Répertoire toxicologiqueFiche complète
Numéro CAS : 68476-30-2
Noms français :
Noms anglais :
Mise à jour : 2015-04-16
Mise à jour : 2015-01-21
Mise à jour : 2022-03-25
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise l'élimination des dangers à la source. Lorsque des mesures d'ingénierie et les modifications des méthodes de travail ne suffisent pas à réduire l'exposition à cette substance, le port d'équipement de protection individuelle peut s'avérer nécessaire. Les équipements de protection doivent être conformes à la réglementation.
Voies respiratoiresPorter un appareil de protection respiratoire si la concentration dans le milieu de travail est supérieure à la VEMP (100 mg/m³).
PeauPorter un équipement de protection de la peau. La sélection d'un tel équipement dépend de la nature du travail à effectuer.
YeuxPorter un équipement de protection des yeux s'il y a risque d'éclaboussures. La sélection d'un protecteur oculaire dépend de la nature du travail à effectuer et, s'il y a lieu, du type d'appareil de protection respiratoire utilisé.
L'huile à chauffage #2 est un liquide combustible. Il doit être manipulé conformément au RSST, au Code des liquides inflammables et combustibles NFPA 30 et au CNPI. Lors des opérations de transvasements, l'appareillage doit être mis à la masse et mis à la terre
Le contrôle de l’électricité statique doit être effectué conformément à l’article 52 du RSST.
Le système d’aspiration doit être conforme aux exigences de l’article 53 du RSST.
Ce liquide combustible doit être entreposé selon les dispositions prévues par le RSST (notamment la section X), le Code des liquides inflammables et combustibles NFPA 30 et le CNPI.
Le choix d'un type de contenant doit de plus être conforme au NFPA 30-96 (tableau 4-2.3), la capacité maximale admissible des contenants et citernes portables pour les liquides inflammables ou combustibles étant différente selon le type de contenant.
Mise à jour : 2019-11-15
Aucune donnée spécifique à l'huile à chauffage no. 2 n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
En milieu de travail, le diesel est principalement absorbé par les voies respiratoires. Ce produit est également absorbé par la peau et les voies digestives.
Ce produit cause l'irritation de la peau et peut causer une faible irritation des yeux.
À la suite d'un contact répété ou prolongé, ce produit exerce une action dégraissante sur la peau. Il peut causer des rougeurs, de la desquamation et des fissurations.
Aucune donnée spécifique concernant les effets aigus pour l'huile à chauffage no. 2 n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Cependant, l'inhalation des vapeurs de diesel peut causer une dépression du système nerveux central se traduisant par des maux de tête, des nausées, des étourdissements, une sensation d'ébriété, de la fatigue et de la somnolence.
Une insuffisance rénale a été rapporté chez un travailleur ayant inhalé des vapeurs de diesel durant dix jours.
En cas d'ingestion, ce produit pourrait être aspiré et provoquer une atteinte pulmonaire.
Aucune donnée spécifique concernant les effets chroniques pour l'huile à chauffage no. 2 n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées. Cependant, des travailleurs ont développé des dommages rénaux après avoir lavé leurs bras ou leurs cheveux à répétition avec du diesel. Les travailleurs ont aussi rapporté des douleurs abdominales, des nausées et des diarrhées. Le produit a probablement été absorbé par la peau et les voies respiratoires.
Chez le rat, l'inhalation répétée d'aérosols de diesel peut causer des dommages pulmonaires.
Aucune donnée pertinente concernant la sensibilisation respiratoire et cutanée n'a été trouvée dans les sources documentaires consultées.
Une étude de sensibilisation cutanée chez le cobaye, pour laquelle le protocole n'est pas précisé, a donné des résultats négatifs.
Mise à jour : 2001-03-01
Une étude par inhalation chez le rat s'est avérée négative mais elle ne comportait que deux doses (100 et 400 ppm).
Mise à jour : 2001-02-01
Études in vivo
Il n'y a eu aucun changement de la fréquence des micronoyaux lors d'une étude par voie orale chez la souris (1,25, 2,5 et 5,0 g/kg). Une étude par voie orale chez le rat (125, 417 et 1 250 mg/kg/jour pendant 5 jours) rapporte une augmentation significative des aberrations chromosomiques aux doses la plus faible et la plus élevée seulement.
Études in vitro
Une étude de mutation génique sur des cellules de lymphome de souris s'est avérée positive.
DL50
InhalationEn cas d’inhalation, amener la personne dans un endroit aéré.
Contact avec les yeuxRincer abondamment les yeux avec de l’eau pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le produit soit éliminé. Enlever les lentilles cornéennes s’il est possible de le faire facilement. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
Contact avec la peauRetirer immédiatement les vêtements contaminés. Laver la peau à l’eau et au savon. Mouiller abondamment les vêtements contaminés. Si l’irritation persiste, consulter un médecin.
IngestionNe PAS faire vomir. Rincer la bouche avec de l’eau. Appeler immédiatement le Centre antipoison ou un médecin.
La cote entre [ ] provient de la banque Information SST du Centre de documentation de la CNESST.