Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 64-17-5
Formule moléculaire brute : C2H6O
Noms français :
Noms anglais :
Lorsqu'il n'est pas utilisé pour des fins alimentaires, on ajoute des substances dénaturantes pour le rendre impropre à la consommation. Ces substances sont entre autres : le méthanol, l'acétate d'éthyle, le méthylisobutylcétone, l'heptane ou le kérosène. Les dénaturants sont régis par une loi fédérale sur l'accise: Règlement sur l'alcool dénaturé (art. 125.1).
L'alcool éthylique est utilisé principalement:
C'est un composant de base dans les boissons alcoolisées telles que : vin et cidre (10 à 13%), bière (0,5 à 7%) et spiritueux (40 à 50%).
Mise à jour : 2021-09-20
Liquide transparent, volatil et incolore à odeur caractéristique.
L'exposition à l'alcool éthylique en milieu de travail se fait par les vapeurs ou par contact avec le liquide.
Exposition aux vapeurs :
L'odeur d'alcool de l'alcool éthylique peut être détectée à partir de 49 ppm. Cette valeur est suffisamment inférieure à la VECD (1 000 ppm), à la DIVS (3 300 ppm) et à la LIE (3,3%) pour qu'elle puisse être un signe d'avertissement adéquat avant qu'une exposition soit considérée dangereuse. Sa concentration à saturation (57 900 ppm) est très élevée, par conséquent un déversement laissera évaporer une grande quantité de liquide, et laisse entrevoir une atteinte rapide de la VEMP et une possibilité de dépassement de la valeur de DIVS.
Exposition au liquide :
L'alcool éthylique liquide est facilement absorbé par la peau, cependant en raison de sa volatilité, une proportion élevée du liquide s'évaporera avant de pénétrer par la peau suite au contact accidentel avec le liquide. Sa grande solubilité dans l'eau permet de le rincer facilement.
NOTE: La valeur de DIVS de l'alcool éthylique n'est pas reliée à un danger pour la santé mais indique uniquement un danger d'explosibilité, elle représente 10 % de la LIE.
Mise à jour : 2000-04-28
Mise à jour : 2000-06-28
InflammabilitéL'alcool éthylique est un liquide facilement inflammable qui peut former un mélange explosif avec l'air. Les vapeurs peuvent se propager et provoquer un retour de flammes. Il est donc important de travailler à l'abri des sources d'étincelles ou de flammes.
Moyens d'extinctionPour éteindre l'incendie, utiliser le dioxyde de carbone, la mousse, la poudre chimique sèche ou l'eau pulvérisée.Ne pas utiliser de jet d'eau. Cependant, l'eau pulvérisée peut être utilisée pour refroidir les contenants exposés au feu. Les vapeurs peuvent parcourir une longue distance jusqu'à une source d'ignition et produire un retour de flamme.
Monoxyde de carbone, dioxyde de carbone.
Mise à jour : 1999-12-20
Se référer à la méthode d'analyse 91-2 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST64-17-5.html
Des tubes colorimétriques spécifiques pour l'alcool éthylique peuvent être utilisés pour une évaluation rapide du niveau d'exposition.
L'alcool éthylique est employé souvent comme substance de remplacement de divers solvants dont : l'éthylène glycol, le chloroforme, l'acétone, l'acétaldéhyde, l'heptane, le toluène et l'isopropanol. Il peut lui-même être remplacé par des mélanges à base d'eau.
Mise à jour : 2001-02-15
Les solutions aqueuses d'alcool éthylique peuvent présenter un risque d'incendie. Le tableau suivant, présente les valeurs de point d'éclair pour différentes concentrations d'alcool éthylique dans l'eau (%) ( vol/vol) :
Mise à jour : 2021-09-16
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d’équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VECD (1 000 ppm).
PeauPorter un appareil de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un appareil de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Les équipements de protection respiratoire doivent être choisis, ajustés, entretenus et inspectés conformément à la réglementation.NIOSH recommande les appareils de protection respiratoire suivants selon les concentrations dans l'air :
PeauLes équipements de protection de la peau doivent être conformes à la réglementation.
Les gants suivants sont recommandés :
YeuxLes équipements de protection des yeux et de la figure doivent être conformes à la réglementation.
Les protecteurs oculaires suivants sont recommandés :
StabilitéCe produit est stable dans les conditions normales d'utilisation.Incompatibilité Ce produit peut réagir de façon violente avec des oxydants forts.Produits de décomposition thermique Dioxyde de carbone, monoxyde de carbone, acétaldéhyde, acide acétique, eau.
IncompatibilitéL'alcool éthylique peut réagir de façon violente avec des oxydants forts tels que : trioxyde de chrome, acide nitrique, les permanganates, les perchlorates, les peroxydes, etc.Avec le bromure d'acétyle, il réagit violement avec dégagement de bromure d'hydrogène ;Avec le nitrate d'argent, il forme un composé instable explosif ;Avec l'acide nitrique, il forme un mélange très instable si l'acide est présent à plus de 10% ;Avec le difluorure de disulfuryle, il réagit violement avec dégagement possible de fluorure d'hydrogène ; Avec le catalyseur "noir de platine", il peut s'enflammer spontanément ;Avec le potassium métallique, il peut y avoir une réaction violente, avec dégagement gazeux d'hydrogène explosible ;Avec le tetrachlorure de silicium, il réagit pour former du chlorure d'hydrogène gazeux. Le tert-butoxyde de potassium peut s'enflammer au contact des vapeurs d'alcool éthylique. À la température ambiante, le trioxyde de phosphore s'enflamme au contact de l'alcool éthylique.
Mise à jour : 2015-04-08
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. La manipulation doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC.Pour en savoir plus.
Manipuler l'alcool éthylique de façon sécuritaire selon les méthodes normalisées et conformes aux RSST, NFPA-30 et CNPI. Éviter tout contact prolongé ou répété avec la peau et les yeux. L'appareillage doit être mis à la terre lors des opérations de transvasement. Manipuler à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition dans un endroit bien ventilé. Utiliser des outils qui ne provoquent pas d'étincelles.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tel que le RSST (notamment les sections VII et X), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
L'entreposage de l'alcool éthylique doit s'effectuer conformément au code des liquides inflammables et combustibles NFPA-30. Entreposer à l'écart de toute source de chaleur et d'ignition, dans un récipient hermétique placé dans un endroit frais, sec et bien ventilé, à l'abri des matières oxydantes. Les contenants doivent être mis à la terre.
Mise à jour : 2000-05-16
En cas de fuite ou de déversement, contenir la fuite si l'on peut le faire sans risque.Ne pas toucher aux contenants endommagés ou produits déversés. Éliminer toute source d'ignition et ventiler. La réduction des vapeurs peut être effectuée au moyen d'eau pulvérisée. Pour des fuites ou déversements accidentels mineurs, absorber avec du sable ou tout autre matériau absorbant non combustible. Mettre le tout dans un contenant hermétique pour qu'il puisse être traité ultérieurement selon la réglementation. Pour des fuites ou déversements accidentels majeurs, contenir le déversement au moyen de digues pour qu'il puisse être traité ultérieurement selon la réglementation.
Ne pas déverser les résidus dans les égoûts et ne pas jeter les absorbants contaminés aux ordures.Éliminer selon les dispositions prévues par les règlements municipaux, provinciaux et fédéraux.
Mise à jour : 2000-04-19
Ce produit est absorbé par les voies respiratoires et les voies digestives. L'absorption cutanée est considérée comme étant faible.
Absorption
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
Commentaires
Valeur biologique pour une population non exposée professionnellement
Mise à jour : 2019-04-29
L'alcool éthylique, sous forme de liquide ou de vapeur, est irritant pour les yeux. L'exposition aux vapeurs, à concentrations élevées (5 000 à 10 000 ppm) ou de façon répétée, peut causer l'irritation des muqueuses des voies respiratoires supérieures (nez, gorge). Il peut causer une faible irritation de la peau.
Suite au contact répété ou prolongé, ce produit exerce une action dégraissante sur la peau. Il peut causer des rougeurs, de la desquamation et des fissurations.
L'inhalation des vapeurs ne conduit pas à l'augmentation significative de la concentration d'éthanol dans le sang. Par conséquent, les risques d'intoxication liés à une exposition par inhalation (ou par voie cutanée) sont improbables. De plus, les effets anesthésiants se produisent à des concentrations auxquelles l'irritation des yeux et des voies respiratoires est très incommodante.
L'ingestion peut causer de l'euphorie, une sensation d'ébriété suivie d'une dépression du système nerveux central laquelle se traduisant par des maux de tête, des nausées, des étourdissements, des troubles d'élocution, de la fatigue, de la confusion mentale et de la somnolence.
En cas d'ingestion, ce produit pourrait être aspiré et provoquer une atteinte pulmonaire.
L'inhalation des vapeurs ne conduit pas à l'augmentation significative de la concentration d'éthanol dans le sang. Par conséquent, aucun effet à la santé lié à une exposition professionnelle par inhalation (ou par contact cutané) n'a été mis en évidence.
L'ingestion chronique est associée à divers problèmes de santé incluant la cirrhose du foie et diverses maladies touchant les systèmes gastrointestinal, cardiovasculaire, nerveux, hématologique et respiratoire.
Il y a une possibilité de sensibilisation respiratoire et cutanée mais elle ne peut être directement reliée à une exposition professionnelle.
Plusieurs études ont été effectuées mais elles présentent des limitations quant à la connaissance du degré de pureté et des antécédents médicaux des patients. Il y a peu d'études concernant la sensibilisation en milieu de travail. Cependant, une étude rapporte un cas d'asthme et de rhinite à la suite suite de l'ingestion et de l'inhalation des vapeurs d'alcool éthylique d'une concentration de 30 % en milieu de travail
Des études concernant la sensibilisation cutanée chez le cochon d'Inde ont donné des résultats négatifs.
Mise à jour : 2017-10-18
Placenta
Le transfert placentaire de l'alcool éthylique a été montré chez l'humain et chez plusieurs espèces animales.
Développement prénatal
Chez l'humain Une consommation importante et prolongée d'alcool éthylique pendant la grossesse peut être la cause d'un accroissement du risque d'anomalies connues sous le terme de syndrome d'alcoolisme foetal ou SAF. L'identification du SAF est basée sur un groupe de signes cliniques tel un retard de croissance prénatal ou postnatal, une atteinte du système nerveux central (retards du développement, troubles du comportement, troubles d'apprentissage, etc.), malformations craniofaciales (traits faciaux caractéristiques tels que: raccourcissement des fentes palpébrales, minceur de la lèvre supérieure ou certains autres symptômes), malformations cardiaques et anomalies squelettiques. Il est clairement démontré que ce syndrome se manifeste chez les mères consommant régulièrement de l'alcool. Aucune donnée concernant un SAF résultant d'une exposition professionnelle n'a été trouvée dans la littérature scientifique. De plus, il n'y a pas d'évidences que l'inhalation ou le contact cutané peut produire des symptômes d'intoxication. L'inhalation de vapeurs d'alcool éthylique ne conduit pas à une augmentation importante de la concentration sanguine. Chez l'animal Inhalation L'inhalation d'alcool éthylique à des concentrations de 10 000 et 16 000 ppm 6 heures par jour pendant 19 jours de gestation ne s'est pas avérée tératogène et n'a pas causé d'effet comportemental postnatal chez le rat. Un effet embryotoxique ou foetotoxique (modifications neurochimiques) ainsi qu'une faible toxicité maternelle (diminution de la consommation d'eau et d'aliments) ont été rapportés à 16 000 ppm (Nelson et al., 1988). Dans une étude similaire, l'exposition de rats à des concentrations allant jusqu'à 20 000 ppm n'a pas mis en évidence d'effet tératogène malgré une forte toxicité maternelle à 20 000 ppm (Nelson et al., 1985). Ingestion Certaines études chez la souris et le rat, effectuées à des doses très élevées, ont montré un effet sur le poids foetal, une augmentation des variations squelettiques ou un effet tératogène. Cependant, il est probable que les doses administrées ont causé une importante toxicité maternelle, due à une diminution significative de la consommation de nourriture. Ceci est un facteur important à considérer puisque la malnutrition peut entraîner une diminution du poids des foetus et des rejetons ainsi que des effets postnataux. Les doses utilisées dans les études posent un problème d'interprétation des résultats, car elles sont largement en excès de la dose maximale recommandée par l'OCDE dans les protocoles standard d'évaluation de la toxicité sur le développement ou la reproduction, qui est de 1 g/kg/jour (OCDE 414 et 416). À titre d'exemple, une eau de boisson contenant 5 % d'alcool éthylique administrée lors de tests correspond à une dose d'environ 10 à 12 g/kg/jour, soit plus de 10 fois la dose maximale recommandée par l'OCDE. De plus, cette dose comble environ 35 % des besoins caloriques quotidiens, ce qui entraîne une malnutrition. Les effets observés par voie orale se produisent à des doses produisant des concentrations sanguines d'alcool éthylique qui ne peuvent être atteintes que par la consommation délibérée de boissons alcoolisées.
Chez l'humain
Une consommation importante et prolongée d'alcool éthylique pendant la grossesse peut être la cause d'un accroissement du risque d'anomalies connues sous le terme de syndrome d'alcoolisme foetal ou SAF. L'identification du SAF est basée sur un groupe de signes cliniques tel un retard de croissance prénatal ou postnatal, une atteinte du système nerveux central (retards du développement, troubles du comportement, troubles d'apprentissage, etc.), malformations craniofaciales (traits faciaux caractéristiques tels que: raccourcissement des fentes palpébrales, minceur de la lèvre supérieure ou certains autres symptômes), malformations cardiaques et anomalies squelettiques. Il est clairement démontré que ce syndrome se manifeste chez les mères consommant régulièrement de l'alcool.
Aucune donnée concernant un SAF résultant d'une exposition professionnelle n'a été trouvée dans la littérature scientifique. De plus, il n'y a pas d'évidences que l'inhalation ou le contact cutané peut produire des symptômes d'intoxication. L'inhalation de vapeurs d'alcool éthylique ne conduit pas à une augmentation importante de la concentration sanguine. Chez l'animal
Inhalation
L'inhalation d'alcool éthylique à des concentrations de 10 000 et 16 000 ppm 6 heures par jour pendant 19 jours de gestation ne s'est pas avérée tératogène et n'a pas causé d'effet comportemental postnatal chez le rat. Un effet embryotoxique ou foetotoxique (modifications neurochimiques) ainsi qu'une faible toxicité maternelle (diminution de la consommation d'eau et d'aliments) ont été rapportés à 16 000 ppm (Nelson et al., 1988). Dans une étude similaire, l'exposition de rats à des concentrations allant jusqu'à 20 000 ppm n'a pas mis en évidence d'effet tératogène malgré une forte toxicité maternelle à 20 000 ppm (Nelson et al., 1985).
Ingestion
Certaines études chez la souris et le rat, effectuées à des doses très élevées, ont montré un effet sur le poids foetal, une augmentation des variations squelettiques ou un effet tératogène. Cependant, il est probable que les doses administrées ont causé une importante toxicité maternelle, due à une diminution significative de la consommation de nourriture. Ceci est un facteur important à considérer puisque la malnutrition peut entraîner une diminution du poids des foetus et des rejetons ainsi que des effets postnataux. Les doses utilisées dans les études posent un problème d'interprétation des résultats, car elles sont largement en excès de la dose maximale recommandée par l'OCDE dans les protocoles standard d'évaluation de la toxicité sur le développement ou la reproduction, qui est de 1 g/kg/jour (OCDE 414 et 416). À titre d'exemple, une eau de boisson contenant 5 % d'alcool éthylique administrée lors de tests correspond à une dose d'environ 10 à 12 g/kg/jour, soit plus de 10 fois la dose maximale recommandée par l'OCDE. De plus, cette dose comble environ 35 % des besoins caloriques quotidiens, ce qui entraîne une malnutrition.
Les effets observés par voie orale se produisent à des doses produisant des concentrations sanguines d'alcool éthylique qui ne peuvent être atteintes que par la consommation délibérée de boissons alcoolisées.
Développement postnatal
Deux études ont été faites chez le rat par inhalation pendant la gestation. La première (10 000 ppm, 7 heures par jour) n'a pas montré d'atteinte alors que dans la seconde (10 000 et 16 000 ppm, 7 heures par jour) certaines modifications ont été observées. Ces études ne permettent pas d'identifier, hors de tout doute, une conséquence postnatale de l'exposition prénatale par inhalation. Cependant, plusieurs études chez le rat et la souris exposés par voie orale montrent un effet postnatal à des doses élevées. D'autres études n'ont pas montré d'effet.
Il n'existe pas de données suggérant un effet possible relié à l'inhalation de vapeurs. Toutefois, les études chez l'humain et surtout chez l'animal indiquent que l'ingestion de fortes doses peut affecter la fertilité des mâles et des femelles.
L'alcool éthylique est excrété dans le lait maternel. Le rapport des concentrations lait / sang avoisine l'unité.La demi-vie dans le lait est d'environ 3 heures (pour une ingestion de 0,6 g d'alcool à 15 % en 5 minutes).Une alcoolémie élevée, supérieure à 1g/l, peut causer une abolition du réflexe d'éjection du lait à la succion.
Il n'y a aucune donnée suggérant un effet cancérogène relié à l'inhalation des vapeurs d'alcool éthylique.Toutefois, plusieurs études indiquent que l'ingestion prolongée de quantités importantes de boissons alcoolisées, en même temps que le tabagisme, accroît la fréquence des cancers du pharynx, du larynx, de l'oesophage et du foie.
Aucune conclusion définitive ne peut être tirée concernant la mutagénicité. De nombreuses études in vivo et in vitro ont donné des résultats négatifs; toutefois, certaines ont montré des résultats positifs par des voies d'exposition (ex. ingestion) et à des concentrations fortes non rencontrées en milieu de travail.
L'irritation des membranes muqueuses.
En milieu de travail, il existe peu de données concernant l'interaction de l'alcool inhalé et l'exposition à d'autres produits. Toutefois, il est bien connu que la consommation d'alcool est dangereuse lorsqu'elle est accompagnée d'une consommation de drogues, de sédatifs, de somnifères, d'autres médicaments et l'absorption de certains produits chimiques.
Humain (ingestion)
Augmentation :
Diminution :
Animal (ingestion)
DL50
CL50
Mise à jour : 2001-11-19
Population sensible
Il existe une sensibilité plus grande à l'ingestion d'alcool éthylique chez une proportion importante d'asiatiques qui se manifeste par l'accentuation de la rougeur cutanée («flushing»). Des données indiquent qu'une différence de sensibilité est également possible lorsqu'il y a un contact cutané.
Relation dose-effet (par ingestion)
(Traduit et adapté de : Bakerman, P., Bakerman, S. et Strausbauch, P., Bakerman's abc's of interpretive laboratory data., 3rd ed, Myrtle Beach, SC : Interpretive Laboratory Data, 1994)
REMARQUES :
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant au moins 20 minutes. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer immédiatement les vêtements contaminés. Rincer la peau avec de l’eau. Mouiller abondamment les vêtements contaminés.
IngestionNe PAS faire vomir. Rincer la bouche avec de l’eau. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
Mise à jour : 2021-05-27
Danger
Liquide et vapeurs très inflammables (H225) Provoque une irritation des yeux (H320)
Divulgation des ingrédients
Commentaires : La classification de ce produit s'applique aux voies d'exposition habituellement rencontrées en milieu de travail (inhalation et contact cutané). Les effets sur la reproduction résultant de la consommation de boissons alcoolisées n'ont donc pas été pris en considération dans cette évaluation.
Mise à jour : 2004-11-30
Classification
Numéro UN : UN1170
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.