Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche PMSD
CAS Number : 91-20-3
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Mise à jour : 2020-01-14
Mise à jour : 2001-11-26
PlacentaDes cas d'anémie hémolytique ont été rapportés chez des nouveau-nés dont les mères ont inhalé, mastiqué ou sucé du naphtalène (Zinkham et Childs, 1958; Anziulewicz et al., 1959).
Développement prénatalUne étude de Navarro et al. (1991, 1992) par voie orale chez le rat (gavage; 0, 50, 150 et 450 mg/kg; jours 6 à 15 de la gestation) n'a pas montré d'effet statistiquement significatif sur le développement même à des doses toxiques pour les mères.Lors d'une étude similaire chez le lapin (gavage; 0, 20, 80 et 120 mg/kg; jours 6 à 19 de la gestation) par Navarro et al. (1992), aucun effet statistiquement significatif n'a été rapporté concernant le développement et les mères.Plasterer et al. (1985) n'ont pas observé d'anomalie congénitale chez la souris lors d'une exposition par voie orale avec une seule dose qui était toxique pour les mères (gavage; 300 mg/kg; jours 7 à 14 de la gestation).Deux études exploratoires par voie orale chez le lapin se sont également avérées négatives (Naismith et Matthews, 1985; NTP, 1990 ). Une étude a été effectuée par une voie non usuelle au milieu de travail (Hardin et al., 1981).
Développement postnatalDes cas d'anémie hémolytique ont été rapportés chez des nouveau-nés dont les mères ont inhalé, mastiqué ou sucé du naphtalène (Zinkham et Childs, 1958; Anziulewicz et al., 1959).
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La présence naphtalène a été rapportée lors d'une étude destinée à identifier, en milieu urbain, les contaminants pouvant se retrouver dans le lait. Cependant, aucune relation avec l'exposition professionnelle ne peut être établie (Pellizzari et al., 1982).
Mise à jour : 2005-08-03
Adkins et coll. (1986) ont rapporté une augmentation significative des tumeurs pulmonaires chez les souris exposées (inhalation; 0, 10 ou 30 ppm; 6 h/j pendant 6 mois). La durée d'exposition était brève. De plus, le groupe contrôle était anormalement bas comparativement aux autres groupes contrôles utilisés pour d'autres substances dans la même étude, ce qui affaiblit l'interprétation statistique des données.
Le NTP (National Toxicology Program, 1992) a effectué une étude de toxicité chronique et de cancérogenèse chez la souris (inhalation; 0, 10 et 30 ppm; 6h/j, 5j/semaine pendant 104 semaines). Aucune augmentation de l'incidence d'activité cancérogène n'a été observée chez les mâles contrairement à une augmentation des adénomes pulmonaires bronchio-alvéolaires chez les femelles. L'étude a montré également une augmentation de l'atteinte non néoplasique au niveau olfactif, nasal et pulmonaire autant chez les mâles que chez les femelles.
Le NTP (National Toxicology Program, 2001) a effectué une étude de toxicité chronique et de cancérogenèse chez le rat (inhalation; 0, 10, 30 et 60 ppm; 6h/j, 5j/semaine pendant 105 semaines). Une augmentation de l'incidence d'adénome épithélial respiratoire et de neuroblastome de l'épithélium olfactif nasal a été rapportée à toutes les doses chez les mâles et les femelles. L'étude a montré également une augmentation statistiquement significative des lésions non néoplasiques du nez.
Schmähl (1955) n'a pas rapporté de tumeurs lors d'une étude par voie orale chez le rat (alimentation; 41 mg/kg pendant 2 ans). Selon l'ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry), les données rapportées par l'auteur sont incomplètes et insuffisantes (aucun contrôle, une seule dose, etc.).
D'autres études ont été effectuées par une voie non usuelle au milieu de travail (Lavoie et al., 1988 ; Knake et al. 1956 ; Schmähl, 1955).
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Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.