Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 96-45-7
Formule moléculaire brute : C3H6N2S
Noms français :
Noms anglais :
Fongicide, agent d'anti-oxydant
Mise à jour : 1986-08-13
Solide poudreux ou en cristaux, blanc à odeur d'amine
Mise à jour : 1988-09-06
Éviter tout contact avec la peau. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil respiratoire approprié.Ne pas manger et ne pas boire pendant l'utilisation.
Conserver dans un récipient hermétique.Conserver dans un endroit sombre.Conserver dans un endroit frais et sec.
Ramasser dans un contenant hermétique dûment identifié en utilisant une technique appropriée afin d'empêcher la contamination du milieu.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 1995-07-12
Ce produit est absorbé par la peau.
Animal: hypothyroïdie, myxoedème (assèchement et épaississement de la peau).
Mise à jour : 2008-06-04
Ce produit peut causer de la sensibilisation cutanée.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Les cas de sensibilisation cutanée à l'éthylène thiourée sont rares. De plus, il semble que son degré d'allergénicité est faible. Une étude rapporte le cas d'une travailleuse dans une usine de fabrication de produits en caoutchouc naturel et synthétique. Elle a développé une dermite de contact allergique dont les symptômes diminuaient les fins de semaine et s'aggravaient à son retour au travail. Des tests cutanés fermés (patch) se sont avérés positifs pour le caoutchouc noir. Lorsque les ingrédients du caoutchouc noir ont été testés, des réponses positives ont été obtenues pour l'éthylène thiourée (0,01, 0,1 et 1 % dans l'eau).
Une autre étude rapporte des réponses positives à l'éthylène thiourée chez une dentiste. Toutefois, la provenance de l'exposition au produit n'est pas claire. Les auteurs mentionnent que cela pourrait être causé par les produits utilisés en dentisterie (par exemple, les disques de polissage) qui pourraient contenir de l'éthylène thiourée.
Des cas de sensibilisation cutanée sont également rapportés chez des personnes ayant porté des chaussures de sport en caoutchouc et des équipements retenant la chaleur (personnes souffrant de douleurs musculaires). Lors des tests cutanés, l'éthylène thiourée s'est avérée positive.
Mise à jour : 2002-01-08
Le groupe de travail du CIRC a pris en considération, lors de son évaluation globale, les données concernant le mécanisme d'action. Les études épidémiologiques disponibles n’indiquent aucun excès de risque de cancer de la thyroïde chez l’homme exposé à l'éthylènethiourée. Malgré des indications suffisantes de cancérogénicité chez l'animal, l'éthylènethiourée a été considéré "inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'homme (groupe 3)", ceci implique que les effets cancérogènes observés chez l'animal ne sont pas supposés se produire chez l'homme.
L'éthylènethiourée provoque des tumeurs de la thyroïde chez les souris et les rats par un mécanisme non génotoxique qui implique une interférence avec le fonctionnement de la peroxydase thyroïdienne. Il en résulte une réduction de la concentration d'hormones thyroïdiennes circulantes et une augmentation de la sécrétion d'hormones stimulant la thyroïde. Par conséquent, l'éthylènethiourée ne devrait pas provoquer un cancer de la thyroïde chez l'homme exposé à des concentrations qui n'altèrent pas l'homéostasie de l'hormone thyroïdienne.
Le groupe de travail a en outre estimé que les tumeurs du foie et les tumeurs pituitaires bénignes ainsi que les tumeurs du foie et les tumeurs pituitaires bénignes imputables à l’éthylènethiourée chez la souris, sont provoquées par un mécanisme non génotoxique. De plus, les indications découlant d’études épidémiologiques et toxicologiques menées chez les animaux de laboratoire apportent des indications irréfutables que les rongeurs sont considérablement plus sensibles que l’homme au développement des tumeurs de la thyroïde dues à un déséquilibre hormonal de cette dernière.
Mise à jour : 1994-01-18
Rincer les yeux avec beaucoup d'eau. Laver la peau au savon et à l'eau.
En cas d'ingestion, faire boire une grande quantité d'eau. Faire vomir la personne si elle est consciente, appeler un médecin.
Mise à jour : 1999-11-01
Cette substance n'est pas réglementée selon l'annexe I du Règlement
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.