Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 143-33-9
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Mise à jour : 2017-11-09
Mise à jour : 2010-04-09
Il n'y a pas d'étude sur le développement associée à l'exposition au cyanure de sodium.
Développement prénatal
Sousa et al. (2007) ont effectué une étude par ingestion de cyanure de potassium (0, 1, 3, et 30 mg/kg) dans l'eau de consommation chez le rat (jours 6 à 20 de la gestation). Ils ont euthanasié les rats au jour 20 de la gestation (groupe A) ou un jour après le sevrage (groupe B). Des niveaux élevés de thiocyanates ont été mesurés chez les mères exposées à toutes les concentrations dans les deux groupes. Une augmentation de la lésion histopathologique sur le pancréas a été observée chez les mères du groupe A exposés à la dose la plus élevée. Aucune différence significative n'a été observée au niveau du gain de poids corporel ainsi que dans la consommation d'eau et de nourriture chez les mères. Aucun changement dans le nombre de corps jaunes, dans le nombre d'implantations, de la perte pré et post-implantation ainsi que dans le nombre de foetus vivant n'a été observé. Aucun changement du poids foetal, du gain de poids corporel ainsi que de la longueur du foetus n'a été observé. Les évaluations viscérales et squelettiques des foetus n'ont indiqué aucune malformation significative.
Développement postnatal
Imosemi et al. (2005) ont effectué une étude par ingestion de cyanure de postassium (0 et 500 ppm dans la diète). Les rats ont été exposés in utero pendant toute la gestation et les rejetons ont été exposés pendant la période postnatale. Des changements significatifs sur le développement cérébelleux postnatal ont été observés. Cependant, une seule dose a été utilisée et la toxicité maternelle n'a pas été évaluée. De plus, l'étude ne permet pas de discriminer si les effets sont causés par l'exposition in utero ou par l'exposition des ratons pendant la période postnatale.
Le NTP (1993) a effectué une étude par ingestion de cyanure de sodium dans l'eau de consommation chez le rat et la souris (0, 30, 100 et 300 ppm; pendant 13 semaines). Une diminution statistiquement significative du poids des organes reproducteurs (testicule gauche, queue de l'épididyme gauche, épididyme gauche) a été observée chez les rats exposés à 300 ppm. Une diminution non significative de la motilité des spermatozoïdes a été observée chez tous les rats exposés. Des changements du cycle oestral ont été observés chez les rates exposées à 100 et 300 ppm. Chez les souris mâles, une diminution significative du poids des organes reproducteurs (queue de l'épididyme et épididyme gauche) a été observée à 300 ppm. Aucun changement significatif n'a été observé dans le cycle oestral de la souris femelle. Aucun changement histopathologique n'a été observé dans les organes des deux espèces exposées à 300 ppm.
Le cyanure a été excrété dans le lait de vaches et de chèvres suite à l'ingestion de cyanure ou d'aliments en contenant (manioc, amygdaline). Cependant, il est plausible d'assumer une différence métabolique et anatomique entre les ruminants (herbivores ayant un estomac à plusieurs compartiments) et l'homme ou d'autres espèces ayant un seul estomac (monogastrique). Par conséquence, on ne peut conclure à une excrétion possible dans le lait chez l'humain.
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.