières de bois plutôt qu’à d’autres expositions en milieu de travail, puisque l’excès a été observé dans divers pays durant différentes périodes et parmi différents groupes professionnels et, parce que les expositions directes à d’autres produits chimiques ne produisent pas de risques relatif de l’importance de celui associé à l’exposition aux poussières de bois. Des données suggèrent une association entre l’exposition aux poussières de bois et la maladie de Hodgkin mais elles sont insuffisantes et nécessitent d’autres études. Il n’y a pas d’indication que l’exposition professionnelle aux poussières de bois ait un rôle causal dans le cancer de l’oropharynx (partie du pharynx située derrière la bouche), de l’hypopharynx (partie qui communique avec le larynx et la trachée), du poumon, des systèmes lymphatique et hématopoïétique, de l’estomac, du colon ou du rectum. Selon le CIRC, l’adénocarcinome des fosses nasales et des sinus paranasaux (cancer naso-sinusien) est clairement associé à l’exposition aux poussières de bois durs.
Le NTP (2000) a effectué une révision des nouvelles études publiées depuis l’analyse faite en 1995 par le CIRC et en arrive à la même conclusion malgré les limitations des études.
Carton et Goldberg (2002) mentionnent dans leur révision que les études publiées depuis la monographie du CIRC (1995) ne modifient pas les conclusions de cet organisme.
L’ACGIH (2005) considère que plusieurs études ont observé un excès important de risque de cancer des fosses nasales et des sinus, particulièrement l’adénocarcinome, parmi les travailleurs exposés aux poussières de bois lors de leurs activités. Sur la base d’entrevues des patients atteints de cancer, l’exposition au chêne et au hêtre a été clairement associée avec un excès de risque de cancer, alors que le bouleau, l’acajou, le teck et le noyer (Juglans) sont fortement suspectés cancérogènes.
Le NTP (2000, 2005) mentionne que l’association entre l’exposition aux poussières de bois et le cancer des fosses nasales a été observée lors de plusieurs types d’études. Des associations fortes et constantes entre le cancer des fosses nasales et des sinus paranasaux ont été observées lors d’études concernant des travailleurs exposés aux poussières de bois et dans des études qui estimaient directement (quantifiait) l’exposition aux poussières de bois.
Notes :
Il semble que la poussière de bois dur soit plus dangereuse que la poussière de bois mou pour l’adénocarcinome, mais le rôle respectif de chacun ne peut être déterminé car il y a peu d’études et les travailleurs utilisent fréquemment les deux types de bois (Carton et Goldberg, 2003).
Vous pouvez également consulter l'adresse Web suivante pour obtenir une liste des « Poussières de bois pouvant causer le cancer » http://www.reptox.csst.qc.ca/Documents/PlusEncore/PoussieresBois/Htm/PoussieresBoisCancer.htm
Effet sur cellules somatiques
Jiang et al. (1994) ont évalué l’exposition de 298 travailleurs (163 hommes et 135 femmes) exposés aux bois mous (peuplier et tilleul) de deux manufactures (1,14 et 2,30 mg/m³). Ils ont observé une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux dans les lymphocytes. Palus et al. (1998) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple et de la réparation d’ADN des lymphocytes chez les travailleurs (13 hommes, 11 femmes, pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois (pin, hêtre et chêne) exposés aux poussières de bois et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis). Palus et al. (1999) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple des globules blancs et une diminution significative de la réparation d’ADN des globules rouges lors d’un essai de la Comète chez les travailleurs (14 hommes et 21 femmes, 35 travailleurs différents de ceux de l’étude précédente; pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois exposés à des poussières de bois (essences non spécifiées) et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis). Celik et Kanik (2006) ont rapporté une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux et des anomalies nucléaires des cellules de la muqueuse buccale de travailleurs exposés à un mélange de bois durs et mous dont la concentration variait de 4,7 à 28,9 mg/m³. Plusieurs études concernant l’analyse de tissus cancéreux (biopsies) naso-sinusiens et de l’ethmoïde provenant de travailleurs exposés à des poussières de bois, essences non spécifiées, ont rapporté la présence de mutations (Saber et al. 1998; Pérez et al., 1999; Valente et al., 2004). Les données sont insuffisantes pour tirer une conclusion. Note : Nous avons rapporté les données des études pour lesquelles il n’y a pas eu d’identification des bois. Cependant, plusieurs études animales ont été faites in vivo et in vitro avec différentes poussières de bois ou leurs extraits; vous pouvez consulter les données concernant les espèces suivantes : le chêne, l’épinette, le hêtre, le peuplier, le pin et le tilleul.
Jiang et al. (1994) ont évalué l’exposition de 298 travailleurs (163 hommes et 135 femmes) exposés aux bois mous (peuplier et tilleul) de deux manufactures (1,14 et 2,30 mg/m³). Ils ont observé une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux dans les lymphocytes.
Palus et al. (1998) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple et de la réparation d’ADN des lymphocytes chez les travailleurs (13 hommes, 11 femmes, pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois (pin, hêtre et chêne) exposés aux poussières de bois et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis).
Palus et al. (1999) rapportent une augmentation significative des bris de l’ADN à brin simple des globules blancs et une diminution significative de la réparation d’ADN des globules rouges lors d’un essai de la Comète chez les travailleurs (14 hommes et 21 femmes, 35 travailleurs différents de ceux de l’étude précédente; pendant environ 16 ans) d’une usine de meubles en bois exposés à des poussières de bois (essences non spécifiées) et aux produits émis par les matériaux de revêtement (laques et vernis).
Celik et Kanik (2006) ont rapporté une augmentation significative de la fréquence des micronoyaux et des anomalies nucléaires des cellules de la muqueuse buccale de travailleurs exposés à un mélange de bois durs et mous dont la concentration variait de 4,7 à 28,9 mg/m³.
Plusieurs études concernant l’analyse de tissus cancéreux (biopsies) naso-sinusiens et de l’ethmoïde provenant de travailleurs exposés à des poussières de bois, essences non spécifiées, ont rapporté la présence de mutations (Saber et al. 1998; Pérez et al., 1999; Valente et al., 2004). Les données sont insuffisantes pour tirer une conclusion.
Note :
Nous avons rapporté les données des études pour lesquelles il n’y a pas eu d’identification des bois. Cependant, plusieurs études animales ont été faites in vivo et in vitro avec différentes poussières de bois ou leurs extraits; vous pouvez consulter les données concernant les espèces suivantes : le chêne, l’épinette, le hêtre, le peuplier, le pin et le tilleul.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.