Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 57-13-6
Formule moléculaire brute : CH4N2O
Noms français :
Noms anglais :
Fabrication de résines, d'engrais chimiques
Mise à jour : 1994-10-26
Solide sous forme de cristaux, granules, blanc ou incolore à faible odeur d'ammoniac.
InflammabilitéLes fines particules peuvent présenter des risques d'incendie ou d'explosion. Les particules ayant une taille supérieure à 500 µm ont généralement un rapport surface-volume trop petit pour poser un risque de déflagration. Les paillettes, flocons plats ou fibres dont une des dimensions est inférieure à 500 µm pourraient poser un risque de déflagration.
Pour qu'une explosion de poussières survienne, les conditions suivantes doivent être réunies :1. la poussière doit être combustible2. les particules doivent être dispersées dans l'air3. la concentration explosible doit être atteinte4. le nuage de poussière doit être confiné dans un volume fermé5. une source d'ignition ou d'inflammation doit être présente.
Moyens d'extinctionInformations supplémentaires: Si le produit est impliqué dans un incendie, utiliser tout moyend'extinction convenant aux matières environnantes.
Techniques spécialesPorter un appareil respiratoire autonome muni d'un masque facial complet et des vêtements protecteurs appropriés.
Monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxydes d'azote. Dégagement probable d'ammoniac, biuret, acide cyanurique, cyanure d'hydrogène.
Mise à jour : 1994-11-01
StabilitéCe produit est stable.
IncompatibilitéCe produit est incompatible avec ces substances: Les agents oxydants forts, les acides forts, les alcalis, le perchlorate de gallium, le nitrite de sodium, le tétrachlorure de titane, le pentachlorure de phosphore, le chlorure de chromyle. Avec les hypochlorites, il forme le trichlorure d'azote qui est explosif.
Produits de décompositionDécomposition thermique (à partir de 135 degrés Celsius): biuret, ammoniac, acide cyanurique, monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, oxydes d'azote.
Éviter les contacts prolongés ou répétés avec la peau.Ventiler adéquatement sinon porter un appareil respiratoire approprié.Ne pas manger et ne pas boire pendant l'utilisation.
Conserver dans un récipient hermétique placé dans un endroit frais et sec.Entreposer à l'abri des matières incompatibles.
Ramasser les déchets et mettre dans un contenant hermétique.
Consulter le bureau régional du ministère de l'environnement.
Mise à jour : 2024-09-06
En milieu de travail, l'urée peut être absorbée par les voies respiratoires. Ce produit est également absorbé par les voies digestives.
La peau est une voie d'absorption négligeable.
Ce produit est faiblement irritant pour les yeux. Il n'est pas un irritant pour la peau,
Les poussières de ce produit peuvent causer l'irritation mécanique des yeux et des voies respiratoires.
Il existe peu d'études en contexte professionnel concernant des cas d'intoxication. Dans la littérature, les cas rapportés sont des conséquences d'une ingestion accidentelle ou volontaire d'une forte concentration du produit. Cette situation est peu probable en milieu de travail.
En milieu de travail, un cas d'intoxication accidentelle par ingestion d'engrais à base d'urée (98%) a été rapporté chez des travailleurs agricoles. Les symptômes observés étaient de la nausée, des vomissements, des convulsions et de fortes douleurs abdominales. Les travailleurs étaient tous rétablis au bout de quelques jours.
Aucune donnée concernant les effets chroniques pour ce produit n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Pour une évaluation complète des propriétés toxicologiques, veuillez-vous référer aux autres sections de cette fiche.
Ce produit n'est pas un sensibilisant cutané.
Aucune donnée concernant la sensibilisation respiratoire n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
L'urée est naturellement présente dans la peau humaine et est très utlisée dans l'industrie cosmétique pour traiter la peau sèche. Deux études réalisées chez l'humain n'ont pas démontré de potentiel sensibilisant cutané.
Mise à jour : 2016-07-14
Développement prénatal
Études chez l'animal Teramoto et al. (1981), cités dans CHEMINFO, ont effectué une étude préliminaire par voie orale chez le rat et la souris. Quatre rates gestantes ont reçu une dose unique de 2 000 mg/kg au jour 12 de la gestation et des souris (3 par groupes) ont reçu 1 000 et 2 000 mg/kg au jour 10 de la gestation. Il n'y a pas eu de toxicité maternelle, ni d'effet sur le développement foetal. Dans une étude non disponible en anglais, citée dans CHEMINFO (2016), des rates ont été exposées par voie orale à 500 mg/kg 2 fois par jour pendant 14 jours durant la gestation. Il n'y a pas eu de toxicité maternelle, ni d'effet sur le développement foetal. Cette étude est évaluée comme non fiable.
Études chez l'animal
Teramoto et al. (1981), cités dans CHEMINFO, ont effectué une étude préliminaire par voie orale chez le rat et la souris. Quatre rates gestantes ont reçu une dose unique de 2 000 mg/kg au jour 12 de la gestation et des souris (3 par groupes) ont reçu 1 000 et 2 000 mg/kg au jour 10 de la gestation. Il n'y a pas eu de toxicité maternelle, ni d'effet sur le développement foetal.
Dans une étude non disponible en anglais, citée dans CHEMINFO (2016), des rates ont été exposées par voie orale à 500 mg/kg 2 fois par jour pendant 14 jours durant la gestation. Il n'y a pas eu de toxicité maternelle, ni d'effet sur le développement foetal. Cette étude est évaluée comme non fiable.
Effets cancérogènes
Études chez l'animal Fleischman et al (1980), cités dans CHEMINFO, ont effectué une étude par voie orale chez la souris (pureté non spécifiée; 0, 540, 1 080 et 5 400 mg/kg/jour pendant 1 an) et le rat (pureté non spécifiée; 0, 225, 450 et 2 250 mg/kg/jour pendant 1 an). Chez la souris femelle, il y a eu augmentation de l'incidence de lymphomes malins à la dose de 1 080 mg/kg/jour. Cet effet est considéré non significatif, car il n'est pas observé à la dose de 5 400 mg/kg/jour. Chez le rat, il y a eu augmentation de l'incidence d'adénomes interstitiels des testicules à la dose de 2 250 mg/kg/jour. Cet effet est considéré non significatif en raison l'incidence élevée de ce type de lésions chez les animaux du groupe contrôle.
Fleischman et al (1980), cités dans CHEMINFO, ont effectué une étude par voie orale chez la souris (pureté non spécifiée; 0, 540, 1 080 et 5 400 mg/kg/jour pendant 1 an) et le rat (pureté non spécifiée; 0, 225, 450 et 2 250 mg/kg/jour pendant 1 an). Chez la souris femelle, il y a eu augmentation de l'incidence de lymphomes malins à la dose de 1 080 mg/kg/jour. Cet effet est considéré non significatif, car il n'est pas observé à la dose de 5 400 mg/kg/jour. Chez le rat, il y a eu augmentation de l'incidence d'adénomes interstitiels des testicules à la dose de 2 250 mg/kg/jour. Cet effet est considéré non significatif en raison l'incidence élevée de ce type de lésions chez les animaux du groupe contrôle.
DL50
InhalationEn cas d'inhalation, amener la personne dans un endroit aéré. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l'eau pendant 5 minutes ou jusqu'à ce que le produit soit éliminé. Enlever les lentilles cornéennes s'il est possible de la faire facilement. Si l'irritation persiste, consulter un médecin,
IngestionRincer la bouche avec de l'eau. Appeler le Centre antipoison ou un médecin en cas de malaise.
Une mention d'avertissement, une mention de danger et un pictogramme peuvent être requis
Divulgation des ingrédients
Commentaires : Ce produit pourrait appartenir à la classe de danger "Poussières combustibles" en fonction de divers facteurs qui influencent la combustibilité et l'explosivité des poussières, notamment la composition, la forme et la taille des particules.
https://iris.epa.gov/static/pdfs/1022tr.pdf
Autres sources d'information
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.