Répertoire toxicologiqueRépertoire toxicologiqueFiche complète
CAS Number : 13838-16-9
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Formule moléculaire brute : C3H2ClF5O
Noms français :
Noms anglais :
Agent anesthésiant
Mise à jour : 1986-05-28
Liquide volatil, incolore à odeur éthérée
Mise à jour : 2001-11-29
Mise à jour : 1994-05-15
InflammabilitéCe produit est ininflammable.
Techniques spécialesPorter un appareil respiratoire autonome muni d'un masque facial complet.
Mise à jour : 2000-01-05
Présentement, l'IRSST n'a pas de méthode d'analyse pour ce contaminant.L'IRSST recommande la méthode 29 de OSHA.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST13838-16-9.html
StabilitéCe produit est instable dans les conditions suivantes: Lorsqu'il est chauffé jusqu'à sa décomposition, il peut émettre des gaz toxiques (phosgène, chlorure d'hydrogène, fluorure d'hydrogène).
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances: Les agents oxydants forts, certains plastiques et caoutchouc.
Produits de décompositionInformation non disponible
Porter un appareil de protection des yeux et en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.
Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit bien ventilé.Conserver à l'abri des matières oxydantes.
Absorber avec du papier, du sable ou de la sciure de bois. Mettre dans un contenant hermétique.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2002-02-11
Ce produit est absorbé principalement par la voie respiratoire.
Distribution
Métabolisme
Excrétion
Demi-vie
Mise à jour : 2000-06-28
Chez l'animal, ce produit est irritant pour les yeux.
Mise à jour : 1993-01-06
Si inhalé: stimulation des sécrétions salivaires et bronchiques; étourdissements, nausées, vomissements, frissons, hyperthermie, relaxation des muscles squelettiques, anesthésie; dépression respiratoire, bronchodilatation; dépression cardio-vasculaire, hypotension, arythmie, convulsions.
Atteinte hépatique (nécrose). Note: on administre habituellement ce produit avec du protoxyde d'azote.
Mise à jour : 2005-05-19
Ce produit peut causer de la sensibilisation respiratoire.
Aucune donnée concernant la sensibilisation cutanée n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire (asthme) chez un anesthésiste qui administrait plusieurs gaz anesthésiants dont l'enflurane. Les symptômes se manifestaient de huit à douze heures après l'exposition à l'enflurane. Il n'avait aucun symptôme avec les autres gaz. Chaque crise d'asthme demandait un traitement d'urgence. Lorsqu'il n'était pas exposé à l'enflurane, il était asymptomatique. Des tests de provocation bronchique à l'enflurane ont provoqué des réponses positives environ onze heures plus tard. Des tests cutanés à différents allergènes respiratoires se sont avérés négatifs. Cependant, le patient avait déjà eu des problèmes respiratoires (rhinite saisonnière et asthme) durant son enfance.
Mise à jour : 2009-11-19
PlacentaAprès l'anesthésie de femmes enceintes avec 0,5 ou 1,0 % d'enflurane, celui-ci a été mesuré dans les veines ombilicale et maternelle (Abboud et al., 1985).
Développement prénatal
Aucune étude n'a été identifiée chez l'humain.
Halsey (1981) a rapporté une diminution du poids foetal chez le rat (20 ppm; 8 heures/jour; 28 jours pré-accouplement et pendant toute la gestation).
Monk et al. (1982) ont répété l'étude précédente à une concentration de 200 ppm et n'ont pas observé d'effets néfastes.
Une étude de Green et al. (1982) chez le rat (200 ppm; 8 heures/jour; 5 jours/semaine; 28 jours pré-accouplement et pendant toute la gestation) a montré une augmentation des anomalies squelettiques mineures. Strout et al. (1977) ont noté une diminution du poids foetal mais aucun effet sur la taille des portées (10,7 et 63,7 ppm; 8 heures/jour; jours 1 à 19 de la gestation). L'étude était limitée à ces deux paramètres.
Wharton et al. (1981) ont effectué trois études. Dans la première, des anomalies squelettiques mineures ont été observées ainsi qu'une maturation rénale retardée à 10 000 ppm (100, 1 000 et 10 000 ppm; 4 heures/jour; 7 jours/semaine; 21 jours pré-accouplement et jours 0 à 17 de la gestation). À cette dose, les mères étaient légèrement anesthésiées. Dans la seconde étude (mêmes conditions sauf que les mères étaient exposées aux jours 6 à 15 de la gestation seulement), les mères ont montré une réduction du gain de poids, alors que le poids foetal était réduit et qu'on observait une augmentation des anomalies squelettiques et viscérales mineures ainsi qu'une anomalie externe (fente palatine). Dans la troisième étude, les mâles ont été exposés (100, 1 000 et 10 000 ppm (5 500 ppm après 5,5 semaines); 4 heures/jour; 5 jours/semaine; pendant 11 semaines). Aucun effet néfaste n'a été observé.
Aucun effet tératogène et aucun effet sur le poids des foetus n’ont été observés chez des rats (500 et 12 500 ppm, 1 heure/jour ; jours 9 à 14 de la gestation) et chez des souris (500 et 7 500 ppm ; 1 heure/jour ; jours 7 à 12 de la gestation) (Saito et al., 1974).
Une étude préliminaire chez 8 rats a rapporté une diminution du poids foetal moyen mais aucune anomalie squelettique ou externe (3 200 ppm; 8 heures/jour; 7 jours/semaine; jours 1 à 21 de la gestation) (Pope et Persaud, 1977).
Mazze et al. (1986) n’ont observé aucun effet tératogène, mais une diminution faible du poids foetal (groupes exposés aux jours 8 à 10 et 14 à 16 seulement) chez des rats exposés à une concentration anesthésiante pour la mère (16 500 ppm; 6 heures/jour; jours de gestation 8 à 10 ou 11 à 13 ou 14 à 16).
Natsume et al. (1990) ont exposé des souris à de l'enflurane (concentration inconnue, jour 11 de la gestation ; pendant 8 heures). Ils ont observé une augmentation de l'incidence de la fente palatine chez les foetus prélevés le jour 18 de la gestation. Cependant, il est impossible de conclure à cause de l'absence de données quantitatives et de la concentration inconnue d'enflurane utilisée.
Une étude préliminaire chez le lapin (0, 35 000 ppm; 1 heure par trimestre de la gestation) rapporte une augmentation des anomalies, sans préciser lesquelles. De plus, aucune analyse statistique n'est mentionnée.
Développement postnatalAprès l'anesthésie de femmes enceintes avec 0,3 à 1,0 % d'enflurane, Abboud et al. (1985) et Stefani et al. (1982) n’ont observé aucun effet neurocomportemental chez des nouveau-nés âgés de 2 et 24 heures.
Chez des rats exposés (10,7 et 63,7 ppm; 8 heures/jour; jours 1 à 19 de la gestation), Strout et al. (1977) n’ont pas trouvé d’effet sur le poids des ratons à l’âge de 7, 14 ou 21 jours suite à l’exposition à 10,7 ppm. Le poids était diminué à l’âge de 7 jours, mais pas à 14 ou 21 jours, pour l’exposition à 63,7 ppm.
Peters et Hudson (1982), ont effectué plusieurs tests neurocomportementaux. Des effets significatifs sur l’apprentissage des souriceaux ont été observés dans le test du labyrinthe aux semaines postnatales 4, 8 et 14 (1 500 ppm ; 6 heures/jour ; jours 0 à 20 de la gestation).
Effet sur la reproduction
Aucun effet histopathologique dans les testicules n’a été observé chez des rats exposés à 20 ou 200 ppm (8 heures/jour; 5 jours/semaine; 100 jours) (Monk et al., 1982; Halsey, 1981).
Aucun dommage testiculaire n’a été observé après l'exposition de souris pendant et après la gestation (100, 1 000 et 10 000 ppm ; 4 heures/jour ; jours 12 à 19 de la gestation et à partir de l’âge de 5 jours jusqu’à 73 jours (Baden et al.,1980).
On a observé une augmentation des spermatozoïdes anormaux chez des souris exposées à 12 000 ppm (1 200 et 12 000 ppm; 4 heures/jour pendant 5 jours), 28 jours après la fin de l'exposition (Land et al., 1981).
Après une exposition à 3 000 ppm (4 heures/jour ; 5 jours/semaine ; 18 mois), Baden et al.(1982) n’ont observé aucun effet histopathologique sur les spermatozoïdes et les testicules.
Effet hormonal
Aucun effet sur les concentrations sériques de la testostérone, de l'hormone lutéinisante ou de l'hormone folliculo-stimulante n’a été observé chez les rats mâles ( 50 ppm pendant 9 jours, 500 ppm pendant 11 jours ou 1 000 ppm pendant 3 jours; 6 heures/jour) (Cameron et al. , 1983).
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) considère que l'exposition aux anesthésiques volatils est inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'homme.
Une étude de Baden et al. (1982) indique que l’exposition prolongée n’a pas entraîné d’incidence accrue de cancer chez les souris (3 000 ppm ; 4 heures/jour ; 5 jours/semaine ; 78 semaines).Une étude par exposition intermittente est arrivée à la même conclusion (625, 2 500 et 10 000 ppm ; jours 11, 13, 15, 17 de la gestation, puis exposition des souriceaux tous les deux jours à raison de 24 expositions) (Eger et al., 1978).
En cas d'ingestion, voir un médecin.
En cas d'inhalation des vapeurs, amener la personne dans un endroit aéré. Si elle ne respire plus, pratiquer la respiration artificielle. Lui donner de l'oxygène, la maintenir au chaud et la transférer au service médical d'urgence le plus près.
Mise à jour : 1999-11-01
Attention
Provoque une sévère irritation des yeux (H319)
Divulgation des ingrédients
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.