Répertoire toxicologiqueFiche explicative
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Le titre de la fiche dépend de la façon dont a été faite la recherche. Par exemple, la recherche par nom exact ou par nom approximatif affiche le nom utilisé comme titre de la fiche, alors que la recherche par numéro CAS, par numéro UN ou par formule moléculaire brute, par exemple, affiche le « nom français » de la banque de données.
Ce nom est suivi du numéro CAS correspondant au produit. L'emploi de ce numéro facilite la recherche d'information sur un produit donné et permet de s'assurer que l'information y est liée spécifiquement. Obligatoire pour identifier clairement un ingrédient sur une fiche signalétique commerciale, le numéro CAS est aussi utilisé dans l'annexe I du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), dans d'autres règlements et dans de nombreuses sources d'information liées aux produits chimiques.
Voir aussi les instructions de recherche.
La section Identification comporte plusieurs items qui permettent de bien identifier le produit dont il est question dans la fiche : nom, numéro CAS, numéro UN, formule moléculaire brute, synonymes français et anglais de même que les principales utilisations et sources d'émission du produit en milieu de travail.
Le numéro UN est affiché s'il est spécifiquement associé à la substance. Voir aussi dans la section Réglementation, sous Règlement sur le transport des marchandises dangereuses (TMD).
La formule moléculaire brute n'est donnée que pour les substances pures. Pour les mélanges complexes, comme les distillats de pétrole (solvant Stoddard, éther de pétrole, etc.), les minéraux, ou d'autres mélanges, comme les fumées de soudage, la composition peut être précisée dans les Commentaires.
La liste des synonymes n'affiche au plus que trois des noms français du produit et deux des noms anglais, selon un ordre préétabli. Cependant, pour chaque produit, la banque de données comporte une liste de synonymes cachée. Le moteur de recherche utilise cette liste ce qui donne la possibilité de faire une recherche en utilisant, par exemple, un nom commercial de la substance, un autre nom usuel ou un autre nom chimique.
De l'information complémentaire aidant à l'identification du produit, ou concernant une situation particulière où le produit est émis, est ajoutée au besoin. Ainsi, dans certains cas, afin d'éviter la confusion, l'identité, la pureté, ou la qualité du produit peuvent être précisées. De même, des renvois à des fiches de produits similaires ou de la même famille peuvent être suggérés. En effet, lorsqu'il s'agit d'un produit disponible à différentes concentrations (solution d'acide ou de base), ou sous différentes formes (métal solide, ou poudre de métal, comme le béryllium), il peut être plus approprié de consulter ces autres fiches, les risques, entre autres, pouvant être différents.
De façon générale, les principales utilisations du produit en milieu de travail sont d'abord indiquées par ordre d'importance et, lorsque l'information est disponible, plus spécifiquement dans le milieu de travail québécois. On y décrit dans quels secteurs d'activité et dans quelles conditions (procédé, manipulation, produit de décomposition, constituant courant de l'atmosphère) le produit peut être émis dans l'air en milieu de travail.
L'apparence décrite correspond à celle du produit à la température dite normale (20 °C).
Cette section présente une analyse de la relation entre l'exposition au produit en milieu de travail et plusieurs des données présentées dans les autres sections de la fiche.
Les caractéristiques de l'exposition sont élaborées principalement pour les produits ayant des valeurs d'exposition admissibles dans l'air, que ce soit une VEMP, une VECD ou une valeur plafond, selon l'annexe I du RSST .
Les propriétés physiques du produit à la température dite normale (20 °C), de même que l'usage qu'on en fait habituellement dans le milieu de travail, définissent les types pertinents d'exposition (gaz, vapeur, liquide, poussières, fumées ou brouillards) et leur importance relative.
La limite de détection olfactive est utilisée comme point de repère. L'odeur d'un produit peut, en principe, être un moyen pratique d'en détecter la présence dans l'air. Une brève analyse donne les balises de l'utilisation de l'odeur comme moyen d'avertissement : la présence ou non d'odeur, la possibilité de fatigue olfactive et un écart suffisant avec les valeurs d'exposition admissibles, de DIVS et la LIE.
De même, les propriétés du produit à la température dite normale (20 °C) sont analysées pour évaluer les risques d'atteindre ces mêmes valeurs (VEMP, VECD, valeur plafond, DIVS, et LIE) en cas de fuite ou de déversement.
L'importance de l'exposition à un brouillard, à des fumées ou à des poussières dépend davantage des conditions d'utilisation que des propriétés du produit. Ainsi, selon les utilisations décrites précédemment, les types d'opérations pouvant produire du brouillard, des fumés ou un nuage de poussières sont mis en relation avec les valeurs d'exposition, de DIVS et les risques d'incendie et d'explosion, selon les propriétés du produit.
Les propriétés physiques pertinentes du produit sont mises en relation avec ses effets toxiques possibles et les premiers secours en cas de contact accidentel de la peau avec le produit.
La valeur rapportée est celle de la publication « Documentation for immediately dangerous to life or health concentrations (IDLHS) », citée en référence. Cependant, pour certains produits, cette valeur peut avoir été fixée non pas en fonction d'un danger pour la santé mais plutôt en fonction d'un danger pour la sécurité. Ainsi, pour plusieurs liquides inflammables tels que l'acétone, l'alcool éthylique et l'alcool isopropylique, cette valeur est fixée à 10 % de la LIE. Voir DIVS.
Les données présentées sont référencées et proviennent de différentes sources documentaires jugées fiables (voir Références). Dans la majorité des cas, elles s'appliquent au produit pur. Les propriétés physiques qui sont mentionnées sont celles devant être divulguées sur une fiche signalétique et celles qui sont utiles, par exemple pour évaluer les risques d'exposition, déterminer les moyens de protection appropriés ou justifier la classification SIMDUT du produit. La mention « sans objet » signifie que cette propriété ne peut s'appliquer pour ce produit. Par exemple, il n'y a pas de valeur de pH pour un produit insoluble dans l'eau, il n'y a pas de limite de détection olfactive pour un produit inodore. Pour certains produits, des propriétés peuvent être manquantes, les données n'ayant pas été trouvées dans les sources documentaires consultées au moment de la mise à jour de la fiche. Pour plus d'information concernant la signification de ces données, le Guide d'utilisation d'une fiche de données de sécurité peut être consulté.
Le degré et les conditions d'inflammabilité et d'explosibilité du produit sont décrits, appuyés par des références. Les précautions de manipulation, d'entreposage et les procédures en cas de fuite et de déversement en découlent.
Tout comme pour les données physiques, les données sur les risques d'incendies proviennent de différentes sources documentaires. Dans la majorité des cas, elles s'appliquent au produit pur. Les données présentées déterminent la classification SIMDUT du produit concernant l'inflammabilité et les précautions à prendre pour la manipulation et l'entreposage du produit. Pour plus d'information concernant la signification de ces données, le Guide d'utilisation d'une fiche de données de sécurité peut être consulté.
Les techniques et moyens d'extinction dépendent des propriétés du produit (solubilité dans l'eau, volatilité, réactivité, toxicité, etc.) et des propriétés des produits de combustion mentionnés à la suite.
Au Québec, conformément à l'article 44 du RSST , les substances pour lesquelles il existe une valeur d'exposition admissible dans l'air, mentionnées à l'annexe I du RSST, doivent être prélevées et analysées de manière à obtenir une précision équivalente à celle obtenue en appliquant les méthodes décrites dans le Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail. L'hyperlien mentionné renvoie à cette publication de l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST).
La surveillance biologique permet d'évaluer l'exposition d'un travailleur à un produit réglementé au Québec. Elle consiste en un examen périodique d'un ou de plusieurs milieux biologiques (sang, urine) afin d'y doser le produit lui-même ou un de ses métabolites et d'y mesurer une modification biochimique. Le Guide de surveillance biologique de l'IRSST est utilisé comme référence. Parfois, les indices proposés par d'autres organismes ou auteurs peuvent être présentés à titre indicatif (ACGIH, DFG, OMS, Lauwerys).
Les principes de santé et sécurité sur lesquels est basée la LSST en vigueur au Québec visent « l'élimination à la source même des dangers pour la santé, la sécurité et l'intégrité physique des travailleurs ». Selon l'article 39 du RSST, autant que possible, les matières dangereuses qui sont source de gaz, de fumées, de vapeurs, de poussières ou de brouillards doivent être remplacées par des matières qui ne le sont pas ou, sinon, qui le sont moins. La substitution est l'un des moyens à privilégier pour réduire le danger à la source. L'information présentée est issue d'études qui respectent ces principes de santé et de sécurité.
On ne trouve de l'information que pour certains produits dont des solvants cancérogènes (chlorure de méthylène, trichloroéthylène, perchloroéthylène), des produits dont les vapeurs sont particulièrement toxiques (mercure) ou des produits qui ont des effets toxiques particuliers (béryllium, toluène).
Cette section concerne surtout les contaminants visés par l'annexe I du RSST , règlement en vigueur au Québec. Les valeurs d'exposition admissibles (VEMP, VECD ou valeur plafond) sont celles qui sont mentionnées dans la dernière version de ce règlement.
En ce qui concerne le choix, l'ajustement, l'utilisation et l'entretien des équipements de protection respiratoire, le RSST réfère à la norme CSA Z94.4-93 Choix, entretien et utilisation des respirateurs.
Selon l'article 45 du RSST, les appareils de protection respiratoire pouvant être utilisés au Québec sont identifiés dans le Guide sur la protection respiratoire, qui peut être consulté en ligne. Pour la majorité des contaminants le guide fait lui-même référence aux appareils de protection respiratoire ayant un numéro d'homologation attribué par NIOSH, tel que mentionné dans notre fiche de renseignements.
Le choix d'un équipement de protection respiratoire doit être fait selon une démarche qui tient compte de plusieurs paramètres. Pour de nombreux produits, notamment ceux qui ont une valeur d'exposition admissible dans l'air selon l'annexe I du RSST, sont indiqués les appareils de protection respiratoire requis pour différentes situations,
soit en présence d'une concentrationconnue du contaminant dans l'air :
soit en d'autres situations :
Pour plus d'information, l'organigramme de sélection d'un appareil de protection respiratoire du Guide sur la protection respiratoire peut être consulté en ligne. Pour les cas plus complexes, notamment lorsqu'il y a exposition à plusieurs contaminants, il ne faut pas hésiter à consulter un intervenant expérimenté ou communiquer avec le Répertoire toxicologique.
Les gants recommandés visent l'utilisation du produit pur à la température dite normale (20 °C) à moins d'indication contraire. Ne sont mentionnés que les types de gants qui résisteront à une journée complète de travail, selon les données de taux de perméation et de temps de claquage disponibles dans la littérature. Cependant, les autres équipements de protection de la peau qui pourraient être adéquats si, par exemple, le produit est dilué ou si la durée d'utilisation est courte ou ponctuelle, ne sont pas mentionnés. Dans ces cas ou lorsque le produit est utilisé en mélange, il est plutôt conseillé de consulter un intervenant expérimenté ou communiquer avec le Répertoire toxicologique.
En plus des gants, d'autres équipements de protection de la peau sont parfois nécessaires. Par exemple, des combinaisons couvrant tout le corps peuvent être recommandées notamment pour les produits corrosifs ou les substances pouvant être absorbées significativement par la peau. La recommandation concernant le port de tels équipements dépend des voies d'exposition, des effets mentionnés dans la section portant sur les propriétés toxicologiques du produit et des caractéristiques de l'exposition.
En ce qui concerne les appareils de protection des yeux et du visage pouvant être utilisés au Québec, le RSST se réfère à la norme CAN/CSA Z94.3-92. Les types d'appareils sont recommandés en fonction des propriétés corrosives, irritantes ou autrement toxiques du produit et en fonction du type d'équipement de protection respiratoire recommandé.
Pour les produits chimiquement instables, les énoncés sont en lien, entre autres, avec les critères de classification des matières réactives inflammables, catégorie SIMDUT B6, ou des matières dangereusement réactives, catégorie SIMDUT F. Pour les produits considérés comme chimiquement stables, les conditions qui peuvent amener une décomposition dangereuse du produit sont décrites. Sont mentionnées les conditions couramment rencontrées en milieu de travail (le contact avec l'humidité, une élévation de température, l'entreposage prolongé à la lumière), qui entraînent, par exemple, l'émission de gaz inflammable ou toxique, la formation d'un composé instable ou la polymérisation du produit.
On y mentionne la liste des produits ou familles de produits avec lesquels la substance réagit dangereusement, immédiatement et vigoureusement, en lien avec les précautions à prendre lors de la manipulation et de l'entreposage. On ajoute, selon les cas, des données de réactivité complémentaires qui ne présentent pas un danger immédiat mais qui devraient être considérées lors de l'entreposage (corrosion des métaux, décomposition des matériaux, réactions amenant l'émission graduelle de gaz dangereux par leur toxicité ou parce que leur accumulation présente un risque d'incendie ou d'explosion).
Les produits de décomposition sont énumérés, de même que les conditions qui prévalent à cette décomposition. Lorsqu'il s'agit de décomposition thermique, la température de décomposition est spécifiée lorsqu'elle est connue. Sont habituellement mentionnés, les composés instables qui pourraient présenter un risque d'explosion, tels que les peroxydes et les principaux gaz dangereux émis, notamment les asphyxiants simples et les gaz toxiques.
Y sont mentionnées les réactions se produisant au contact d'un produit spécifique qui peuvent survenir dans des conditions particulières, par exemple, une réaction qui a lieu à très haute température ou sous atmosphère enrichie en oxygène. Ces données peuvent être utiles pour déterminer les précautions à prendre lors d'utilisation spécialisée du produit.
Les éléments énoncés sont déterminés par les propriétés d'inflammabilité, de réactivité et de toxicité du produit. Selon les cas, la catégorie de matières dangereuses à laquelle le produit appartient est identifiée. On fait référence aux normes et règlements applicables au Québec pour la manipulation des produits dangereux (RSST, CNPI, NFPA). Par exemple, pour la manipulation des liquides inflammables, le RSST fait référence à la norme NFPA 30-1996. Des normes plus spécifiques peuvent aussi être énoncées, par exemple le NFPA 77 pour le contrôle de l'électricité statique.
Comme pour les précautions de manipulation, les éléments énoncés pour l'entreposage des produits sont déterminés par les propriétés d'inflammabilité, de réactivité et de toxicité du produit. Selon les cas, la catégorie de matières dangereuses à laquelle le produit appartient est identifiée. On fait référence aux normes et règlements applicables au Québec pour l'entreposage des produits dangereux soit le RSST, les règles de ségrégation prévues par le CNPI, et les différentes normes NFPA.
Les éléments énoncés correspondent aux précautions à prendre en cas de déversement dans le milieu de travail en général et qui ne constitue pas un danger pour la sécurité publique ou l'environnement. Dans ces cas, on en réfèrera à l'autorité compétente. Les précautions à prendre sont fonction des propriétés chimiques et toxicologiques du produit et peuvent aussi varier, entre autres, selon la quantité déversée ou l'endroit du déversement.
La disposition des déchets n'étant pas régie par la CNESST, des précisions peuvent être obtenues en communiquant avec les différentes instances gouvernementales concernées. Selon le type de déchet, la quantité ou le lieu de l'établissement, la disposition peut être de juridiction municipale, provinciale ou fédérale.
Cette section regroupe des données sur les voies d'absorption, la toxicocinétique, l'irritation et la corrosion, les effets aigus (autres que l'irritation et la corrosion), les effets chroniques, la sensibilisation, les effets sur le développement, la reproduction, l'allaitement, le cancer, la mutation, les interactions, les valeurs de DL50 et de CL50.
Vous pouvez consulter le document Notions de toxicologie pour obtenir un complément d'informations sur les principes de toxicologie.
Les voies d'absorption usuelles en milieu de travail (voie respiratoire, voie cutanée), sont indiquées. La possibilité d'absorption par ingestion est également mentionnée.
La toxicocinétique sert à comprendre le cheminement et le mécanisme d'action d'un produit dans l'organisme. Par ailleurs, elle permet d'élaborer la surveillance biologique des travailleurs exposés à certains produits.
L'information présentée provient de données obtenues chez l'homme. Les données provenant d'expérimentations animales sont utilisées pour compléter l'information.
Les données quantitatives et qualitatives concernant les principales voies d'absorption (voie respiratoire, cutanée et digestive) sont mentionnées dans cette section.
Les données concernant les principaux organes où le produit est transporté par la circulation sanguine, y compris le placenta, sont rapportées ainsi que la possibilité d'accumulation d'un produit dans certains tissus ou organes.
Le processus biochimique par lequel le produit est transformé (en métabolites) dans l'organisme est décrit dans cette section. Une brève description du mécanisme d'action toxique est présentée, lorsque ce mécanisme est connu.
Cette section présente les voies (y compris le lait maternel) par lesquelles le contaminant ou ses métabolites sont éliminés de l'organisme.
Elle permet de quantifier l'élimination du produit de l'organisme. La demi-vie représente le temps nécessaire pour éliminer 50 % du produit.
Les effets locaux de la substance, sur la peau, les yeux et les voies respiratoires, que ce soit à la suite d'une exposition aiguë ou chronique, sont présentés dans cette section. Le syndrome d'irritation bronchique (RADS), l'irritation des voies respiratoires, l'œdème pulmonaire et les gelures cutanées y sont également mentionnés.
L'irritation est un des critères de classification des substances chimiques en vertu du SIMDUT. La mention effet irritant signifie que le produit est classifié comme irritant de la peau ou des yeux selon le SIMDUT. Lorsque nous mentionnons qu'un produit peut causer l'irritation ou a un effet irritant possible, cela signifie que le produit n'est pas irritant au sens du SIMDUT car il ne répond pas aux critères de la réglementation. Toutefois, des symptômes d'irritation pourraient être observés dans certains cas.
Les effets systémiques (p. ex. : sur le foie, le système nerveux, le cœur, etc.) observés chez l'homme par suite de l'absorption du produit y sont rapportés. Puisque les voies d'exposition usuelles en milieu de travail sont les voies respiratoire et cutanée, une importance moindre est accordée aux effets observés à la suite d'une ingestion, à moins que ce ne soit pertinent (p. ex. : le plomb).
Les données expérimentales obtenues chez des volontaires, les observations faites en milieu de travail, les rapports d'intoxications accidentelles ou volontaires (l'abus de substances, les tentatives de suicide) ainsi que les études épidémiologiques sont utilisés. Dans la mesure du possible, les conditions d'exposition (concentrations, durée, etc.) causant les effets toxiques sont indiquées. S'il y a peu ou pas de données chez l'homme, les données provenant d'études chez l'animal seront mentionnées. Les effets qui sont significatifs d'un point de vue statistique sont rapportés.
Les documents consultés sont des monographies comportant des revues récentes de la littérature publiées par des organismes reconnus (ACGIH, DFG, OMS, ATSDR, etc.). Les articles publiés par des auteurs indépendants et revus par les pairs sont consultés au besoin.
Cette section présente des données sur la relation qui existe entre l'exposition à un produit et l'intensité et la diversité des effets observés.
Ces données proviennent d'études effectuées sur des volontaires dans des conditions contrôlées en laboratoire, ou de cas d'exposition en milieu de travail (accidents, intoxications). Elles servent de référence (ordre de grandeur) et ne peuvent être considérées comme une valeur absolue.
Cette section est complétée seulement s'il y a suffisamment de données. À titre informatif, vous pouvez consulter les produits suivants : sulfure d'hydrogène, monoxyde de carbone, ammoniac, chlore, styrène, toluène.
L'information disponible sur la sensibilisation respiratoire (p. ex. : l'asthme) et cutanée (p. ex. : l'eczéma) est présentée dans cette section. D'autres effets tels que la conjonctivite allergique, la rhinite allergique et le choc anaphylactique sont également indiqués.
Lorsque le produit est classé sensibilisant en vertu du SIMDUT, nous indiquons qu'il cause de la sensibilisation cutanée ou respiratoire. Cependant, il est possible qu'un produit ne soit pas classé comme sensibilisant SIMDUT mais que quelques cas isolés de sensibilisation soient cités dans la littérature scientifique. Le cas échéant, nous indiquons que le produit peut causer de la sensibilisation cutanée ou respiratoire. Lorsqu'aucune étude concernant la sensibilisation d'une substance n'a été trouvée, nous le mentionnons. Une brève revue des études, tant chez l'homme que chez l'animal, est présentée dans la section justifications des effets.
Des informations concernant la sensibilisation respiratoire sont aussi accessibles dans le site sur l'asthme professionnel de la CNESST.
L'information est accessible en affichage condensé ou détaillé. L'affichage condensé présente l'évaluation du Répertoire toxicologique à l'aide de phrases types tandis que l'affichage détaillé, plus technique, rapporte les données appuyant l'évaluation. Dans le cas particulier des effets sur le cancer, les évaluations d'autres organismes sont indiquées. Consultez cette section pour plus de détails.
Une revue exhaustive de la littérature scientifique est effectuée. Cette revue reflète l'état des connaissances scientifiques. L'évaluation du Répertoire toxicologique découle de l'analyse des études selon des critères scientifiquement reconnus.
Les études chez l'humain sont indiquées dans un premier temps, suivies de celles chez l'animal. Les études sont présentées en fonction des voies d'absorption, d'abord les études par inhalation, celles par voie cutanée puis celles par voie orale. Les études par d'autres voies seront considérées uniquement si elles sont pertinentes chez l'humain (p. ex. : un médicament administré par injection).
Cette section traite du transfert placentaire, du développement prénatal (tératogénicité, embryotoxicité et foetotoxicité) ainsi que du développement postnatal (après la naissance).
L'effet tératogène représente les malformations congénitales. L'effet embryotoxique et/ou foetotoxique concerne les effets suivants : la mort, les effets sur la croissance, la dysfonction et les risques d'avortements spontanés.
L'effet sur le développement postnatal regroupe les effets observés chez les rejetons lorsque la mère a été exposée pendant la gestation ou l'allaitement (p. ex. : retard du développement moteur, apprentissage, etc.).
Il s'agit de tout effet d'un produit interférant avec la capacité de reproduction. Ceci englobe notamment les altérations du système reproducteur mâle ou femelle, les effets néfastes sur le début de la puberté, sur la production et le transport de gamètes, sur le déroulement normal du cycle reproducteur, sur le comportement sexuel, sur la fertilité ou des modifications d'autres fonctions qui dépendent de l'intégrité du système reproducteur.
Ces effets sont regroupés sous les thèmes suivants :
Les données présentées concernent la présence de produits chimiques dans le lait maternel ainsi que l'altération de la qualité ou de la quantité de lait produite.
L'information provient de données obtenues chez l'homme (exposition professionnelle ou environnementale), d'études chez l'animal ou de modèles pharmacocinétiques à base physiologique (PBPK) servant à estimer quantitativement le transfert lacté.
Dans un premier temps (affichage condensé) les évaluations du RSST, du CIRC, de l'ACGIH et du NTP sont rapportées. En l'absence d'une évaluation de ces quatre organismes, le Répertoire toxicologique analyse les données disponibles concernant la cancérogénicité du produit et attribue sa propre évaluation (p. ex. : alcool méthylique).
Dans l'affichage détaillé, un résumé des données justifiant l'évaluation du CIRC, de l'ACGIH et du NTP peut être présenté. On peut également y trouver des données plus récentes que celles sur lesquelles sont basées les évaluations de ces organismes. Le mécanisme d'action est indiqué lorsqu'il est connu. D'autres effets reliés à la cancérogénicité sont également mentionnés (effet promoteur, effet cocancérogène, transformation cellulaire, etc.).
L'évaluation de la mutagénicité tient compte des effets mutagènes héréditaires, des données in vivo sur cellules germinales et sur cellules somatiques chez l'humain et l'animal. Les données in vitro sur cellules de mammifères servent à compléter l'évaluation globale, au besoin. Les données in vitro qui ne proviennent pas d'études effectuées avec des cellules de mammifères ne sont pas mentionnées.
Ces informations n'apparaissent que dans le format d'information PMSD et ce, pour quelques produits seulement. Elles s'adressent plus particulièrement aux intervenants impliqués dans l'application de ce programme au Québec.
Des informations pertinentes à la prise de décision pour le retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite (p. ex. : des éléments de toxicocinétique et d'exposition) y sont consignées.
À titre indicatif, vous pouvez consulter les produits suivants : mercure, noir de carbone, éthylène glycol, hydroxyde de sodium, acide fluorhydrique.
Les interactions avec les autres substances chimiques présentes en milieu de travail, les agresseurs physiques (comme le bruit), les médicaments d'usage courant ainsi que la consommation d'alcool sont indiquées. Les données trouvées chez l'homme sont présentées en premier lieu suivies des données trouvées chez l'animal si elles apportent un complément d'information.
La DL50/CL50 indiquée en première position de la liste est celle qui a été utilisée pour établir la classification SIMDUT (critère de létalité aiguë), s'il y a lieu. Les autres valeurs sont rapportées à titre indicatif et leur validité n'a pas été vérifiée. Toutefois, les références sont mentionnées.
Cette section est utilisée pour indiquer toute autre information pertinente (p. ex. : détails sur les DL50, complément d'informations en sensibilisation, en interaction).
Les premiers secours proposés décrivent des mesures que les secouristes peuvent appliquer sans danger sur les lieux du travail avant l'intervention des spécialistes. De plus, ils présentent des consignes simples et proposent l'utilisation d'un matériel facilement accessible dans la plupart des milieux de travail. L'utilisation d'antidotes n'est pas mentionnée sauf dans des situations particulières (p. ex. : acide fluorhydrique).
Les valeurs d'exposition admissibles des contaminants de l'air présentées sont celles qui sont en vigueur au Québec, selon l'annexe I de la dernière version du RSST. Sont aussi mentionnées les notations et remarques qui sont associées à la substance.
La note Horaire non conventionnel fait référence à la catégorie dans laquelle est classée la substance pour établir la VEMA, telle que mentionnée dans le Guide d'ajustement des valeurs d'exposition admissibles pour les horaires de travail non conventionnels, publié par l'IRSST.
Les produits sont classés selon les critères du Règlement sur les produits dangereux. La classification SIMDUT, assortie des pictogrammes réglementaires devant apparaître sur l'étiquette, est appuyée de la justification référencée.
Le numéro UN, la classification associée et la plaque correspondant au danger sont affichés pour les produits répertoriés à l'annexe 1 du Règlement sur le transport des marchandises dangereuses de Transports Canada, disponible en ligne à : www.tc.gc.ca/fra/tmd/clair-tdesm-211.htm
Pour plus d'information, la section portant sur le transport des marchandises dangereuses du Guide d'utilisation d'une fiche signalétique peut aussi être consultée.
Les références citées sont celles qui ont été consultées pour élaborer la fiche de renseignements. Ce sont des publications de différents types, tels que des encyclopédies, des ouvrages spécialisés, des normes, des guides, des revues de littératures publiées par des organismes reconnus ainsi que des articles scientifiques revus par les pairs.
Pour la majorité de ces documents, une cote entre [ ] provenant de la banque ISST du Centre d'information scientifique et technique de la CNESST permet de repérer facilement le document dans ce site. D'autres documents peuvent aussi être consultés en ligne. L'adresse de la ressource Internet est alors mentionnée.
Version du 19 juillet 2023