Répertoire toxicologiqueFiche complète
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Mise à jour : 2006-06-08
Ce produit cause de la sensibilisation respiratoire et cutanée.
Plusieurs cas de sensibilisation respiratoire (picotement nasal, éternuement, rhinorrhée, toux, respiration bruyante, souffle court, serrement à la poitrine) sont rapportés chez des travailleurs (menuiserie, sculpture sur bois, scierie) exposés aux poussières d'obéché. Ces symptômes diminuaient les fins de semaine ou lors de la période des vacances. Ils s'accentuaient dès le retour au travail. Des tests de provocation bronchique démontraient des réponses positives (immédiates ou tardives) aux poussières d'obéché. Des tests cutanés (prick) ont démontré des réponses positives chez tous les travailleurs. Cependant, certains d'entre eux étaient non atopiques. Des tests immunologiques ont démontré la présence d'IgE spécifiques aux poussières d'obéché.
Une étude rapporte de la sensibilisation cutanée chez un menuisier non atopique exposé à des poussières d'obéché et de teck. Il avait des démangeaisons causées par l'obéché. Depuis un an, il avait un gonflement des paupières, des démangeaisons ainsi que des rougeurs aux yeux, de la rhinite et une dermite aux mains, aux bras, au cou et au torse. Ces symptômes disparaissaient lorsqu'il n'était plus au travail. Des tests cutanés fermés (patch) ont démontré des réponses positives aux poussières d'obéché et de teck ainsi qu'au lapachol et au désoxylapachol. Des tests de prick étaient négatifs à ces mêmes poussières. Un test de provocation nasale n'a pu confirmer la rhinite allergique. Le taux d'IgE totales était légèrement élevé. Il n'y avait pas d'IgE spécifiques pour l'obéché.
Plusieurs travailleurs exposés avaient des problèmes de sensibilisation cutanée (démangeaison, urticaire, érythème qui progressait en rougeurs et en papules) dans la paume des mains, dans le cou, le visage et les bras. Les symptômes diminuaient les fins de semaine et s'accentuaient lors du retour au travail. Des tests cutanés (prick) et de provocation (frottement de la poussière d'obéché sur la peau) ont démontré des réponses positives chez tous les travailleurs testés.
Une protéine de la classe des chitinases a été prouvée comme étant l'agent allergène de l'obéché.
Il y a possibilité de sensibilisation croisée avec le ramin.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.