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Identification

Description


Formule moléculaire brute : Be

Principaux synonymes

Noms français :

  • Béryllium
  • Béryllium (métal)
  • Glucinium

Noms anglais :

  • Beryllium
  • Beryllium (metal)
Commentaires

Pour de l'information supplémentaire concernant le béryllium, (brochures, rapports, bibliographie sélective, par exemple) consulter le dossier béryllium, dans la section prévention du site Internet de la CNESST, à l'adresse suivante :

https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/identifier-corriger-risques/liste-informations-prevention/beryllium

Utilisation et sources d'émission 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Le béryllium pur ne se trouve pas dans la nature, il se trouve sous forme de minerais dont principalement la bertrandite, un silicate, et le béryl, un aluminosilicate, minerais non exploités au Québec. Le béryllium est à la fois dur et léger. Il est non magnétique et il a des propriétés telles une bonne conductivité thermique et électrique et une bonne résistance à la fatigue et au frottement. Son utilisation sous forme de métal pur est limitée à des secteurs très spécialisés tels que l'aérospatial et le nucléaire qui ont d'abord tiré profit de ses propriétés. Ses principales utilisations sont aujourd'hui sous forme d'alliages, dont principalement des alliages de cuivre, d'aluminium et de nickel. Même à de faibles teneurs en béryllium, ces alliages ont des propriétés mécaniques, électriques et thermiques améliorées. Le béryllium est aussi un additif des alliages de magnésium, où une très faible quantité (environ 0,001 %) permet d'en réduire l'inflammabilité.

Le béryllium métallique a d'abord été utilisé :

  • comme matériau de structure des fusées et satellites
  • pour la fabrication de miroirs de satellites
  • comme modérateur de neutrons et réflecteur dans les réacteurs nucléaires
  • pour la fabrication de fenêtres de tubes à rayons-X et de moniteurs de radiation
  • pour la fabrication de supports d'optique.

Les alliages cuivre-béryllium (contenant jusqu'à 4 % de béryllium, mais en général moins de 2 %) sont dotés des propriétés énumérées ci-dessus, sont résistants à la traction et ne provoquent pas d'étincelle. Ils servent :

  • en électronique et en microélectronique pour la fabrication de ressorts, contacts ou autres pièces, qu'on peut trouver notamment dans les véhicules, les appareils domestiques et les ordinateurs
  • en aéronautique, pour certaines pièces de freins, du moteur ou du train d'atterrissage
  • pour la fabrication de matrices pour le moulage du plastique par injection
  • pour la fabrication de pièces d'équipements spécialisés : outils anti-étincelles, électrodes de soudage par résistance (non consommable), pièces de machine-outil
  • en télécommunication, pour l'enveloppe de répéteur des câbles transocéaniques
  • dans le sport de compétition, pour les bâtons de golf et cadres de vélo.

Les alliages d'aluminium-béryllium proprement dits contiennent entre 20 et 62 % de béryllium. Leur utilisation demeure réservée à des applications spécialisées, telles que :

  • les matériaux de structure d'avion et les pièces d'avionique
  • les étriers de freins de voiture de Formule-1
  • des pièces d'équipement de précision.

D'autres alliages d'aluminium contiennent du béryllium mais à des teneurs beaucoup plus faibles (moins de 0,07 %). Ils sont utilisés entre autres dans le secteur de l'aéronautique comme matériau de structure, mais ont aussi de nombreuses autres utilisations, là où une résistance accrue est requise. Les alliages de nickel-béryllium ont des teneurs en béryllium généralement inférieures à 2 % mais pouvant atteindre 25 % pour certains d'entre eux. Ils sont utilisés :

  • en électronique pour la fabrication de ressorts ou autres pièces qu'on peut trouver dans les appareils domestiques ou les véhicules
  • pour la fabrication de pièces d'équipements spécialisés
  • comme alliage en dentisterie, en remplacement des alliages précieux.

D'autre part, on trouve du béryllium dans l'environnement mais à de très faibles concentrations. Aux États-Unis, la concentration moyenne en béryllium dans l'air ambiant est évaluée à 0,00003 µg/m³ et à 0,0002 µg/m³ dans les villes. La principale source de béryllium dans l'atmosphère est la combustion de charbon et de produits pétroliers, le charbon en contenant naturellement en moyenne de 1,8 à 2,2 µg/g et l'huile pouvant en contenir jusqu'à 100 µg/l. Ces émissions sont vraisemblablement sous forme de particules d'oxyde de béryllium.

Références

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  • ▲82.  IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, A Review of Human Carcinogens: Arsenic, Metals, Fibres, and Dusts. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 100C. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (2012).   http://monographs.iarc.fr/
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  • ▲83.  IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Beryllium, cadmium, mercury, and exposures in the glass manufacturing industry. IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans, Vol. 58. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (1993).   https://monographs.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/06/mono58.pdf
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  • ▲86.  INTERNATIONAL PROGRAMME ON CHEMICAL SAFETY, ENVIRONMENTAL HEALTH CRITERIA 106 , BERYLLIUM. Genève : World Health Orgnization. (1990). EHC106.   http://www.inchem.org/documents/ehc/ehc/ehc106.htm

Autres sources d'information

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  • International Labour Office, Encyclopaedia of occupational health and safety : A-K. Vol. 1, 3rd ed. Geneva : ILO. (1983). [RR-003002]
  • Friberg, L., Norsberg, G.F. et Vouk, V.B., Handbook on the toxicology of metals. 3nd ed.. New York : Elsevier. (2007). [RM-515001]
  • IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks of Chemical to Humans, Some metals and metallic compounds. IARC monographs on the evaluation of the carcinogenic risk of chemicals to humans, Vol. 23. Lyon : International Agency for Research on Cancer. (1980).   https://monographs.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/06/mono23.pdf
    http://www.iarc.fr
  • États-Unis. Department of Energy, «Chronic beryllium disease prevention program; final rule (10 CFR part 850).» Federal Register. Vol. 64, no. 235. (1999).   http://tis.eh.doe.gov/be/

La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.