Répertoire toxicologiqueFiche complète
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Mise à jour : 2004-04-01
Ce produit peut causer de la sensibilisation respiratoire et cutanée.
Une étude rapporte de la sensibilisation respiratoire chez neuf travailleurs du bois. Ils avaient de la toux, de la dypsnée et une respiration bruyante suite à une exposition aux poussières d'iroko. Les symptômes sont apparus 6 mois après avoir commencé à travailler avec l'iroko. Les symptômes disparaissaient les fins de semaine et pendant les vacances. Des tests de provocation bronchique ont démontré des réponses positives après 10 minutes et après 8 heures chez tous les travailleurs. Des tests cutanés de prick se sont avérés négatifs chez tous les travailleurs tandis que quatre d'entre eux ont eu une réponse positive à des tests intracutanés. Des tests immunologiques (RAST) se sont avérés négatifs.
Une autre étude rapporte de la sensibilisation respiratoire chez un menuisier qui travaillait avec de l'iroko. Il a eu plusieurs épisodes de toux, de respiration bruyante, de dypsnée, de démangeaisons au nez et aux yeux, d'éternuements et de rhinite. Ces symptômes se produisaient après chaque exposition aux poussières d'iroko. Les symptômes diminuaient les fins de semaine. Des tests cutanés (prick et intracutanés) se sont avérés négatifs aux poussières d'iroko. Des tests de provocation bronchique ont démontré des réponses positives après 15 minutes et après 9 heures. L'étude n'a pu démontré un mécanisme relié aux IgE.
Deux études ont démontré de la sensibilisation cutanée (dermite de contact allergique) chez deux travailleurs (menuisiers) après avoir été en contact avec de l'iroko. Des tests cutanés fermés (patch) se sont avérés positifs aux poussières d'iroko.
Note: le bois d'iroko peut contenir, selon l'âge du bois, son origine et la composition du sol, de 1 à 6 % de chlorophorine qui est un agent pouvant causer la sensibilisation cutanée.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.