Répertoire toxicologiqueFiche complète
Noms français :
Noms anglais :
Les poussières de Cèdre rouge sont un sous-produit de la transformation du bois de Cèdre rouge. Ce bois est utilisé dans un grand nombre de secteur d'activité. Il se retrouve notamment dans les secteurs :
Auparavant, les déchets et les résidus comme les poussières issus de la filière bois étaient incinérés ou éliminés par enfouissement. Aujourd'hui, du fait des évolutions technologiques et règlementaires (notamment les Règlements sur l'enfouissement et l'incinération de matières résiduelles et sur l'assainissement de l'atmosphère), ils sont davantage mis en valeur grâce à plusieurs alternatives telles que le réemploi, le recyclage et la valorisation.
La valorisation des résidus issus de la filière bois peut se faire soit comme une valorisation énergétique (biomasse...) soit comme une valorisation matière (compostage...).
Mise à jour : 2024-05-09
Le bois de cèdre rouge est à l'état solide et sous forme de poussières.
L'exposition aux poussières de bois de cèdre rouge en milieu de travail se fait principalement lors des opérations de travail du bois (coupage, sciage, sablage, ponçage, etc.) Elle peut aussi se faire lors des travaux d'entretien ou de nettoyage des équipements.
Exposition aux poudres ou poussières
La VEMP de 0,5 mg/m³ (exprimée en poussières inhalables) peut être atteinte en milieu de travail si des matériaux en bois de cèdre rouge sont utilisés et que les manipulations ou les opérations mécaniques génèrent des poussières en suspension dans l'air.
Mise à jour : 2022-04-14
Mise à jour : 1999-12-22
Se référer à la méthode d'analyse 48-1 de l'IRSST.
Pour obtenir la description de cette méthode, consulter le «Guide d'échantillonnage des contaminants de l'air en milieu de travail» ou le site Web de l'IRSST à l'adresse suivante:
http://www.irsst.qc.ca/-RSST10-F1.html
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications de méthode de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d’équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Ces équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (0,5 mg/m³).
PeauPorter un appareil de protection de la peau. La sélection d'un équipement de protection de la peau dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un appareil de protection des yeux s'il y a un risque de dispersion de poussières dans l'air. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
Mise à jour : 1995-09-25
StabilitéCe produit est instable dans les conditions suivantes: Il peut s'enflammer spontanément s'il est entreposé dans un lieu humide et chaud, ou s'il est partiellement brûlé ou carbonisé.
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances: Les agents oxydants tels que l'acide perchlorique et l'acide nitrique. Les acides forts tels que l'acide sulfurique. Il y a un risque d'ignition avec les huiles desséchantes.
Produits de décompositionDécomposition thermique (de 200 degrés Celsius à plus de 500 degrés Celsius): eau, dioxyde de carbone, acide formique, acide acétique, monoxyde de carbone, vapeurs inflammables, charbon de bois.
Mise à jour : 1994-07-06
L'exposition à ce produit requiert de la formation et de l'information préalables. La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (en particulier les sections VIII et XI), le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus. La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs. Éviter de respirer les poussières. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil de protection respiratoire approprié lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Manipuler à l'écart de toute source d'ignition. Ne pas fumer en présence de poussière de bois. Manipuler à l'abri des matières incompatibles.
L'exposition à ce produit requiert de la formation et de l'information préalables.
La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (en particulier les sections VIII et XI), le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus. La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs. Éviter de respirer les poussières. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil de protection respiratoire approprié lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Manipuler à l'écart de toute source d'ignition. Ne pas fumer en présence de poussière de bois. Manipuler à l'abri des matières incompatibles.
La manipulation d'un produit doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (en particulier les sections VIII et XI), le RSSM et le CSTC. Pour en savoir plus.
La mise en place de mesures de prévention des dangers liés à la manipulation des produits utilisés en milieu de travail doit se faire selon une démarche hiérarchisée comprenant les étapes suivantes : l'élimination à la source, le remplacement, le contrôle technique, la sensibilisation à la présence du risque (alarme sonore ou visuelle), les mesures administratives et les équipements de protection individuelle. Dans une perspective de prévention, la CNESST a développé un outil pratique qui vise à aider les milieux de travail à identifier, corriger et contrôler les risques pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs.
Éviter de respirer les poussières. Porter un appareil de protection des yeux et, en cas de ventilation insuffisante, un appareil de protection respiratoire approprié lorsque tous les autres moyens de prévention n'ont pas permis de respecter les valeurs d'exposition admissibles. Manipuler à l'écart de toute source d'ignition. Ne pas fumer en présence de poussière de bois. Manipuler à l'abri des matières incompatibles.
L'onglet Réglementation informe des particularités règlementaires de ce produit dangereux. L'entreposage doit être conforme aux dispositions de la LSST et de ses règlements, tels que le RSST (notamment les sections X et XI), le RSSM et le CSTC. Selon la situation, le chapitre Bâtiment du Code de sécurité et le CNPI peuvent également s'appliquer. Pour en savoir plus.
Conserver dans un endroit frais et sec. Entreposer à l'abri des matières incompatibles. Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit bien ventilé. Conserver à l'écart de toute source d'ignition.
Éliminer toutes les sources d'ignition.Mettre dans un contenant fermé.
Pour de grandes quantités, consulter le ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2017-02-21
Les poussières de bois ne sont pas absorbées par les voies respiratoires. Cependant, elles peuvent y être déposées.
Les poussières peuvent causer l'irritation mécanique de la peau, des yeux et des voies respiratoires.
Les poussières de certains types de bois peuvent être irritantes en raison de leur composition chimique.
L'exposition répétée peut causer un assèchement des muqueuses des voies respiratoires et des yeux.
Aucune donnée concernant les effets aigus de ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez vous référer aux autres sections de cette fiche.
Les poussières de bois peuvent être contaminées avec des moisissures, des spores de champignons. Les symptômes observés varieront selon la durée d'exposition, le type de contaminant présent, etc.
Dans le cas d'une contamination par les moisissures, il peut y avoir des symptômes comme un état de malaise, de la fièvre, des difficultés respiratoires et des infections respiratoires liés à la présence d'endotoxines.
Selon l'essence de bois, il peut y avoir des céphalées, une hypersalivation, une sensation de soif, des nausées, des éternuements, de l'écoulement nasal, des démangeaisons nasales et une diminution de la fonction pulmonaire.
Ce produit cause de la sensibilisation respiratoire. Il peut causer aussi de la sensibilisation cutanée.
Plusieurs études ont permis de mettre en évidence de la sensibilisation respiratoire chez les travailleurs.
Un cas de sensibilisation cutanée a été rapporté chez un travailleur non atopique (dans une scierie) qui a développé une dermite suintante au visage, aux dos des mains et sur les avant-bras. Des tests cutanés fermés (patch) ont donné une réponse fortement positive à l’extrait de cèdre rouge de l'ouest. Un autre cas de sensibilisation cutanée a été rapporté chez un travailleur qui fabriquait des orgues. Des tests cutanés fermés ont donné une réponse positive au cèdre rouge de l'ouest mais le travailleur souffrait également de rhinite et d’asthme.
Il existe plusieurs études chez des travailleurs du bois (scierie, menuiserie, construction, sculpture sur bois) exposés au cèdre rouge de l'ouest qui rapportent de la sensibilisation respiratoire souvent confirmée par des tests de provocation bronchique. Parmi les symptômes rapportés chez les travailleurs, il y a des réactions bronchiques, de la toux, un souffle court persistant, une respiration bruyante et de la dyspnée.
Des tests de provocation bronchique ont également été effectués avec l'acide plicatique, l'allergène responsable de la sensibilisation respiratoire du cèdre rouge de l'ouest. Les réponses obtenues étaient les mêmes qu'avec le cèdre rouge de l'ouest.
Plusieurs études chez des travailleurs exposés au cèdre rouge de l'ouest ont montré la présence d'IgE spécifiques au cèdre rouge ou à l'acide plicatique. Des analyses semblent démontrer que le cèdre rouge contient deux fois plus d'acide plicatique que le cèdre blanc.
Mise à jour : 1995-11-02
Mise à jour : 2003-06-09
Sensibilisation respiratoire (suite)
Une étude effectuée dans une scierie a démontré que 33/701 travailleurs ont été exposés à plus de 1 mg/m³ dont 13/33 travailleurs à une concentration > 2 mg/m³. Il n’y avait aucune relation avec le niveau d’exposition. Environ 8 % des travailleurs présentaient de l’asthme et cette prévalence était plus forte chez ceux ayant plus de 10 ans d’exposition. Pour déterminer la relation entre l'asthme et le travail, il fallait que les symptômes diminuent les fins de semaine et lors de la période des vacances. Les symptômes oculaires sont les brûlures, les démangeaisons et l’écoulement. Ils n’ont aucune relation avec le nombre d’années d’exposition, mais ils augmentent avec les concentrations de poussières > 2 mg/m³. La toux, la dyspnée, la respiration bruyante persistante et l’asthme augmentent avec le niveau d’exposition. Les fonctions pulmonaires sont plus basses à des concentrations > 2 mg/m³. Dans cette étude, l’exposition aux poussières totales de cèdre rouge de l’ouest à des concentrations > 2 mg/m³ a été associée à une diminution des fonctions respiratoires alors que l’exposition à des concentrations > 3 mg/m³ a été associée à des symptômes oculaires. Une période d’emploi supérieure à 10 ans a été associée principalement à l’asthme. L’étude conclue que plusieurs des travailleurs ayant de l’asthme causé par le cèdre rouge de l’ouest et qui sont encore dans leur emploi, continueront à avoir de l’asthme lorsqu’ils quitteront leur emploi.
Une autre étude a fait un suivi de 125 travailleurs ayant de l’asthme relié à l’exposition au cèdre rouge de l’ouest. La majorité des travailleurs étaient non fumeurs et non atopiques. Le diagnostic d’asthme professionnel a souvent été tardif car la durée des symptômes était en moyenne de 28,9 mois retardant d’autant le diagnostic final. La majorité des patients avaient de la toux, une respiration bruyante, des serrements à la poitrine et le souffle court. Une proportion significative crachait et avait une rhinite. Des tests de provocation bronchique à un extrait de cèdre rouge de l’ouest ont produit des réponses positives immédiates chez moins de 10 % des travailleurs ; des réponses tardives ainsi qu’immédiates et tardives se produisaient en proportion égale chez le reste des travailleurs. Tous ceux qui avaient de l’asthme avaient une hyper-réactivité bronchique. Parmi les 125 travailleurs ayant de l’asthme, 75 ont quitté leur emploi et n’ont plus été exposés au cèdre rouge de l'ouest. Les 50 travailleurs restants ont continué leur emploi ainsi que l’exposition aux poussières de cèdre rouge de l’ouest. Ces derniers avaient des problèmes respiratoires et nécessitaient un traitement médical. Sur les 75 ayant quitté leur emploi, 38 sont devenus asymptomatiques et ne requéraient aucune médication, 37 ont continué à avoir des attaques récurrentes de dyspnée, de respiration bruyante et de toux et avaient besoin de médication. Ceux qui avaient une durée d’exposition et une durée des symptômes plus courtes avant le diagnostic et le retrait de l’exposition démontraient une amélioration de leurs symptômes. Les travailleurs les plus symptomatiques étaient plus âgés, avaient une durée d’exposition et une durée des symptômes plus longues.
Une étude a démontré des problèmes respiratoires chez 22 travailleurs du bois (scierie, menuiserie, construction, sculpture sur bois) exposés au cèdre rouge de l’ouest. Dix-huit d’entre eux ont présenté des réactions bronchiques à un extrait de cèdre rouge suite à des tests d’inhalation. Ils avaient tous les mêmes caractéristiques. Après une période d’exposition intensive au cèdre rouge de l’ouest (4 mois à 3 ans et 11 à 20 ans pour les travailleurs dans la scierie), ils avaient de la toux, à l’occasion un peu de crachat, une respiration bruyante qui débutait le soir et la nuit. Plus tard, de la toux et de la dyspnée se produisaient le soir, et les symptômes nocturnes devenaient plus forts. Plus tard, ces symptômes se manifestaient même au travail. Après plusieurs semaines ou plusieurs mois, les patients développaient un souffle court persistant, de la toux et de la respiration bruyante qui se produisaient presqu'immédiatement à la suite d’une exposition au cèdre rouge de l’ouest. Il y avait une amélioration partielle des symptômes les fins de semaine et durant les vacances. Douze patients se plaignaient aussi d’irritation nasale et de rhinorrhée qui précédaient parfois les symptômes respiratoires. Les patients étaient généralement non atopiques. Lors des tests de provocation, les mêmes symptômes apparaissaient avec des réactions immédiates, tardives et immédiates, et tardives. Des tests de provocation bronchique ont également été effectués avec l’acide plicatique, l’allergène responsable de la sensibilisation respiratoire du cèdre rouge de l’ouest. Les réponses obtenues étaient les mêmes qu’avec le cèdre rouge de l’ouest.
Selon une étude effectuée chez des travailleurs exposés au cèdre rouge de l'ouest, la présence d'IgE spécifiques au cèdre rouge ou à l'acide plicatique a été démontrée chez seulement 40 % des travailleurs ayant de l'asthme, aucune présence d'IgG n'a été décelée. Une autre étude rapporte qu'il n'y a pas de différence dans la prévalence d'IgE spécifiques à l'acide plicatique entre les groupes de travailleurs ayant donné des réponses de types différents au cèdre rouge de l'ouest.
Note: Des analyses semblent démontrer que le cèdre rouge contient deux fois plus d'acide plicatique que le cèdre blanc.
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise. Si la personne ne respire pas, lui donner la respiration artificielle.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le produit soit éliminé. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauLaver la peau avec de l'eau et du savon.
IngestionRincer la bouche avec de l’eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Attention
Peut former des concentrations de poussières combustibles dans l’air Toxicité aiguë - orale : Non disponible Toxicité aiguë - cutanée : Non disponible Toxicité aiguë - inhalation : Non disponible Effets sur ou via l’allaitement : Non disponible Toxicité pour certains organes cibles - exposition unique : Non disponible
Divulgation des ingrédients
Commentaires : Cette classification provient d’une conversion informatique de la classification établie en vertu du Règlement sur les produits contrôlés. La classification complète selon le Règlement sur les produits dangereux sera établie ultérieurement.
https://cfs.nrcan.gc.ca/publications?id=39066
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.